ÉDITORIAL : Le docteur Xavier Dor s'est éteint le 4 avril dernier, dans un hôpital parisien, emporté par la maladie du coronavirus, à l'âge de 91 ans (il était né le 30 janvier 1929, à Marseille). À vue humaine, c'est pour nous une immense perte, tant il avait consacré une grande partie de sa vie à lutter contre l'horreur que représente l'avortement dit « légalisé » (!). Mais c'est en même temps un grand réconfort pour nous tous, étant persuadés que, désormais, il intercédera de façon très efficace, directement auprès de la Vierge Marie (lui qui ne s'est jamais séparé de son chapelet) pour nous aider sur terre à poursuivre le combat qu'il avait engagé contre l'infernal démon, manifestement animateur de ces ignobles procédés. Nous lui rendons aujourd'hui l'hommage qui lui est dû, par l'intermédiaire de quatre de ses amis très chers, les docteurs Philippe Piloquet et Jean-Pierre Dickès, Jeanne Smits et Jean-Pierre Maugendre. Un cinquième est malheureusement absent, le docteur Luc Perrel, mort en octobre 2017. Nous avons estimé légitime de lui donner la parole à titre posthume en reproduisant un extrait de l'article qu'il avait rédigé (dans notre n° 67, en novembre 2016) pour présenter le livre de son ami, Le Crime contre Dieu (que les Éditions de Chiré venaient de rééditer), dont nous donnons également un résumé de son contenu. Il nous a paru également indispensable de reproduire une partie des propos de Xavier Dor lui-même qui figurent en conclusion de son ouvrage. Pour notre part, nous l'avions rencontré à plusieurs reprises et ne pouvons que rappeler ce que nous disions en conclusion de notre éditorial du n° 67 : Il était « un homme hors du commun, intransigeant, inflexible sur les principes auxquels il ne faut pas déroger, mais d'une admirable bonté d'âme qui se manifestait avec autant de charité que de bienveillance. Nous devons le saluer avec respect et nous incliner avec déférence devant ce "grand monsieur". Nous avons tant à recevoir de lui pour nous aider à élever notre pauvre nature humaine qui a trop tendance à ne rester que terre à terre ! ». Adieu, cher Xavier Dor. Que Dieu vous accueille sans délai auprès de lui pour recevoir la récompense éternelle que vous avez, ô combien, méritée ! Jérôme SEGUIN