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L´agriculture assassinée (3ème édition)

Référence : 38222
4 avis
Date de parution : 1 avril 1992
EAN 13 : 9782851900722
Nb de pages : 270
24.40
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Description
Jusqu'à l'aube du XXe siècle, la France était une nation paysanne. Depuis plus d'un millénaire, des générations de paysans français ont su, en pratiquant une agriculture respectueuse de la nature, diversifiée et adaptée aux multiples terroirs, créer une société harmonieuse et auto-suffisante : un monde cohérent. La première catastrophe qui ébranla cette admirable construction fut la funeste Grande Guerre, effroyable génocide paysan. Celle-ci fut le point de départ d'un profond bouleversement social, politique et économique. En se transformant en exploitants agricoles dépendant des banques et de l'industrie, les paysans français se sont suicidés. Telle est l'histoire de la fin de la paysannerie française au XXe siècle, que Jean-Clair Davesnes raconte sous le titre : L'agriculture assassinée - mort de la civilisation rurale.
TitreL´agriculture assassinée (3ème édition)
Auteur DAVESNES (Jean-Clair)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution1 avril 1992
Nb de pages270
EAN 139782851900722
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)230
Poids (en Kg)0.39
Critique du libraire

Préface de Christian Lagrave.
Le bilan d´une politique agricole désastreuse qui a conduit au marasme contemporain. Le procès de la toute puissance des groupes multi-nationaux de l´agro-alimentaire, des engrais chimiques et du machinisme outrancier. Lire aussi La France rurale par Accoce.
Recension dans AFS n° 292 avril 2024 :

Paru la première fois en 1989, ce titre est régulièrement réédité par Chiré. L’AFS avait évoqué le livre en son temps. Une nouvelle lecture à la lumière des événements dont nous sommes les témoins en montre toute l’actualité, notamment en livrant au lecteur les clés de compréhension de cette situation. Les racines du mal dont souffre la paysannerie française sont si clairement exposées et les conséquences si bien envisagées, que la 4e de couverture (dans la 2e édition) notait en 1990 : « en se transformant en exploitants agricoles dépendant des banques et de l'industrie, les paysans français se sont suicidés. » Ce mot n’était alors que façon d’exprimer les difficultés de la profession ; depuis, la France aurait perdu plus de la moitié de ses exploitations. Mais, aujourd’hui ce sont des hommes qui se suicident !

Mépris des acteurs du terrain auxquels bureaucratie et technocratie ont confisqué parole et pouvoirs, interventionnisme étatique en accord avec des syndicats dits représentatifs, esclavagisme européen sous prétexte de libre circulation des biens, de marché mondial, de traités internationaux, de transition écologique, sans oublier la finance motrice de tout cela... Écouter les doléances suffit à illustrer la situation.

Et si l’auteur fait remonter le mal aux années qui ont suivi le 1er conflit mondial, il faut retenir l’idée centrale du livre, ainsi exprimée par l’auteur :

L'agriculture fut arrachée à sa nature même. Elle fut de tout temps une activité primaire fondamentale, créatrice de richesses à partir de la nature, éternellement (à l’échelle de la vie humaine) renouvelable

dans ses éléments : soleil, sol et eau. Ces richesses sont créées par une énergie vieille comme le monde et qui durera autant que le soleil : la photosynthèse ; et par des énergies induites de l'activité agricole elle-même

: énergie animale, fertilité des sols entretenue par des techniques telles que l’assolement et les fumures naturelles. De cette activité de base la société moderne a fait une industrie. (p. 162)

À la notion de fécondité de la terre a été substituée celle de productivité ; à un mode de vie organique a été substitué un fonctionnement mécanique. Le modèle industriel jouant sur la combinaison de matières inertes a été reproduit au domaine du vivant. Le manque de respect de la nature n’a pu qu’atteindre l’homme qui est quotidiennement penché sur elle.

Les raisons d’espérer pourtant ne manquent pas. Dans la paysannerie, grand est l’attachement à la terre (à "l’outil de travail", dit le technocrate). Dans les jeunes générations, il y a des courageux qui s’engagent, investissent, s’endettent malgré la grisaille. La variété des savoir-faire millénaires, des terroirs, des paysages, des microclimats... qui fait la diversité des productions tant fruitières que maraîchères, une maîtrise incontestée dans l’élevage d’espèces et races multiples, des compétences reconnues dans la transformation des produits (nos fromages, notre gastronomie)... tout cela offre autant d’atouts pour changer la situation.

Certes, il est difficile d’envisager de notables améliorations tant que ne sont pas remis en cause les modes d’agir et parfois même les institutions qui les suscitent. Encore faut-il le vouloir. Mais tout semble montrer que le monde paysan est divisé. Yann de Kérimel, éleveur de bovins en bio, représentant de la Coordination Rurale dans l’Ariège, déclarait en février 2019 suite aux élections professionnelles :

Je suis frustré de voir que les paysans continuent de voter comme ça pour la FNSEA (…). Le paysan est comme le Français moyen. Il continue à voter pour ceux qui vont lui faire du mal, par peur du changement, par peur de représailles s'il ne choisit pas le bon camp, ou parce qu'il est désabusé et ne vote plus car déçu par le système (note 8). Il faut ajouter que les paysans sont endettés, assujettis des institutions (SAFER, Groupama, Crédit Agricole, trusts chimiques...) qui roulent pour et avec les syndicats dits majoritaires, pourvoyeurs de finances, de recommandations, d’aides et prébendes divers. Assisterait-on à la volonté de se dégager des chaînes ? On comprend mieux la difficulté de cette issue en lisant le livre de JC. Davesnes. YT

8 https://www.ladepeche.fr/2019/02/08/chambre-dagriculture-cest-une-grossedeception,8002721.php

Les avis clients
Les sources ...
5/5 Réponse de Jean Auguy.
Réponse à un un écho du 27 février sur " Hollande insulté au salon de l'agriculture " : " Il existe un très bon livre sur le problème agricole : » L’agriculture assassinée » par Jean-clair DAVESNES publié en 1989 et réédité 2 fois. L’auteur était l’ancien responsable de la page agricole de la » Nouvelle République » puis à la retraite il donnait ses articles à » Lectures Françaises » la revue fondée par Henry COSTON et que je dirigeais. Consulter le site » chire.fr » JEAN AUGUY. .----. .********. .----. Réponse de François le 28 février 2016 à 12 h 31 min : C’est en effet un livre de fond du problème agricole. Quand M. Davesne a publié ce livre en 1989, l’agriculture était déjà en crise, et depuis ça c’est beaucoup aggravé. Mais dans ce livre il y a toutes les sources politiques et internationales qui expliquent le mal actuel. ( Site " Médias-Presse-Info " ]
Conclusion d'un article .
5/5 Lectures Françaises .
.----. Conclusion d'une note de lecture sur le livre de Jean Salette - " Propos éclectiques d'un agronome " .----. .********. .----. En avançant au fil des pages, nous avons comparé la teneur de ces propos, avec ceux développés par notre ami et regretté collaborateur Jean-Clair Davesnes, dans son remarquable livre ( paru en 1989 aux éditions de Chiré ), L'agriculture assassinée. Mort de la civilisation rurale, que Christian Lagrave avait résumé ainsi en conclusion de sa préface : " De cette véritable catastrophe écologique et sociale qu'un régime d'imposture nous présente comme un progrès inéluctable, Jean-Clair Davesnes détaille les principaux épisodes sans oublier d'indiquer courageusement les seuls remèdes efficaces. Le lecteur pourra constater qu'l le fait avec l'aisance et la clarté d'un grand spécialiste, mais aussi avec l'implacable lucidité de celui qui cherche à défendre, envers et contre tout, la patrie française et la civilisation chrétienne ". [ Jérôme Seguin dans le numéro 698 - juin 2015 de " Lectures Françaises " . ]
LECTURES FRANCAISE
5/5 rené
J'aimais beucoup ses articles dans" LECTURES FRANCAISES" et je regrette que la rédaction n'ait pas trouvé un autre spécialiste aussiI bon. Espérons pour le futur...
EN 1989
3/5 JEAN
En 1989 JEAN-CLAIR DAVESNES auteur de nombreux articles dans la " NOUVELLE REPUBLIQUE " puis dans " LECTURES FRANCAISES " a publié ce livre sous titré " MORT DE LA CIVILISATION RURALE ". il y dressait un constat dramatique : toute une civilisation rurale lentement élaborée pendant plus de 1000 ans d'histoire au cours desquels elle avait constitué l'armature essentielle de la nation française achève de mourir sous nos yeux . C'est un des livres les plus importants de votre catalogue . J'aimerais beaucoup qu'il soit encore plus lu par les agriculteurs et l'ensemble des lecteurs qui s'intéressent à nos problèmes de société (JEAN SAUMUR 49 un voisin géographique de J.-C.D.)