N°084/085 Août/Sept 1980 - Conférences journée chouanne (J Vaquié, A Figueras)

EDITORIAL Ils étaient tous présents, fidèles au rendez-vous annuel de notre maison, avec tout leur coeur leur amitié, leur détermination et leur foi. Oui, nos amis ne nous avaient pas oubliés et leurs rangs s'étaient grossis de nouveaux militants et de nombreux pieds-noirs, venus parfois de très loin, pour s'associer aux circonstances particulières de cette journée chouanne. En effet, le desservant de notre chapelle poitevine, le Chanoine Bernard, fêtait parmi nous, à Chiré, son jubilé sacerdotal. Cinquante années au service de Dieu, dont la plupart en notre province algérienne. Ce qui expliquait la présence de bon nombre d'anciens paroissiens venus entourer de leur fidèle affection leur ancien vicaire, leur ancien curé ou tout simplement le prêtre qui leur apportait le soutien de la foi au milieu des vicissitudes de ces années de feu que furent les années de l'Algérie française. Messe magnifique dans la simplicité de son cadre campagnard au cours de laquelle le Chanoine Bernard, entouré des jeunes de la Fraternité de la Transfiguration, a retrouvé l'émotion de sa première messe, en 1930. Monsieur l'Abbé Lecareux, Supérieur de la Fraternité et Curé de Mérigny, a rappelé en termes chaleureux et émouvants la carrière exemplaire du jubilaire. Après la messe, un vin d'honneur fut offert par l'Association Saint Hilaire, responsable de la chapelle de l'Immaculée Conception de Poitiers ; ce sont donc d'autres fidèles qui exprimèrent au chanoine leur reconnaissance et leur amitié. Comme chaque année, nous avions voulu réunir de nombreuses personnalités dont la plupart consacrent leur plume à notre combat: Jacques Ploncard d'Assac, Jean Vaquié, Paul Del Pérugia, Henry Coston, André Figueras, Henri Servien, Eric Vatré, Lucien-Jean Bord, Madame Beau de Loménie, Jean-Gilles Malliarakis, Marc Prohom libraire à Nantes, Georges Racineux du "Paysan Biologiste". Les stands de dédicaces ont permis de nombreux contacts avec les auteurs dont il est indispensable de faire connaître les oeuvres, de diffuser au maximum les écrits qui constituent pour nous la seule propagande.