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La vie d´un monastère sous l´Ancien Régime - La Visitation Sainte Marie de Nantes 1630-1792

Référence : 26804
5 avis
Date de parution : 1 janvier 1954
Éditeur : VRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 0000009100008
Nb de pages : 578
51.00
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Description
Sommaire :
Avant-Propos
Les origines
La Mironnerie
Le monastère
Le temporel du monastère
La règle et l'esprit
Une grande fondatrice : la T.H.M. Marie-Constance de Bressand
Les supérieurs du Grand Siècle
Vocations
Le noviciat
Portraits de religieuses
Deux mystiques
La piété d'un cloître au XVIIè siècle
Rayonnement
A l'ombre du cloître
Le fil des ans (XVIIIè siècle)
Ames religieuses et vie intérieure au XVIIIè siècle
Filles de l'Eglise
La dévotion au Sacré Coeur de Jésus
Les "sauvegardes" du Sacré-Coeur
La tourmente
La maison morte
Epilogue : Renouveau
TitreLa vie d´un monastère sous l´Ancien Régime - La Visitation Sainte Marie de Nantes 1630-1792
Auteur CATTA (Chanoine Etienne)
ÉditeurVRIN (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 1954
Nb de pages578
EAN 130000009100008
Épaisseur (en mm)36
Largeur (en mm)167
Hauteur (en mm)252
Poids (en Kg)0.78
Biographie
Etienne CATTA (1901-1974)
Etienne CATTA (1901-1974) Prêtre, professeur et historien, né à Nantes 15.5.1901 et mort au monastère de Randol (63) le 22 .9.1974, Étienne Catta appartenait à une famille de tradition monarchique et de fidélité catholique intransigeante. Voir plus
Les avis clients
"Coeurs de Jésus " et Vendée
5/5 Revue du Souvenir Vendéen.
.----. Or, ainsi que le signale justement l'auteur, " nombreux sont les noms appartenant à l'histoire de la Vendée militaire et à celle des Visitandines ", à commencer par quatre cousins de la prieure, jacques, Henri, Louis de Bruc, fréres du vicaire général à l'armée vendéenne. M. le chanoine Catta peut donc conclure sans être taxé d'exagération : " L'insurrection vendéenne a lieu au début de mars 1793. Les Visitandines sont expulsées depuis quatre mois ; elles ne seront appréhendées cependant qu'à partir d'avril et sous l'inculpation précisément de propagande d'emblèmes contre-révolutionnaires, les Cœurs de Jésus. A qui les destinaient-elles ? Quand bien même leur action n'auraient pu atteindre, en ces jours, les bandes à peine organisées des paysans vendéens, il reste que la pratique d'une marque de dévotion qui s'est répandue dans tout l'Ouest a bien pour point de départ la Visitation de Nantes et que la Mère de Bruc de Montplaisir en est l'animatrice. { A. Bachelier, Doyen de la Faculté des Lettres de l'Université Catholique d'Angers. dans le numéro 32, septembre 1955 ]
Diffusion des insignes du S.-C.
5/5 Revue du Souvenir Vendéen.
.----. Quoi qu'il en soit, c'est à la suite de cette surnaturelle manifestation et sous l'impulsion personnelle de l'ardente prieure que la maison des Visitandines de Nantes se mua en un véritable atelier, " ruche mystique " où avec le zèle qu'on devine, les religieuses " peignent, cousent et collent ", sur le papier ou sur l'étoffe, l'image sainte, dontl'une des planches est conservée comme pièce à conviction : cœur et croix rouge, flamme jaune et couronne d'épines en vert, avec sentences différentes écrites sur les quatre côtés. Durant que ses filles œuvrent, la Supérieure tient la plume, répondant sans relâche aux innombrables demandes qui affluent de France et de l'étranger. A l'exemple de celui de Nantes, d'autres Visitations s'activeront à la même besogne. Mais c'est de Nantes, semble-t-il, qu'est parti l'envol.----....---...--..-. Par l'intermédiaire de leurs familles, de leurs élèves, de la clientèle riche ou pauvre qui fréquentait le monastère, les insignes du S.-C. eurent dans la région un succès considérable. " Nos sœurs lingères, robières et autres, écrit la Supérieure, se chargent de travail extraordinairement, afin de nous procurer plus de facilité d'employer à peindre celles qui sans cela les aideraient à travailler. Nos sœurs portières profitent de toutes les occasions pour augmenter le nombre des associés. L'une d'elles, afin de satisfaire les désirs d'un PLUS GRAND NOMBRE DE PAUVRES ET DE BONNES GENS, imite les images avec du papier rouge et vert qu'elle découpe en forme de cœur et de couronne d'épines, qu'elle colle sur du blanc avec une croix au-dessus à l'encre ; ou bien encore avec des morceaux d'étoffe rouge collés sur d'autres de différentes couleurs et un point de Paris autour, en vert, et les bonnes gens portent ceux-ci cousus à leurs habits... On ne peut dire la quantité qu'on en donne ni l'empressement et la reconnaissance avec laquelle ils sont reçus. " ( suite... ).
Apparitions du sacré-coeur ?
5/5 Revue du Souvenir Vendéen
.----. Déjà, dans ses "ETUDES SUR LE SACRE-CŒUR", le P. Letierce y faisait une discrète allusion, à propos d'une " mystérieuse révélation " survenue au cours des années précédentes. Dans les dernières années de l'Ancien Régime, un monastère de la Visitation fut le bénéficiaire d'un certain nombre d'apparitions du Sacré-cœur et de révélations qui s'apparentent à celles de Paray-le-Monial. Directement orientée vers la sanctification de l'Ordre de la Visitation par une plus grande union des cœurs dans la charité, sous l'effet d'une recrudescence de la dévotion au Sacré-cœur, ces révélations étaient en outre une invitation à la diffusion de son image. ----....---...--..-. Les témoignages écrits contemporains qui relatent l'événement sont muets sur le monastère et les religieux objets de ces visions. Cependant un solide faisceau de faits et d'aveux habilement groupés et judicieusement exploités incline l'auteur à faire de la supérieur du couvent de Nantes, la Mère de Bruc de Montplaisir, l'heureuse privilégiée. ( suite... ).
L'image du sacré-coeur.
5/5 Revue du Souvenir Vendéen.
.----. Mais il existe entre la Visitation de Nantes et la Vendée un autre lien dont M. le chanoine Catta a su discerner et établir l'importance. On sait que, dès les débuts de l'insurrection, les soldats de l'armée catholique et royale prirent comme emblème l'image du Sacré-cœur : un Cœur sanglant, couronné d'épines et surmonté d'une croix, épinglé ou cousu à leur veste. Symbole à la fois et sauvegarde dans la croisade qu'ils entreprenaient, et quel qu'en fût l'issue temporelle, gage assuré de l'éternel salut. Mais si le fait ne prête pas à contestation, on est moins renseigné sur la provenance de ces insignes. Les historiens évoquent, comme une vraisemblance, l'influence des missionnaires de Marie, de Saint-Laurent-sur-Sèvre, fervents dévots du Sacré-cœur et dont l'influence sur les populations catholiques de l'ouest, pour n'avoir pas été encore suffisamment dosée, n'en fut pas moins réelle. Mais par delà les Missionnaires, Montfortains ou même Jésuites, et à l'origine de ces emblèmes, M. Catta placerait volontiers l'action des Visitandines. ( suite ... ).
Les soeurs et la Vendée.
5/5 Revue du Souvenir Vendéen.
.----. Le " Souvenir Vendéen " est heureux de saluer la parution en librairie du savant ouvrage qu'un de ses fidèles amis, M. le Chanoine E. Catta, professeur d'histoire à l'Université Catholique, a consacré au monastère de la VISITATION SAINTE-MARIE de Nantes et qui lui valut le titre de docteur. Il le fait d'autant plus volontiers que cette étude comporte un certain nombre de pages qui intéressent directement l'histoire de la Vendée militaire.----....---...--..-. La Révolution a fait au monastère nantais de la Visitation et à ses religieuses le sort qui fut celui de toutes les communautés : fermeture, expulsion, emprisonnement. Si aucune visitandine ne monta sur l'échafaud du Bouffay et si la plupart, dont la supérieure, la Mère de Bruc, se retrouvèrent vivantes, au sortir de la tourmente, deux d'entre elles ne payèrent pas moins de leur sang leur fidélité et leur titre de vendéennes. La Sœur Léauté de Montbert périt, avec sa mère et son frère et plus de 70 de ses compatriotes, le 11 février 1794, au cours du passage tragique de la colonne Duquesnoy dans cette paroisse. La Sœur Pineau, réfugiée comme la précédente dans sa famille, aux environs de Machecoul, s'était sauvée, à l'annonce des Bleus. Un scrupule l'arrêta : elle avait oublié, dans sa fuite précipitée, un paquet de linge que lui avait confié en dépôt sa supérieure. Elle revint sur ses pas et tomba entre les mains des tueurs. Ils lui arrachèrent les yeux avec un tire-bouchon, puis la hachèrent en morceaux. ( suite... ).