N°305/306 Juil/Août 2002 - Cristeros Croisés du XXème siècle
Date de parution :
01 août 2002
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
0000241200009
Nb de pages :
64
Référence interne:
64995
Description
Titre | N°305/306 Juil/Août 2002 - Cristeros Croisés du XXème siècle |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 août 2002 |
Nb de pages | 64 |
EAN 13 | 0000241200009 |
Épaisseur (en mm) | 4 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,100 |
Critique du libraire
L´histoire du soulèvement des populations catholiques au Mexique en 1926-1932 contre le gouvernement républicain, sectaire et franc-maçon (il fut l´équivalent de celui des Vendéens en France et des Carlistes en Espagne). Ce mouvement, que ses adversaires se sont toujours ingéniés à étouffer, a entraîné derrière lui des dizaines de milliers d´insurgés. Avant-Propos Le mouvement des Cristeros, pratiquement inconnu dans les milieux catholiques, conserve une parenté sans pareille avec les guerres contre-révolutionnaires européennes. Le processus révolutionnaire, nous l'avons indiqué plusieurs fois dans cette revue, s'accomplit de manière mécanique. Pratiquement, toutes les révolutions ont obéi au même processus, essayant de tout soumettre à l'Etat, et spécialement l'Eglise. La Révolution mexicaine a suivi les mêmes voies. Des gouvernements mexicains successifs ont tenté d'annihiler l'Eglise catholique, à coups de lois chaque fois un peu plus oppressives. Face à la révolution, le peuple catholique du Mexique s'est dressé en armes au cri de : "Vive le Christ Roi ! Vive la Vierge de Guadalupe !" La guerre des Cristeros fut une manifestation de la vitalité hispanique. Face à l'Etat centralisateur et révolutionnaire, face à la modernité opprimant les humbles, face à l'impérialisme américain, et sa politique de protestantisation de la société et de l'économie, le peuple mexicain se souleva. Sa motivation ne fut pas seulement celle d'une guerre défensive mais aussi un mouvement de franches aspirations sociales et de transformations politiques. Seule la trahison, comme tant de fois, parvint à éteindre un incendie qui fut à deux doigts de changer l'histoire du Mexique. Aujourd'hui, notre mémoire les rejoint. Mais notre souvenir n'est pas nostalgique, c'est un souvenir d'admiration, pour trouver en lui des références, afin de construire la civilisation de l'Amour, car notre lutte n'est pas utopique mais bien réelle.