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N° 121 (nouvelle série), mai 2021 : Notre-Dame de Pontmain et les maillons de la Chaîne d´Or - Entretien avec Élise Humbert

Référence : 118106
Date de parution : 24 mai 2021
EAN 13 : 0000001181067
Nb de pages : 32
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Description
SOMMAIRE :  

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Notre-Dame de Pontmain et les maillons de la Chaîne d'Or. Entretien avec Élise Humbert (p. 2)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 17) 
Camino. En avant Gribouille ! (de Marie Bertiaux) - Contes fantastiques des Carpathes (de Suzana Guinart Miron) - Saints de France, tome VIII (de Mauricette Vial-Andru) - Des jeux pour apprendre les tables de multiplication (de Céline Monchoux) - Des jeux de logique (de Christian Redouté).
- Succession de France et règle de nationalité (Le droit royal historique français face à l'orléanisme), de Guy Augé (par Jérôme Seguin) (p. 19) 
L'orléanisme ne peut arguer d'aucune prétention (p. 21) - L'argumentation de Guy Augé est implacable (p. 23) - Tergiversations et louvoiements orléanistes (p. 25) - Inconséquences du comte de Paris (p. 27).
Critique du libraire
ÉDITORIAL : Nous avons donné à l'éditorial du numéro de mai de Lectures françaises (n° 769) le titre de « Stupide XIXe siècle ». Nous n'hésitons pas à reprendre le même thème pour cette livraison de Lecture et Tradition, puisque les deux principaux articles qui le composent ont trait à la même époque : l'apparition et le message de la Vierge Marie à Pontmain (en 1871 à la suite de la cuisante défaite de la France devant les armées prussiennes) et les épisodes « fratricides » de l'affaire du « Drapeau blanc » autour du comte de Chambord, dans l'éventualité d'une restauration monarchique après l'instauration de la IIIe République. Nous allons, une fois encore, exprimer de sévères critiques à l'encontre de l'histoire de ce siècle et en particulier contre son personnage le plus « éminent », Napoléon, dont est célébré avec faste et honneurs le 200e anniversaire de la mort (1821), en oubliant, curieusement de rappeler qu'il nous paraît extravagant de délivrer tant de mérites à cet individu à qui il a suffi de 15 années (1799-1814) pour fracasser un édifice exceptionnel, plus que millénaire, celui de la France, bâtie en treize siècles (496 à 1789) par la succession légitime de ses rois ! Nous ne devons pas nous leurrer, la France est morte, ou du moins moribonde, depuis 1789 et, sauf manifestation d'un miracle, elle ne s'en remettra jamais, tant le mal a profondément pénétré jusqu'à ses entrailles : regardez comment, en deux siècles, les énergies se sont étiolées, les déterminations se sont assoupies. Devant un tel constat, nous suggérons de donner à cette époque le nom de « Siècle de la Sainte Vierge » qui avait bien constaté le point avancé des menaces qui pesaient sur la « Fille aînée de l'Église » et le fit savoir en adressant plusieurs messages pour tenter de réveiller les torpeurs : à Catherine Labouré (rue du Bac, à Paris, en 1830), à La Salette (1846), à Lourdes (1858) et à Pontmain (1871), soit à un rythme pratiquement décennal. Mais pour quel résultat ? Il est bien évident que la révolution de 1789 et son clone Bonaparte, devenu Napoléon, ont mis la France et l'Europe à feu et à sang, sous l'influence du maléfice de Lucifer et de ses suppôts terrestres, et qu'il semble, aujourd'hui, bien improbable, à seule vue humaine, qu'elle s'en relève ! Dans la préface du livre d'Élise Humbert, Notre-Dame de Pontmain, M. l'abbé Castelain rappelle la vocation mariale de la France : « La Madone de Pontmain a apporté une solution qui était inespérée, à vue humaine, à cette époque ; elle le fera encore pour la nôtre ». C'est bien entendu tout ce que nous pouvons espérer et souhaiter, mais cela fait 150 ans que nous attendons que la Vierge « apporte sa solution », qui n'est, hélas, toujours pas réalisée, pour la bonne raison que les hommes n'en veulent pas ! Jérôme SEGUIN