N°194 Avril 1993 - Robert Hugh Benson 90ème anniversaire de sa conversion
Date de parution :
01 avr. 1993
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003680
Nb de pages :
16
Référence interne:
64912
Description
Quand brille la lumière invisible, par Michel Desforges
Consolatrix afflictorum de Robert Hug Benson ( Nouvelle traduite de l'anglais par Michel Desforges)
Le Maître de la Terre, par Christian Lagrave
Bibliographie
La Contre-Encyclopédie (notices rédigées par Michel Desforges)
- Benson (Robert Hugh)
- Le Maître de la Terre
Titre | N°194 Avril 1993 - Robert Hugh Benson 90ème anniversaire de sa conversion |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 avr. 1993 |
Nb de pages | 16 |
EAN 13 | 00003680 |
Épaisseur (en mm) | 2 |
Largeur (en mm) | 152 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Premier chapitre (extrait) : L'année même de sa conversion, en 1903, Robert Hugh Benson publie La Lumière Invisible, son premier ouvrage, dont la rédaction a débuté durant l'été 1902. Et ce recueil de contes mystiques, en partie dû à l'étrange attraction qu'exerçaient sur lui les histoires allégoriques qui composent La Colline de Détresse, un livre que son frère Arthur avait ébauché dès 1901, révèle bien l'état d'esprit dans lequel il se trouvait alors. Le narrateur est en effet un homme d'Eglise que Benson appelle "prêtre" sans préciser s'il s'agit d'un anglican ou d'un catholique. Il avouera plus tard dans ses Confessions d'un Converti (1913) que cette ambiguïté voulue trahissait nettement son manque de confiance en l'Eglise anglicane. La déduction que Rome avait déjà supplanté Canterbury dans son coeur sera laissée à l'appréciation de chacun. La Lumière Invisible est une série de cas surnaturels racontés par un vieux prêtre dont le pouvoir de vision est par moments si absolu que le monde spirituel lui apparaît alors "aussi visible que ce que nous appelons le monde naturel", à tel point qu'il a "l'impression de voir et de toucher la grande main protectrice" qui le guide à travers l'existence. Ces "miracles" et ces "prodiges" sont la matière même du livre : Devant la grille d'entrée illustre une intervention éblouissante de la miséricorde divine en face d'une grande douleur, Poena Damni figure le masque de la damnation sur le visage d'un homme qui dévoile sa perversité au cours d'une conversation, et Le voyageur évoque la plainte des remords sans espoir qu'un des assassins de Thomas Becket vient gémir à la grille d'un confessionnal le jour anniversaire de son forfait. (extrait du premier chapitre) Michel Desforges.