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Rien de grave

Référence : 1857
2 avis
Date de parution : 1 mars 2006
Éditeur : CLOVIS (EDITIONS)
EAN 13 : 9782912642882
Nb de pages : 176
18.00
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Description
"L'hiver était particulièrement rigoureux à Paris, et j'appréciais de passer cette soirée entre amis dans le douillet appartement "cosy", dirait mon assistante - de mon vieil ami Jean-François Duterron.
"Je m'affalai littéralement dans le confortable fauteuil anglais qui me tendait les bras, et tombai avec soulagement veste et cravate. La journée avait été pénible. Pourtant, mon travail me plaisait toujours autant.
"Le recrutement est une activité passionnante. J'aime chercher la perle rare, réussir à percer à jour en quelques minutes d'entretien les désirs cachés de mes interlocuteurs, détecter leurs failles et leurs faiblesses sans éveiller leurs soupçons.
"Il y a néanmoins des jours de découragement. Le marché des cadres français nous paraît alors peuplé d'incapables, et l'on raccrocherait volontiers au nez de plus d'un chef d'entreprise réclamant, que dis-je, exigeant le mouton à cinq pattes... 
Gabrielle Cluxel, née en 1971, a fait des études supérieures de gestion et de finances, au cours desquelles elle a été élue dans le cadre du syndicalisme étudiant. Ses diplômes en poche, elle intègre un cabinet de recrutement anglo-saxon ; avant de bifurquer vers l'enseignement, puis de se consacrer à l'écriture. Ce recueil de nouvelles, tendres, grinçantes ou humoristiques, est son deuxième ouvrage.
TitreRien de grave
Auteur CLUZEL (Gabrielle)
ÉditeurCLOVIS (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2006
Nb de pages176
EAN 139782912642882
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.23
Critique du libraire
Un recueil de nouvelles d´un jeune auteur dont la pensée se fixe sur tous les événements quotidiens et sont traités avec humour.
Les avis clients
L'adieu au féminisme
5/5 Les 4 vérités n 1039 15 avril 2016 p 8
J'ai découvert Gabrielle Cluzel, voici une quinzaine d'années, en recevant en service de presse un recueil de nouvelles intitulé « Rien de grave ». Pour être franc, le titre n'étant pas spécialement explicite et le nom de l'auteur de ne me disant rien, je m'apprêtais à opérer un « classement vertical ». Mais, machinalement, j'ai tout de même feuilleté pour me faire une idée. Et j'avoue que j'ai été séduit par le style et par l'humour, un tantinet décalé comme dirait Audiard — alliés aux idées d'une « fieffée réactionnaire » ! Moyennant quoi, je me suis trouvé « contraint » de reprendre le recueil au début et de ne plus le lâcher avant de l'avoir terminé... Depuis, je lis, irrégulièrement, des articles de cette excellente chroniqueuse, sur « Boulevard Voltaire », dans « Monde et Vie » ou dans « Famille chrétienne ». Et je constate avec joie que certains font mouche, comme le truculent « Méfiez-vous de la France bien élevée ! », admirable illustration du mouvement opposé à la loi Taubira. Car Gabrielle Cluzel n'est pas simplement une chroniqueuse légère, qui joue si bien son propre personnage de mère de famille débordée. Elle est aussi une des meilleures plumes de la droite française. De cette droite qui assume,qui dit tranquillement, mais fermement, qu'elle veut refermer la parenthèse de 1968. De cette « droite hors les murs », comme dirait Patrick Buisson, ou de cette « droite qu'on aime » comme dirait « Valeurs actuelles »... Cette droite conservatrice socialement et moralement, attachée à l'autorité, aux libertés économiques, à la famille... Cette droite détestée par les bobos, qui n'a guère de représentant dans la caste politico-médiatique, mais qui représente notre pauvre pays. <p align="right">Guillaume de Thieulloy <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
Classique... Terriblement classique.
1/5 André Flamand.
Certes on ne peut que se réjouir de voir un certain bon sens intellectuel revenir dans le domaine social et celui des mœurs, mais il est plus que regrettable que des conservateurs qui se prétendent tels, jouent le jeu ne serait-ce que du vocabulaire politique actuel. Les Français ne parlent que de gauche et de droite ! Mais enfin, la politique française, ce n'est pas cela ! Il n'y a ni gauche ni droite, il n'y a que le suffrage universel maçonnique qui sert à contenir toute cette masse cérébralement inerte, dans des cercles fermés ou poreux (selon les nécessités), afin de les empêcher de lever le nez sur une réalité intangible et nécessaire à ce pays : la royauté. Il est navrant de voir des "bien-pensants" donner l'impression qu'ils voient en une droite même occultée, une quelconque réalité salvatrice. C'est...tragique.