N°093 Janv/Fév 1982 - Roland Gaucher, Jean Dumont, le scoutisme français
Date de parution :
01 févr. 1982
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003450
Nb de pages :
48
Référence interne:
64819
Description
Les principes sur lesquels repose le système sont métaphysiquement faux et ne peuvent engendrer que des malheurs
Je triompherai malgré mes ennemis
- Lecture de Flore Lantana
Madame Gervaisais
Les Mérovingiens, de L-.J. Bord
Titre | N°093 Janv/Fév 1982 - Roland Gaucher, Jean Dumont, le scoutisme français |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 févr. 1982 |
Nb de pages | 48 |
EAN 13 | 00003450 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,070 |
Critique du libraire
CE MONDE QUI MEURT PAR L'HOMME I Le système dominant Nous récitons chaque jour des prières dont nous ne réalisons pas la portée : "Que votre règne arrive" "Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel" Mais qu'est-ce au juste que le règne de Dieu à notre époque et dans l'optique actuelle de l'Eglise ? Est-ce la volonté de Dieu que l'on n'enseigne plus aux enfants son existence ou que l'on tue chaque année des centaines de milliers d'être humains dans le ventre de leur mère, meurtres remboursés par la Sécurité Sociale ? Nous sommes un petit nombre à être scandalisés. Toutes les nations qui ont adhéré au système et qui admettent que l'homme est souverain par nature, que "le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation" (art. ler de la déclaration des droits de l'homme) doivent considérer qu'il n'y a là rien d'illogique. Pourquoi l'homme souverain respecterait-il un décalogue dont il n'est pas l'auteur, une loi morale supérieure émanant d'un être dont il conteste l'existence ? Il est logique que l'homme, souverain absolu, définisse lui-même ses propres droits et élabore ses propres lois. Dans le système, le péché n'existe plus en tant qu'infraction à une règle de morale supérieure, puisque cette règle supérieure est elle-même contestée. Seule, la désobéissance aux lois définies par l'homme, à une époque dét erminée, peut être sanctionnée. Quant à la Sainte Eglise, quant à nos évêques et à nos prêtres, comment pourraient-ils intervenir dans les affaires publiques, puisqu'ils ont adhéré, eux aussi, au système et n'enseignent plus la Royauté sociale de Notre-Seigneur, c'est-à-dire le droit pour Notre-Seigneur de régner non seulement sur les individus, mais sur les sociétés ? A quel titre nos évêques pourraient-ils réprimander ou condamner l'homme souverain ? Ils doivent se contenter de ce que la démocratie souveraine veut bien leur concéder, en la remerciant humblement des concessions qu'elle leur fait, notamment comme prix de leur silence. (...)