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Gueules cassées - Histoire du preneur d'Ames

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Référence interne : 134094
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Date de parution : 28 mai 2025
Auteur : Christophe HADEVIS
Éditeur : OSMOSE (EDITIONS)
EAN 13 : 9782915641929
Nb de pages : 56

15,17 € 15.17 EUR 15,17 €

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Référence interne: 134094

Description

Le père Louis Lenoir est un prêtre jésuite né le 14 février 1879 à Vendôme (Loir-et-Cher).
 Lorsque la guerre éclate, il est professeur à Marneffe, en Belgique, exilé par les lois anticongrégationistes de la République. Répondant à l'appel aux armes, il rentre en France pour s'engager comme aumônier militaire « afin de mettre Jésus-Christ dans la vie et l'âme de ceux qui allaient se battre ». Souhaitant être au plus près des combattants, il est affecté auprès de la 2e division d'infanterie coloniale. Durant plus de trente mois, il ne cessera d'accompagner sa division sur tous les champs de bataille : en Champagne, dans la Somme et à Salonique. Inlassablement, il n'hésite pas à monter en première ligne ni à multiplier les kilomètres pour venir en aide aux blessés et orienter les âmes de chacun vers « le Bon Dieu », comme il aimait l'appeler. Son message était d'autant mieux accepté par tous qu'il se montrait à la hauteur de ce qu'il exigeait. Un soldat aurait dit du père Louis Lenoir, pour le décrire à sa famille : « Notre aumônier a le diable au corps pour faire aimer le bon Dieu ! ». 

 En novembre 1916, le Père Lenoir rejoint le front d'orient, puis en 1917, les coloniaux montent en ligne à lest de Monastir et s'installent face aux positions bulgares, dominées par le Piton Jaune (1.055 mètres d'altitude). Le 9 mai 1917, alors qu'il s'en va porter secours à des blessés tombés près des lignes ennemis, l'abbé Lenoir prend le risque de se mettre à découvert et se fait faucher par la mitraille bulgare. Sur sa dépouille, deux lettres sont retrouvées. Dans la première, adressée à ses parents, il écrit : « si cette lettre vous parvient, c'est que notre Divin Maître vous aura fait un très grand honneur : après avoir donné à votre fils les grâces de la vocation religieuse et du sacerdoce, Il lui aura donné de mourir en servant à la fois Dieu et la France ». La deuxième lettre est adressée aux hommes de son régiment. « De tout mon cœur de Français, je leur demande de continuer à faire vaillamment leur devoir, à maintenir les traditions d'héroïsme du régiment, à lutter et à souffrir tant qu'il faudra, sans faiblir, pour la délivrance du pays, avec une foi inconfusible dans les destinées de la France », écrit-il. Mort pour au service de la France et de l'Eglise, l'abbé Lenoir a laissé derrière lui un Livre de prières du soldat catholique. « Vous êtes fiers d'être soldats, soldats de la France, soldats de tel régiment dont le drapeau évoque tant de gloire ; soyez plus fiers encore d'être catholiques, c'est-à-dire soldats de Jésus-Christ et de l'Eglise sous le drapeau de la Croix qui rallie tous les élus », y affirme-t-il. « Soyez fiers d'aller à l'Eglise, de prier Dieu, de vous approcher de Lui dans la communion ». 
Titre Gueules cassées - Histoire du preneur d'Ames
Auteur
Éditeur OSMOSE (EDITIONS)
Date de parution
Nb de pages 56
EAN 13 9782915641929
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 10
Largeur (en mm) 235
Hauteur (en mm) 310
Poids (en Kg) 0,570

Critique du libraire

Cette bande dessinée retrace l'épopée héroïque du père Louis Lenoir, prêtre jésuite devenu aumônier militaire durant la Grande Guerre. Comme le souligne Mgr de Romanet dans sa préface, cet homme n'était pas spécialement préparé, mais sa foi et sa fougue lui ont permis d'accomplir une mission extraordinaire. Le récit nous plonge dans les tranchées, aux côtés de ce « preneur d'âmes » qui n'hésitait pas à monter en première ligne pour secourir les blessés et apporter la communion.

L'histoire est celle d'un dévouement total, d'un prêtre qui avait, selon un soldat, « le diable au corps pour faire aimer le bon Dieu ». Son sacrifice ultime, fauché par la mitraille en allant secourir des blessés, est un témoignage bouleversant de charité.

Malheureusement, la forme ne rend pas justice au fond. L'histoire si belle et si forte du père Lenoir méritait un traitement graphique à sa hauteur. On ne peut qu'être déçu par la qualité inégale du dessin et des couleurs, qui manquent de consistance et ne parviennent pas à donner le souffle épique nécessaire. Paresse ou manque de moyens ? Le résultat est un rendez-vous manqué entre un héros magnifique et sa représentation en bande dessinée. Dommage.
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