Les corps célestes dans la philosophie de saint Thomas d´Aquin
Date de parution :
01 janv. 1963
Auteur :
LITT (Rd Père Thomas)
Éditeur :
SAINT REMI (EDITIONS) ESR
EAN 13 :
9782845195486
Nb de pages :
408
Référence interne:
120234
Description
- Un philosophe doit se garder de deux sortes d'aveuglement : le premier, naïf, qui le porterait à croire que S. Thomas retenait comme définitive la cosmologie antique ou médiévale ; le second, niais celui-là, qui le mettrait à la remorque du scientisme contemporain, dans les allées de l'immense cimetière des théories qui s'enterrent les unes les autres.
- L'expression corpora cæleste (corpora cælestia au pluriel) revient 770 fois dans l'oeuvre de Saint Thomas. C'est dire combien cette référence est précieuse pour le Docteur Angélique : retenons avec lui que les corps célestes n'ont pas à passer de la puissance à l'acte, de l'imperfection à la perfection : ils sont exemplaires car non-déchus, exemplaires encore de l'idée de Cause Supérieure, de grandeur et de beauté majestueuse et surtout d'incorruptibilité comme celle de notre âme.
- "Et quia corruptio et generatio sunt ex contrariis, sequitur quod secundum suam naturam corpus caeleste sit incorruptibile, elementa vero sunt corruptibilia" (Puisque la corruption et la génération supposent la contrariété, il s'ensuit que le corps céleste est naturellement incorruptible et que les éléments sont corruptibles) ; le même lien de consécution entre corruptibilité et contrariété est affirmé.
- On se souviendra de quelques vérités (certitudes non seulement de fide, mais physiques, métaphysiques et théologiques) : que d'abord quelque chose EST, secondement, particulièrement ici, l'impossibilité du VIDE, impossibilité telle que d'un corps céleste à l'autre il y a quelque chose de réel qui se nomme l'éther, qui permet et explique précisément cette distance ou ce parcours d'un corps jusqu'à un autre (Physique, 9 à 14). Ici Saint Thomas n'est pas contredit par la science moderne, au contraire, il la devance.
- L'expression corpora cæleste (corpora cælestia au pluriel) revient 770 fois dans l'oeuvre de Saint Thomas. C'est dire combien cette référence est précieuse pour le Docteur Angélique : retenons avec lui que les corps célestes n'ont pas à passer de la puissance à l'acte, de l'imperfection à la perfection : ils sont exemplaires car non-déchus, exemplaires encore de l'idée de Cause Supérieure, de grandeur et de beauté majestueuse et surtout d'incorruptibilité comme celle de notre âme.
- "Et quia corruptio et generatio sunt ex contrariis, sequitur quod secundum suam naturam corpus caeleste sit incorruptibile, elementa vero sunt corruptibilia" (Puisque la corruption et la génération supposent la contrariété, il s'ensuit que le corps céleste est naturellement incorruptible et que les éléments sont corruptibles) ; le même lien de consécution entre corruptibilité et contrariété est affirmé.
- On se souviendra de quelques vérités (certitudes non seulement de fide, mais physiques, métaphysiques et théologiques) : que d'abord quelque chose EST, secondement, particulièrement ici, l'impossibilité du VIDE, impossibilité telle que d'un corps céleste à l'autre il y a quelque chose de réel qui se nomme l'éther, qui permet et explique précisément cette distance ou ce parcours d'un corps jusqu'à un autre (Physique, 9 à 14). Ici Saint Thomas n'est pas contredit par la science moderne, au contraire, il la devance.
Titre | Les corps célestes dans la philosophie de saint Thomas d´Aquin |
Auteur | LITT (Rd Père Thomas) |
Éditeur | SAINT REMI (EDITIONS) ESR |
Date de parution | 01 janv. 1963 |
Nb de pages | 408 |
EAN 13 | 9782845195486 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 145 |
Hauteur (en mm) | 205 |
Poids (en Kg) | 0,530 |
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