Berlin, Hitler et moi
Date de parution :
01 juil. 2022
Auteur :
BONNARD (Abel)
Éditeur :
KONTRE KULTURE (EDITIONS)
EAN 13 :
9782367251745
Nb de pages :
164
Référence interne:
124317
Description
Homme politique, journaliste, écrivain mais aussi poète et grand voyageur, Abel Bonnard (1883-1968), d'abord maurrassien et proche de l'Action française, évolua vers le fascisme dans les années 1930. Partisan du rapprochement franco-allemand, il voyage en Allemagne en 1937, sympathise avec Otto Abetz et Ernst Jünger, et rompt avec l'anti-germanisme de Maurras . Il sera nommé ministre de l'Éducation nationale en 1942 dans le gouvernement de Vichy.
Après une mise au point sur la question juive et plus largement sur le racisme et le problème de l'assimilation, il décrit ici ses impressions sur le Berlin d'avant-guerre, évoque la foule assistant aux discours d'Hitler , le rôle fondamental pour la cohésion nationale du Reichsarbeitsdienst, qui mêle dans le travail le fils du bourgeois, du petit commerçant et celui du meunier. De sa rencontre avec Hitler, il se souvient : "Il parle devant moi plus qu'il ne me parle, tout à ses idées et ne voyant qu'elles. Ce que je sentais, en l'écoutant, c'est combien il fait corps avec son peuple. Il en parle moins avec la sollicitude extérieure d'un homme penché sur lui qu'avec la sympathie et les affinités naturelles d'un homme qui en monte."
Revenu en France, il s'adresse aux chefs des miliciens et les exhorte "entre le communisme qui broie l'homme et le capitalisme qui le dissout" à choisir l'Europe où "grandit la Révolution créatrice", qui instaurera la fin du règne de l'argent, celui de l'individu "atome d'une foule au lieu d'être l'élément d'un peuple" et le retour à une vie en commun, car "l'homme ne s'augmente qu'en s'oubliant", rappelant que "sur ce point les prescriptions de la morale sociale d'aujourd'hui s'accordent parfaitement avec les éternelles prescriptions de la morale religieuse". Enfin, il nous livre ses pensées après la défaite, fustigeant la propagande et l'ingérence anglaises, ainsi que la faiblesse de beaucoup de Français, qui, ne sachant plus que penser et que croire, commencent par tout refuser et finissent par tout subir, alors que l'Occasion, "déesse qui ne s'assied pas", est là, prête à être saisie pour changer le destin de la France. Anne Lucken
Après une mise au point sur la question juive et plus largement sur le racisme et le problème de l'assimilation, il décrit ici ses impressions sur le Berlin d'avant-guerre, évoque la foule assistant aux discours d'Hitler
Revenu en France, il s'adresse aux chefs des miliciens et les exhorte "entre le communisme qui broie l'homme et le capitalisme qui le dissout" à choisir l'Europe où "grandit la Révolution créatrice", qui instaurera la fin du règne de l'argent, celui de l'individu "atome d'une foule au lieu d'être l'élément d'un peuple" et le retour à une vie en commun, car "l'homme ne s'augmente qu'en s'oubliant", rappelant que "sur ce point les prescriptions de la morale sociale d'aujourd'hui s'accordent parfaitement avec les éternelles prescriptions de la morale religieuse". Enfin, il nous livre ses pensées après la défaite, fustigeant la propagande et l'ingérence anglaises, ainsi que la faiblesse de beaucoup de Français, qui, ne sachant plus que penser et que croire, commencent par tout refuser et finissent par tout subir, alors que l'Occasion, "déesse qui ne s'assied pas", est là, prête à être saisie pour changer le destin de la France. Anne Lucken
Titre | Berlin, Hitler et moi |
Auteur | BONNARD (Abel) |
Éditeur | KONTRE KULTURE (EDITIONS) |
Date de parution | 01 juil. 2022 |
Nb de pages | 164 |
EAN 13 | 9782367251745 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 14 |
Largeur (en mm) | 130 |
Hauteur (en mm) | 190 |
Poids (en Kg) | 0,180 |
Critique du libraire
Berlin, Hitler et moi
éditions Kontre Kulture, Dijon, 2022, pp.164
La première édition de cet essai date de 1987 et il était publié aux défuntes aujourd'hui éditions Avalon. Sur la première éditions il y avait le sous-titre "inédits politiques". Le martyr révisionniste Olivier Mathieu a écrit deux essais d'introduction. Son deuxième s'intitule "La question juive" et il se termine avec une conclusion antiaméricaine qui est toujours d'actualité. Abel Bonnard a été ministre au gouvernement collaborationniste du maréchal Pétain.
Sur la page 70 Bonnard nous raconte à propos de son voyage à Berlin en mai 1937 : "Les peuples sont différents sans être dissemblables. Ils ne sauraient désirer les luttes de la guerre, parce que celles de la vie leur suffisent. Leur combat c'est leur travail" (op.cit. page 70). Il prône la collaboration avec l'Allemagne hitlérienne puisqu'il était patriote. "Le patriotisme n'est pas une attitude, c'est une aptitude, c'est d'entrer hardiment dans un monde moiré de possibilités éblouissantes ou sombres, pour y faire exister puissamment ce que nous aimons, c'est de tirer d'un grand passé la force de recréer notre patrie dans une organisation que nos ancêtres n'auraient pu concevoir mais où le génie se retrouvera" (op.cit. page 80).
Sa solution sera formulée sur la page 151 lors d'un discours aux chefs miliciens le 30 janvier 1943. "Il y a les juifs prêts à détruire le monde, dans la rage et et le dépit de sentir qu'il leur échappe. Il y a les communistes qui savent très bien ce qu'ils veulent. Il y a nous enfin qui le savons aussi. Je vous ai déjà dit pourquoi j'ai confiance en vous ... Résolution et Révolution, ce n'est pas pour rien que ces deux mots se touchent" (op.cit. page 151). Bonnard cite dans son discours le chef de la milice Joseph Darnand qui a été exécuté deux ans plus tard par l'était profond sioniste à la "libération".
"L'homme dans sa véritable dignité doit vivre à la fois dans l'ordre et la poésie" (op.cit. page 129).C'est pour cette citation significative que nous avons donné ce titre à cet article.
écrit par Dionysos ANDRONIS - 12 mai 2025
éditions Kontre Kulture, Dijon, 2022, pp.164
La première édition de cet essai date de 1987 et il était publié aux défuntes aujourd'hui éditions Avalon. Sur la première éditions il y avait le sous-titre "inédits politiques". Le martyr révisionniste Olivier Mathieu a écrit deux essais d'introduction. Son deuxième s'intitule "La question juive" et il se termine avec une conclusion antiaméricaine qui est toujours d'actualité. Abel Bonnard a été ministre au gouvernement collaborationniste du maréchal Pétain.
Sur la page 70 Bonnard nous raconte à propos de son voyage à Berlin en mai 1937 : "Les peuples sont différents sans être dissemblables. Ils ne sauraient désirer les luttes de la guerre, parce que celles de la vie leur suffisent. Leur combat c'est leur travail" (op.cit. page 70). Il prône la collaboration avec l'Allemagne hitlérienne puisqu'il était patriote. "Le patriotisme n'est pas une attitude, c'est une aptitude, c'est d'entrer hardiment dans un monde moiré de possibilités éblouissantes ou sombres, pour y faire exister puissamment ce que nous aimons, c'est de tirer d'un grand passé la force de recréer notre patrie dans une organisation que nos ancêtres n'auraient pu concevoir mais où le génie se retrouvera" (op.cit. page 80).
Sa solution sera formulée sur la page 151 lors d'un discours aux chefs miliciens le 30 janvier 1943. "Il y a les juifs prêts à détruire le monde, dans la rage et et le dépit de sentir qu'il leur échappe. Il y a les communistes qui savent très bien ce qu'ils veulent. Il y a nous enfin qui le savons aussi. Je vous ai déjà dit pourquoi j'ai confiance en vous ... Résolution et Révolution, ce n'est pas pour rien que ces deux mots se touchent" (op.cit. page 151). Bonnard cite dans son discours le chef de la milice Joseph Darnand qui a été exécuté deux ans plus tard par l'était profond sioniste à la "libération".
"L'homme dans sa véritable dignité doit vivre à la fois dans l'ordre et la poésie" (op.cit. page 129).C'est pour cette citation significative que nous avons donné ce titre à cet article.
écrit par Dionysos ANDRONIS - 12 mai 2025
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