Se rendre au contenu

Léon Degrelle

https://www.chire.fr/web/image/product.template/449684/image_1920?unique=2d749f1
Référence interne : 1288247
(0 avis)

Date de parution : 20 févr. 2025
Auteur : SAENEN (Frédéric)
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262094669
Nb de pages : 368

22,75 € 22.75 EUR 22,75 €

24,00 €

Pas disponible à la vente

Cette combinaison n'existe pas.

Conditions générales
Garantie satisfait ou remboursé de 30 jours
Expédition : 2-3 jours ouvrables


Référence interne: 1288247

Description

Vérités et légendes du "Führex". Jusqu'à sa mort, Léon Degrelle (1906-1994), chef du mouvement fascisant Rex, créateur de la légion SS Wallonie et ultime dirigeant national-socialiste européen, a représenté pour l'extrême droite l'icône auprès de laquelle il fallait se faire adouber, à l'occasion d'un "pèlerinage" en Espagne où il s'était réfugié en 1945. Cette première biographie grand public, sans a priori et sans complaisance, brosse le portrait d'un homme aux multiples facettes, caractéristique du "siècle des extrêmes" : gamin ardennais et étudiant en droit farceur ; catholique et monarchiste de conviction ; journaliste, et patron de presse novateur ; tribun, "collabo" et soldat sur le front de l'Est face à l'Armée rouge ; "ami de Tintin", ou plutôt d'Hergé, défenseur d'Hitler et partisan du négationniste Faurisson. L'ouvrage s'appuie sur une incroyable masse d'écrits : les siens, pamphlets, souvenirs et innombrables interviews, sans oublier la presse de son temps, notamment celle qu'il a lancée.
Titre Léon Degrelle
Auteur SAENEN (Frédéric)
Éditeur PERRIN (EDITIONS)
Date de parution 20 févr. 2025
Nb de pages 368
EAN 13 9782262094669
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 30
Largeur (en mm) 240
Hauteur (en mm) 155
Poids (en Kg) 0,370


55ᵉˢ Journées Chouannes : 

Réservez votre weekend du 6-7 septembre

Le livre au service de la France et de la Chrétienté

+ de 100 auteurs et 15 conférenciers !

Tout savoir sur les Journées Chouannes


Critique du libraire

Un ouvrage consacré à Degrelle publié chez un grand éditeur… On pouvait s’attendre à un éreintage en règle. Il n’en est rien. Certes, l’auteur n’est pas du tout un inconditionnel du « beau Léon », tour à tour chef du mouvement Rex, porte-drapeau de la légion Wallonie, et si longtemps vétéran et légende vivante de la « Grande Europe » rêvée à l’ombre de la Swastika.

Face à cette légende, façonnée de ses propres mains par Degrelle, avec la faconde et l’aplomb qu’on lui connaît, s’est dressée une contre-légende qui va jusqu’à lui dénier ses états de service au combat. Il était donc nécessaire qu’un historien se penchât sur le dossier Degrelle sans préjugé.

C’est l’entreprise que Frédéric Saens a voulu mener à bien. Y est-il parvenu ? En tous les cas, la valeur documentaire de son travail paraît indéniable.

Lu dans Lectures Françaises

Né en 1906 à Bouillon, en Belgique, au pied de la forteresse du légendaire duc Godefroy, Léon Degrelle n’aura de cesse à son tour que de se forger un destin. Issu d’un milieu profondément religieux, il trace d’abord son sillon au sein de la jeunesse étudiante catholique : d’abord à Namur, puis à Louvain. Il y délaisse peu à peu ses études, tout emporté qu’il est par ses indéniables talents de meneur d’hommes.
Mais le jeune Degrelle se sent assez vite à l’étroit et transforme les éditions Christus-Rex de l’Action catholique de la jeunesse belge, éditions dont il est directeur, en machine de guerre éditoriale puis en mouvement politique émancipé de la hiérarchie ecclésiastique. Degrelle se révèle tribun du peuple, soulève les enthousiasmes et menace, tonitruant, de culbuter le « compromis à la belge » entre les partis, en ne manquant pas de cibler les personnalités les plus discutables du puissant Parti catholique. En rupture de ban avec « l’établissement » et crossés par l’archevêque de Malines, Degrelle et le mouvement Rex se radicalisent à grande vitesse et se laissent emporter par le grand vent du « romantisme fasciste ».
Au lendemain de la défaite de 1940, dans une Belgique vaincue et occupée, il ne parvient pas à se hisser au pouvoir, mais rebondit spectaculairement en devenant le porte-drapeau de la Légion Wallonie : les volontaires francophones sur le front de l’Est contre le bolchévisme. Nouveau chef de croisade improvisé, il paye de sa personne en première ligne, récolte la croix de fer et promet aux siens la résurrection de la Bourgogne de Charles le Téméraire, avant de se rêver, lui et les Wallons, Germains d’expression française, occupant toute leur place au sein de la nouvelle Europe, ou réincorporés au sein du Reich. En attendant, ils sont tout bonnement versés dans la Waffen-SS.
En mai 1945, alors que le Reich achève de s’effondrer, il se réfugie en Espagne, au terme d’une sensationnelle équipée en avion qui le mène, par-dessus les territoires libérés, d’Oslo à la baie de Saint-Sébastien : « La dernière croix gammée qu’on ait vue sur l’Europe, ce fut la nôtre », écrira-t-il.
C’est sous le soleil d’Espagne que Degrelle poursuivra son existence, écrivain, vétéran et légende vivante de la « Grande Europe » fantasmée à l’ombre de la Swastika.
Face à cette même légende, façonnée de ses propres mains par Degrelle, avec la faconde et l’aplomb qu’on lui connaît, s’est dressée une contre-légende qui va jusqu’à lui dénier ses états de service au combat. Il était nécessaire qu’un historien se penchât sur le dossier Degrelle sans préjugé.
C’est l’entreprise que Frédéric Saenen a voulu mener à bien. Y est-il parvenu ? En tous les cas, la valeur documentaire de son travail paraît indéniable.

Vincent CHABROL
Vous aimerez aussi