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Chroniques 1968

Référence : 43370
2 avis
Date de parution : 23 octobre 2008
EAN 13 : 9782260017608
Nb de pages : 342
20.50
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Description
Laissons à Alexandre Vialatte, inégalable observateur des mœurs de son temps, le soin de clore avec sa sagesse et son irrévérence coutumières, les célébrations de Mai 68.
Le millésime 1968 des chroniques réunies dans ce volume est un grand cru. On y apprendra mille détails essentiels sur "les plus vastes choses et les plus hauts sujets" - océans, fleuves et îles ; montagnes, plaines et continents - qui tous "remontent à la plus haute Antiquité". On y croisera surtout, comme toujours, la route de l'homme "vaincu par ses conquêtes". Au cœur des événements considérables qui ont marqué l'année 1968, Alexandre Vialatte pose la question essentielle qui reste, aujourd'hui, terriblement d'actualité : "Que peut faire l'homme sans auto à laver ?".
Année après année, le cercle des admirateurs de Vialatte auteur "notoirement méconnu" tel qu'il se définissait lui-même, ne cesse de grandir. De Pierre Desproges à Amélie Nothomb, nombreux sont ceux qui revendiquent une filiation avec son humour absurde son style prodigieux. Et, tout particulièrement, Philippe Meyer, son lecteur le plus fidèle, qui a bien voulu préfacer brillamment ce recueil.
TitreChroniques 1968
Auteur VIALATTE (Alexandre)
ÉditeurJULLIARD (EDITIONS)
Date de parution23 octobre 2008
Nb de pages342
EAN 139782260017608
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)28
Largeur (en mm)132
Hauteur (en mm)206
Poids (en Kg)0.42
Critique du libraire
Préface de Philippe Meyer.
Les avis clients
Le style ... est un bonheur
5/5 Réseau Regain
.----. Il préfère entretenir son lecteur de tout ce qui remonte à la plus haute antiquité: les œufs des carmélites, les Mossis de Ouagadougou, l’écrevisse- pistolet, l’exode rural, la guenon de Michel Simon, l’auto à laver et les intellectuels de gauche. Raison pour quoi, rassemblées en volume afin de narguer les prêtres cérémonieux de la commémoration, ses «Chroniques 1968» sont indémodables. À la révolution de Mai-68, il n’accorde qu’un fataliste «Il faut faire confiance aux événements, ils finissent toujours par se produire» et un clairvoyant «Les événements ne sont rien, ce qui compte, c’est leur légende ». .. ******** .. Nulle trace, dans ce recueil délectable, de Cohn-Bendit ou de Geismar. Mais l’on y trouvera de vibrants éloges de Chaval, Sempé entre autre. Et, entre deux chroniques drolatiquement détraquée, l’un des plus beaux adieux à son ami Jean Paulhan, disparu en octobre 1968, qui publia son premier roman et ses traductions de Kafka. «Ceux qui s’en vont, au lieu de partir dans le temps,ont l’air de partir dans l’espace.» Le style de Vialatte est un bonheur. Il faut le lire au petit bonheur la chance. Et c’est ainsi que Vialatte est grand. ( Notes de lectures de Georges Leroy ; Janvier 2009 ]
Un original inclassable !
4/5 Réseau Regain
.----. Alexandre Vialatte est né le 22 avril 1901 à Magnac-Laval (Haute- Vienne). Chroniqueur dans La Montagne, introducteur de Kafka dès 1925, traducteur singulier de Nietzsche, billetiste rare dans des mensuels comme Adam et Arts Ménagers dans les années 60. Cet original inclassable, ce blessé en verve, ce maître en pensées télescopées meurt auvergnat, à Paris le 3 mai 1971. .. ******** .. En mai 1968, l’auteur, qui tient chronique dans le quotidien La Montagne, préconise la fréquentation du requin bleu au prétexte qu’«il chasse l’ennui». Au plus fort des émeutes, il plaide pour la consommation de viande de cheval: «Au contraire de l’huître et de la moule, le cheval ne se mange que mort » il conseille d’ailleurs de déferrer l’animal avant de le hacher pour en faire «du saucisson pur porc» et rappelle que le cheval de bois n’est pas comestible. Après la fuite du Général à Baden-Baden, il se passionne pour les bruits émis par les poissons, juge que la morue «a un style concis» et tente de converser avec un hareng saur, dont les savants prétendent qu’il pépie. On voit par là que le sage auvergnat n’a pas le souci de coller à l’actualité ni la prétention, en la commentant, de la gouverner. ( suite ... )