" Un avatar religieux ". .----. La comédie du diable :
La désinformation autour du satanisme .
La vérité du démon et de son influence, la doctrine catholique depuis ses plus
antiques origines. On lira donc avec profit l’ouvrage publié par les éditions D.F.T. et
réunissant quatre textes majeurs, ceux du chanoine Auguste Saudreau (1909), du
Père Dominic Szymanski (1975), de dom Gabriel Amorth (2001), suivis du rituel
d’exorcisme de Léon III et d’une bibliographie.
En abordant le phénomène sous
l’angle des neurosciences, un petit livre du docteur Nghiem arrache les différents
masques empruntés par le satanisme au gré des âges et des civilisations : « Des temps
modernes date la suppression de la transcendance, derrière une façade de
respectabilité, de bonté et même d’amour pour l’humanité, la démocratie satanique
par principe encourage le massacre des innocents par l’avortement ou l’euthanasie
d’êtres légalement décrétés indignes de vivre : malades, juifs, Vendéens, bourgeois,
aristocrates, et gens ne pensant pas comme la majorité… » Pour lui, Satan est l’ange
déchu par excellence, et donc un avatar religieux avec ses rites et des dogmes.
[ Bernoît Mancheron dans Fideliter de juin 2006 ]
Fideliter . - 22/10/2020
La Révolution a mis l’homme à la place de Dieu ! .----. Que l’ange déchu poursuive son œuvre destructrice ou de détournement des âmes est
très clair. Qu’est-ce que le satanisme sinon cette mise en relation de l’homme avec le
diable ? Le Dr Nghiem l’étudie comme « fait de société » dans un ouvrage de peu de
pages, mais particulièrement denses. Et qui dit satanisme dit hostilité à Dieu. Nous
ne pouvons que conseiller la lecture de cet ouvrage qui éclaire bien des phénomènes
de notre récent passé et cette phrase est particulièrement révélatrice : « … les
massacres de masse ne peuvent se produire que sous l’impulsion des idéologies
matérialistes qui méprisent la personne humaine. » Ou encore celle-ci : « Les
intellectuels de tous les temps sont toujours tentés par le totalitarisme par simple
mépris pour le peuple ignorant." »La mode depuis deux siècles est de ne « croire »
qu’au matérialisme, note l’auteur, et cela correspond très bien au monde sans Dieu
qui nous est prêché, présenté par les pouvoirs publics qui ne peuvent avoir aucune
référence « transcendantale ».
La Révolution a mis l’homme à la place de Dieu et le Dr Nghiem aurait pu citer ces
lignes de Mgr Gaume : « Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et
dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits
de l’homme sans sanci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et
social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné
et l’homme à sa place (l’homme devenant à lui-même sa fin). Voilà pourquoi je
m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement… »
Le Dr Nghiem, en quelques chapitres, nous offre une foule de réflexions. Il évoque
notamment la foi et les stigmates : « On en connaît environ trois cents cas chez les
femmes et moins de dix chez les hommes, écrit-il, dont le dernier fut Padre Pio. Les
psychiatres ont parlé de puissance cérébrale psychosomatique : ce qui n’explique
rien. Cependant il est certain que la croyance et la foi dans la méditation, les
dévotions, la liturgie, etc., peuvent exercer une influence considérable sur l’équilibre
mental des hommes. Il est donc irresponsable de vouloir les réformer à tort et à
travers ! »
« Satan, comme toutes les divinités, doit rester éternellement immuable. Ce qui
change, c’est l’homme. Aussi le satanisme, fait culturel, devrait-il changer avec la
culture suivant l’évolution de la société, la mode, la sensibilité et la croyance. Et
d’après les documents, le satanisme varie au cours de l’histoire. » Nous verrons au fil
de ces pages que Satan est le contraire de Dieu.
[ J. Dh. Una Voce, n° 246 de janvier-février 2006 ]
Una Voce . - 22/10/2020