N°187 Sept 1992 - Mgr Gamber, la restauration de la culture chrétienne
Date de parution :
01 sept. 1992
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003676
Nb de pages :
32
Référence interne:
64906
Description
Editorial : Mgr Gamber ou la pérennité du combat liturgique, par Jean-Baptiste Geffroy .
Titre | N°187 Sept 1992 - Mgr Gamber, la restauration de la culture chrétienne |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 sept. 1992 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00003676 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) : Mgr Gamber ou la pérennité du combat liturgique : L'actualité religieuse a quelquefois des rebondissements surprenants. Nous avons appris récemment que certaines hautes personnalités de la hiérarchie catholique avaient fait une découverte stupéfiante : la traduction française du Credo, serait douteuse, erronée, voire hérétique ! Cette révélation n'est ni un gag, ni une manoeuvre d'intoxication de quelque "officine tradi", C'est une déclaration du Primat des Gaules Albert Decourtray, cardinal de la Sainte Eglise romaine, qui confiait il y a quelque temps à la revue mensuelle Trente jours que, dans le Credo, la formule "de même nature que le Père" était "ambiguë" et qu'il fallait "non seulement la changer, mais que le temps était aussi venu de réviser toutes les traductions de la réforme liturgique, de revoir tout l'Ordo Missae, sans faire de polémique, mais avec amour de la vérité, parce que toute l'Eglise a besoin d'une meilleure traduction." !!! On sait en effet maintenant que Jacques Maritain, dans une lettre à Paul VI restée secrète, avait jugé que cette traduction du Credo était "purement et simplement inadmissible et même strictement hérétique". Il semble pourtant que Paul VI n'y ait pas donné suite. En conséquence, depuis près de vingt-cinq ans, des millions de catholiques francophones se sont vus imposer une formule qui, étant censée traduire l'expression consubstantialem Patris, leur fait dire que Jésus-Christ est de même nature que le Père. Une traduction-trahison que les catholiques de tradition ont toujours rejeté.