N°371/372 Janv/Fév 2008 - Voltaire ou le bréviaire de la haine
Date de parution :
01 févr. 2008
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00105632
Nb de pages :
64
Référence interne:
65053
Description
Titre | N°371/372 Janv/Fév 2008 - Voltaire ou le bréviaire de la haine |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 févr. 2008 |
Nb de pages | 64 |
EAN 13 | 00105632 |
Épaisseur (en mm) | 4 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,090 |
Critique du libraire
Un rappel nécessaire La multiplication des querelles contradictoires nous incite à republier ce texte rédigé par J. Meunier et publié en 1974 ! Nos difficultés sont toujours les mêmes et devant les divergences, il n'est pas question de se taire mais en même temps, il est exclu de considérer le voisin comme étant l'ennemi principal. J.A. Il n'est pas un mois, pas une semaine, qu'un livre, une publication, un tract émanant de groupements traditionalistes ou politiquement amis, s'attaque à d'autres de nos amis, au prochain le plus proche. Notre position de rédacteurs et d'éditeurs devient intenable devant les sollicitations permanentes d'avoir à prendre parti dans ces querelles. Nos lecteurs doivent savoir que nous avons choisi de n'intervenir en aucun cas dans ces disputes et ces divisions. Nous avons choisi le silence qui ne constitue ni une fuite, ni la neutralité. Il est des invectives publiques, des styles et des calomnies qui déshonorent leurs auteurs ; le ridicule de certains écrits, leur forme et leur délire devraient suffire à décourager tout lecteur sensé, et à ce niveau, parler de tels écrits pour les stigmatiser équivaut à rentrer dans le jeu de leurs auteurs pour leur assurer publicité et diffusion : nous nous refusons à cela. Quant aux controverses théologiques ou liturgiques elles sont nécessaires, voire salutaires, mais si elles sont entachées de querelles de personnes, nous ne voulons pas y entrer. Les divisions entre groupes politiques de même inspiration philosophique nous peinent autant et nous avons trop d'amis dans chaque camp pour être tentés de faire mal à tous. On jugera notre altitude durement peut-être ; c'est un risque que nous prenons. Qu'on ne s'attende pas à nous voir entrer dans le jeu désastreux de la délation, de la publication de lettres personnelles ou de la supposition calomnieuse. Même si nous étions mis en cause par tel ou tel, nous choisissons par avance de prévenir nos amis que nous ne répondrons pas, afin qu'ils n'en soient pas étonnés. Nous sommes persuadés que dans le temps présent, et compte tenu de la comptabilité des haines que l'Ennemi tient avec une satisfaction évidente, notre position qui consiste à refuser obstinément de prendre parti, sera comprise par tous, et incitera peut-être les meilleurs à choisir aussi le silence volontaire, lequel réduit à néant les amateurs de publicité tapageuse, et grandit ceux qui n'ont rien à craindre du jugement de l'Histoire. La rédaction de Lecture et Tradition (n°31, novembre-décembre 1974)