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Capitaine en France - Le temps des écoles - T1

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Référence interne : 124617
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Date de parution : 10 août 2022
Auteur : GAUTIER (Louis-Christian)
Éditeur : DUALPHA (EDITIONS)
Collection : VERITES POUR L´
EAN 13 : 9782353745951
Nb de pages : 490

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Description

Louis-Christian Gautier a écrit ce livre pour que le souvenir reste.
Les officiers de sa génération n'ont pas leurs noms gravés sur "les marbres glorieux".
Ils ont pourtant tenu leur poste aux créneaux du Fort, le désert était rarement ensoleillé et les Tartares ne sont pas venus.
Est-ce leur faute ?
Ne leur doit-on pas au contraire de la reconnaissance pour les avoir "dissuadés" ?
D'ailleurs, certains se prétendent même "vainqueurs de la Guerre Froide" ; l'auteur est plus modeste, mais il a la chance, peut-être unique, de posséder la quasi-totalité de ses lettres de l'époque, conservées par la piété paternelle.
Que leur fils soit Saint-Cyrien était pour ses parents un sujet de fierté : pour eux aussi, il a le devoir de témoigner.
Titre Capitaine en France - Le temps des écoles - T1
Auteur GAUTIER (Louis-Christian)
Éditeur DUALPHA (EDITIONS)
Collection VERITES POUR L´
Date de parution 10 août 2022
Nb de pages 490
EAN 13 9782353745951
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 40
Largeur (en mm) 148
Hauteur (en mm) 210
Poids (en Kg) 1,010

Critique du libraire

Entretien avec Louis-Christian Gautier, propos recueillis par Fabrice Dutilleul pour le Nouveau présent.

« Après le temps des Écoles et le plan de protection de “Points Sensibles”, Chef de Section de Combat motorisée au Poste d’Arta…»

Vous publiez le deuxième tome de Capitaine en France, votre témoignage de « militaire sans guerre », sous-titré Legio Patria Nostra. Il fait suite à celui intitulé Le temps des Écoles, paru en 2022 qui traitait de vos années de formation. Cette fois de quoi s’agit-il ?

Comme le sous-titre le laisse supposer, des trois années où j’ai servi à la Légion Étrangère, choisie à ma sortie de l’École d’Application de l’Infanterie en 1967. Il s’agit de ce qui reste le temps fort de ma carrière militaire. Soit celui passé au Groupement d’Instruction de la Légion Étrangère – 1er Régiment Étranger, puis à la 13° Demi-Brigade de Légion Étrangère.

J’ai été initialement affecté à Corte, au centre de l’« Île de Beauté », comme Chef de Peloton d’Élèves-Gradés. Mes fonctions consistaient à former des Élèves-Caporaux provenant de différents Corps de Troupe de la Légion, en particulier le 2e Régiment Étranger de Parachutistes, également basé en Corse. Outre l’application normale du programme d’instruction, j’ai eu l’occasion de mener un exercice « en vraie grandeur », soit une « Défense de Point Sensible » : celle d’un Centre de Détection de l’Armée de l’Air situé dans le Cap Corse. En effet, nous nous trouvions en mai 1968, et suite aux événements qualifiés par le Président De Gaulle de « chienlit », les autorités gouvernementales ont décidé de faire appliquer le plan de protection de ces « Points Sensibles ».

Et ensuite ?

Cette suite s’est déroulée outre-mer, dans ce qui s’appelait alors Territoire Français des Afars et des Issas (aujourd’hui : République de Djibouti). J’avais demandé cette affectation à la 13° DBLE parce que je pensais que, s’il devait se passer quelque chose, ce serait là. En fait, si l’on excepte le lancer de deux grenades défensives sur la terrasse du restaurant Le Palmier en Zinc (où par hasard je ne me trouvais pas), et qui par miracle n’ont fait que quelques blessés, il ne s’est rien passé… Ce qui ne signifie pas que mon séjour ait été monotone : j’ai failli mourir de soif vers la frontière éthiopienne et suis rentré prématurément en Métropole suite à un saut en parachute qui s’est terminé brutalement. Comme fonctions, j’ai occupé celle d’Officier des Transmissions, à mon corps défendant étant très peu porté sur la technique, mais j’ai réussi à en faire. La période la plus intéressante de ma vie militaire. J’ai été ensuite Chef de Section de Combat motorisée au Poste d’Arta. Mais je ne vais pas vous raconter tout mon livre !

Celui-ci se termine sur votre affectation comme stagiaire dans les Services Spéciaux : l’on peut donc attendre une suite ?

Cette suite justifierait à elle seule l’appellation de « carrière atypique » qui a été la mienne. En effet, ce que j’ai vécu dans les écoles militaires au milieu des années 1960, quelques centaines d’autres Saint-Cyriens de mes Promotions ou de celles qui en étaient proches l’ont vécu aussi : ils auraient pu écrire sensiblement la même chose. Idem pour mon passage à la Légion : nous y sommes arrivés à six, trois de l’École Spéciale Militaire et trois de l’École Militaire Inter-Armes. Les autres auraient pu témoigner comme je l’ai fait ou à peu près.

Mais c’est l’« ensuite » qui n’a, je crois, pas d’équivalent. Ne serait-ce que par ce que je suis le seul (de mon « espèce ») à avoir terminé sa « carrière » comme capitaine « mis à la retraite d’office par limite d’âge du grade ». Ceci après un parcours où j’ai « expérimenté » les différentes positions statutaires de l’officier : activité, hors-cadre, service détaché, disponibilité et enfin retraite et réserve. Tantôt en uniforme, tantôt pas, mais resté toujours militaire dans l’âme.


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