Se rendre au contenu

Les Pères apostoliques et leur époque

https://www.chire.fr/web/image/product.template/509087/image_1920?unique=31ae8ea
Référence interne : 132864
(0 review)

Date de parution : 04 janv. 2025
Auteur : FREPPEL (Mgr Charles-Emile)
Éditeur : LA CAVERNE DU PELERIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9798303742024
Nb de pages : 510

17,91 € 17.91 EUR 17,91 €

18,90 €

Pas disponible à la vente

Cette combinaison n'existe pas.

Conditions générales
Garantie satisfait ou remboursé de 30 jours
Expédition : 2-3 jours ouvrables


Référence interne: 132864

Description

Ce volume enferme les Leçons d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant l’année 1857-1858. Si je les détache d’un enseignement qui m’est confié depuis quelques années déjà, c’est qu’ayant pour objet la première période de l’éloquence chrétienne, elles forment un ensemble à peu près complet et ne font suite à aucune autre partie.
Si les Pères du IVe et du Ve siècle ont dû à l’éclat de leur éloquence le privilège d’être moins ignorés, ceux des trois premiers sont encore loin de jouir de la même faveur ; et, dans cette période si féconde et si animée, les Pères apostoliques et leur époque ont eu le plus à souffrir, en France du moins, de cette sorte d’indifférence qu’explique d’ailleurs la sévérité naturelle du sujet.
J’ai toujours pensé que les écrits des premiers Pères forment la meilleure apologie de la Religion catholique. Dieu veuille qu’on éprouve à lire ces Leçons le même plaisir que j’ai goûté à les faire. Il n’est pas pour un prêtre de plus douce jouissance que de consacrer son temps et son travail à la défense de notre sainte Mère, l’Église catholique, apostolique et romaine.
Titre Les Pères apostoliques et leur époque
Auteur FREPPEL (Mgr Charles-Emile)
Éditeur LA CAVERNE DU PELERIN (EDITIONS)
Date de parution 04 janv. 2025
Nb de pages 510
EAN 13 9798303742024
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 33
Largeur (en mm) 140
Hauteur (en mm) 216
Poids (en Kg) 0,739

Lu dans Lectures Françaises

Comme pour tous les cours qu’il donna à la Sorbonne au XIXe siècle, Mgr Charles-Émile Freppel déploie une nouvelle fois son érudition au cours de ces vingt et une leçons d’éloquence sacrée. En s’appuyant sur un langage d’une simplicité et d’une profondeur authentiquement chrétiennes, il s’adonne à un exercice critique et apologétique de qualité. L’ouvrage est émaillé de réflexions lumineuses et d’analyses passionnantes sur les premiers siècles de l’Église. On y retrouve les portraits des apôtres finement dressés. La lutte acharnée que les pères apostoliques livrèrent contre le paganisme est habilement retranscrite tout le long de l’ouvrage. Un point d’honneur est mis sur l’étude des textes apocryphes (proto-évangile de saint Jacques le Mineur, Évangile de Nicodème, les Clémentines) dont l’auteur sait apprécier les qualités et dont il cherche néanmoins à déterminer les origines. On lira toujours avec intérêt son appréciation de la question juive, insistant sur ce point capital : l’altération progressive de l’idée messianique au sein du peuple juif qui finit par le corrompre quasi-intégralement
« Ni le gros de la nation, avons-nous dit, ni les grandes sectes juives, n’avaient touchant le règne messianique des idées assez élevées pour accueillir son avènement avec les dispositions convenables. De là cette résistance aveugle que le Sauveur rencontra parmi ceux qu’une éducation divine aurait dû le mieux préparer à reconnaître sa mission. » (p. 106)
Mgr Freppel n’oublie pas pour autant de rappeler l’essentiel, à savoir que c’est la dispersion des juifs qui permit la propagation de la parole évangélique et que la conversion des âmes a bien commencé dans les synagogues.
On trouve déjà, selon Mgr Freppel, la condamnation du libre-examen dans les épitres de saint Ignace d’Antioche. Les thèses rationalistes, mythistes, modernistes qui étaient très à la mode  au XIXe siècle, sont brillamment réfutées. Les pages sur les Actes des Martyrs constituent quant à elles de grands moments de littérature chrétienne. On y trouve de très belles allusions au sujet de saint Polycarpe, sainte Thècle ou encore sainte Blandine. Mgr Freppel ne dissimule d’ailleurs pas son émotion lorsqu’il évoque ces magnifiques héros de la chrétienté.
Le danger du schisme et des hérésies se manifesta très tôt au sein de l’Église. L’auteur flétrit ses fléaux en des termes cinglants et pleins de justesse :
« Remontez à l’origine de chacune de ces scissions, de ces ruptures violentes, vous y trouverez l’infatuation de soi-même, le mépris de la raison générale, la haine de la supériorité, en un mot, l’orgueil (...) Ce qui fait les schismes, c’est le génie en révolte contre l’autorité, le génie impatient de la règle, qui cherche à secouer le frein, qui oublie ou qui ne comprend pas que seule l’humilité peut retenir l’esprit humain dans les limites du vrai et du bien. » (p. 153)
Son approche du stoïcisme, dernier sursaut spirituel d’un paganisme sclérosé, est intéressante. En le comparant au christianisme, l’auteur s’emploie à un exercice salutaire et permet de mieux faire rejaillir les lumières de la foi chrétienne. L’ouvrage se conclue par une apologie de la vraie religion, nous rappelant qu’elle est la base de la civilisation et que c’est elle qui soutient le monde moderne et qui l’empêche de déchoir de son haut degré de civilisation. Pour certains cela est une évidence. Pour beaucoup hélas, ce message est devenu obsolète et sans intérêt. Et c’est tout le drame de notre société actuelle…

I. C.

Vous aimerez aussi