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N° 110 (nouvelle série), juin 2020 : La Nouvelle messe 50 ans après. Nécessité de la fidélité à la Messe de toujours

Référence : 114001
Date de parution : 22 mai 2020
EAN 13 : 0000001140019
Nb de pages : 32
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Description
SOMMAIRE : 

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- La Nouvelle messe, cinquante ans après. Chronique de l'après-Concile, de Louis Salleron (par J. S.) (p. 1)
- La Messe de toujours. « Le trésor caché », de Mgr Marcel Lefebvre (par J. S.) (p. 10)
- Pour l'honneur de la Sainte Église (par Joseph Rabany) (p. 13)
- Scouts virtuels ? (Le phénomène « Facebook ») (par Laurent Cazaumayou) (p. 16)
- Michel Perrin, gentilhomme des lettres, de Remi Perrin (par J. S.) (p. 21)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 25) 
Avec saint Jacques vers Compostelle (de Jean-Louis Picoche) - Légendes dorées de saint Nicolas (de Jacques Michel) - Petit Paillon (de Bruno Saint-Hill) - Contes de la Bûcheronne (d'Henri Pourrat).
- Henri Massis. 50e anniversaire de sa mort (1886-1970) (par Louis Gravêthe) (p. 27)
- Nos éphémérides (par Vincent Chabrol) (p. 31) 
Critique du libraire
ÉDITORIAL : Deux grands ecclésiastiques ont activement contribué, au XIXe siècle, à la renaissance de la religion catholique, après les tourments de la révolution et les premiers ébranlements du libéralisme : Monseigneur Pie (évêque de Poitiers, pendant 30 ans) et Dom Guéranger (restaurateur de l'ordre de Saint Benoît, à Solesmes). Dans leurs œuvres respectives considérables, nous relevons les deux considérations suivantes : « Le cœur du prêtre sacrificateur est le foyer vers lequel tout converge, où tous les rayons se rassemblent en un faisceau pour se refléter vers Dieu. Et des mains du prêtre sacrificateur partent ensuite toutes les grâces, tous les dons, toutes les influences qui opèrent le salut de la créature » (Mgr Pie, « Entretien avec le clergé diocésain sur les qualités du zèle sacerdotal », 1853). « Pendant plus de mille ans, voyons-nous que l'Église qui prie dans ses temples sept fois le jour et encore au milieu de la nuit, ne priait point seule. Les peuples lui faisaient compagnie, et se nourrissaient avec délices de la manne cachée sous les paroles et les mystères de la divine Liturgie » (Dom Guéranger, Préface générale à « L'Année liturgique »). Au regard de tels propos, nous sommes effondrés de constater dans quel état de déliquescence a sombré la liturgie contemporaine. Pourquoi ? Comment ? De quelle façon ? Pour quelles raisons le trésor qu'est le saint sacrifice de la messe a-t-il été dilapidé en si peu de temps, depuis la clôture des décrets issus du concile Vatican II ? Dans un livre implacable, Louis Salleron (1) (pages 1 à 10) donne les réponses à ces questions, en s'appuyant sur une argumentation sans réplique et traite des aberrations contemporaines, « avec tact, force, perspicacité et charité (...) Cet ouvrage est une contribution remarquable à l'histoire de la liturgie et de l'Église », est-il écrit dans sa présentation. Ce livre est donc absolument indispensable à toute personne qui pourrait encore succomber à la séduction des sirènes qui chantent les mirages de la « validité » de la nouvelle messe, qui est l'antinomie intégrale des paroles de Mgr Pie et Dom Guéranger. * Nous avons estimé, par ailleurs nécessaire d'honorer la mémoire d'Henri Massis pour commémorer le cinquantenaire de sa mort (pages 27 à 30). En cette circonstance, son ami Xavier Vallat avait salué sa figure « mise au service de Dieu et de la Patrie, avec une ardeur désintéressée dont la vie nous offre peu d'exemples » (Cahiers Charles Maurras, n° 34, 1970). Jérôme SEGUIN 1 - NDLR : Les Éditions de Chiré rééditeront fin août son livre Libéralisme et socialisme, paru en 1977 aux Éditions C.L.C. Voir la présentation de cet ouvrage en page 12.