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Nouveauté Comme le temps passe

Comme le temps passe

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Référence interne : 131762
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Date de parution : 15 févr. 2024
Auteur : BRASILLACH (Robert)
Éditeur : LES SEPT COULEURS (EDITIONS)
EAN 13 : 0000001317626
Nb de pages : 320

24,64 € 24.64 EUR 24,64 €

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Référence interne: 131762

Description

Dans ces pages truculentes, Guy Hanro donne à découvrir l’univers carcéral qu’ont connu Henri Béraud, Robert Brasillach et bien d’autres… La prison! Un monde à part. Le greffier et la fouille. La cellule et ses murs décatis comme horizon indépassable. Le café du matin et la soupe du soir. Les lettres d’amour, écrites d’une main hésitante par l’épouse ou l’amante, relues cent fois. L’ennui qui étreint. La promenade dans la cour et les mots échangés au parloir. Le regard à travers les barreaux. Les moments d’espoir et les instants de peine. Les regrets et les remords. La solidarité des proscrits et des maudits. Les visites de l’avocat et les mots de l’aumônier. Les heures de prières pour ceux qui croient. Le dimanche et la messe. Le froid et l’humidité. Les copains qui rient et ceux qui pleurent. Les colis et l’amitié. Les gardiens, brutaux, qui hurlent. Les moustiques et les araignées. Les inscriptions gravées sur les murs, vieilles de plusieurs décennies, qu’il faut déchiffrer. Le chariot qui roule dans le couloir. Les livres qui s’échangent et les cigarettes qui se fument. L’instruction et les juges. Les Cours de justice. L’épitoge herminée rouge des procureurs. Les réquisitoires et les plaidoiries. Les chanceux qui échappent à la condamnation à mort et les malheureux qui y succombent. Et un jour, peut-être, la lourde porte qui s’ouvre sur la liberté retrouvée. Tout cela mis en poème, en chansons – «sur l’air de …» – et enluminé, mais enluminé! alors, vertement, car on en voit de toutes les couleurs, par ici: ce n’est pas n’importe quelle prison que celle de l’Épuration! Guy Hanro dessinait pour ses codétenus. Mais il se rattache à une longue tradition de caricaturistes qui surent faire sourire ceux que l’injustice du temps faisait souffrir. Par un curieux hasard, ses dessins rappellent par exemple ceux de Vica, qui paya d’une année de prison son anticommunisme viscéral et plus encore ceux de Coral, l’illustrateur des prisons de la Ve République. La prison aiguise les talents… Guy Hanro, pour sa part, ne fit pas un métier de ses dons de dessinateur. Aussi, est-ce seulement maintenant, quatre-vingts ans plus tard, que l’on découvre celui qui aurait pu devenir un grand nom de la bande dessinée comique. Document inédit, pour ainsi dire inconnu, même des spécialistes. Il comprend un état exceptionnel de trois des Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach. Thierry Bouclier, Francis Bergeron et David Gattegno projettent l’éclairage de points de vue complémentaires sur ce que cette suite de planches peut apporter de singulier au dossier de l’Épuration carcérale, sur ce qu’elle enseigne, pointe ou peut inspirer aujourd’hui.
Titre Comme le temps passe
Auteur BRASILLACH (Robert)
Éditeur LES SEPT COULEURS (EDITIONS)
Date de parution 15 févr. 2024
Nb de pages 320
EAN 13 0000001317626
Présentation Inconnu
Épaisseur (en mm) 24
Largeur (en mm) 155
Hauteur (en mm) 225
Poids (en Kg) 0,450

Critique du libraire

Comme le temps passe… est sans doute le plus beau roman de Robert Brasillach, un chant mélancolique dédié à la jeunesse, au bonheur fugace, et à l’amour. René et Florence, cousins orphelins élevés ensemble à Majorque, vivent une enfance idyllique avant d’affronter la vie adulte, Paris, la guerre, le temps qui use et sépare.

À travers ce récit élégiaque, Brasillach offre bien plus qu’une simple romance : il capte l’essence d’une époque, entre le début du XXe siècle et la Seconde Guerre mondiale. Le roman devient ainsi le miroir d’un monde révolu, celui d’une France encore enracinée, innocente et tragiquement vulnérable à la tourmente.

Brasillach, dont la plume est d’une rare musicalité, médite ici sur le passage du temps avec la grâce d’un poète classique et la lucidité d’un homme blessé. Il interroge la mémoire, l’amour, la filiation et la mort sans jamais céder au pathos. L’ombre de la guerre et de son propre destin tragique plane sur le texte, sans l’alourdir, mais en lui conférant une densité émotive inégalée.


Préface d'Anne Brassié et postface de Cécile Dugas


Attention : une scène centrale du récit, la "nuit de Tolède" ne conviendra pas à un public catholique.


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