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Piaf la môme en noir

Référence : 55454
3 avis
Date de parution : 1 janvier 2000
Auteur : JOUR (Jean)
Éditeur : DUALPHA (EDITIONS)
Collection : "Vérités pour l'histoire".
EAN 13 : 9782912476111
Nb de pages : 354
22.00
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Description
Elle n'avait l'air de rien, et pourtant elle fut tout, de la chanteuse miséreuse qui tournait dans les rues et les cours, à la vedette connue du monde entier : la Môme Piaf a imposé dans la chanson un nom qui éclate comme un coup de fouet.
Cet oiseau pour le chat, ce piaf du trottoir deviendra une des plus grandes dames du music hall français, à force de ténacité, d'acharnement, d'obstination envers elle-même et envers les autres. Pygmalion féminin, mangeuse d'hommes, dévoreuse et faiseuse de talents, elle a marqué un demi siècle de sa voix inimitable, laissant l'empreinte d'une vie où les plus grands malheurs ont alterné avec les plus grands bonheurs. Ses amours contrariées, ses rencontres hétéroclites, son alcoolisme, sa détresse et sa solitude, auraient pu écrire un roman populiste à la Zola, mâtiné de faux Delly. Et pourtant, cette petite dame en noir a fabriqué tout ce que la chanson française compte encore de talents actuels devenus classiques.
A travers interviews, reportages, souvenirs, son existence en dents de scie, qui a morcelé ses trop peu nombreuses années d'éblouissants succès, laisse sur une faim : celle de ne pas en savoir assez sur un des grands mythes de notre temps.
TitrePiaf la môme en noir
Auteur JOUR (Jean)
ÉditeurDUALPHA (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2000
Nb de pages354
Collection"Vérités pour l'histoire".
EAN 139782912476111
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.60
Critique du libraire
Dans son livre, Lettre aux 18-20 ans de l'an 2000 (Editions Sainte Madeleine), Dom Gérard cite une partie du testament de Piaf et notamment ces mots : "Quand je pense à ma vie, à toutes ces débauches de forces, j'ai honte de moi. Quand je revois cette petite femme engoncée dans sa fourrure, qui traîne la nuit sa solitude et son ennui, je pense que Piaf, ç'a été ça ... (...) A tous, je demande pardon. Et lorsque vous lirez cette lettre, à ne publier qu'après ma mort, ne pleurez pas."
"Mais si, nous pleurons, écrit Dom Gérard, parce que vous avez levé le masque trompeur qui nous cachait le vrai visage de votre âme. (...) Edith Piaf est morte comme une carmélite."( Présent N° 7960 - 16 octobre 2013)                                                 

ALAIN SANDERS. (Présent N° 7960 - 16 octobre 2013)
Les avis clients
Un livre objectif.
3/5 Présent N° 4610 Samedi 8 juillet 2000
Voici qui ne date pas tout à fait d'hier : au lendemain de la libération, en effet, démobilisé des "Commandos de France", je retrouvai Jean-Baptiste Biaggi qui avait fait partie également de cette unité parachutiste. Il venait de lancer un hebdomadaire qui, malgré son titre prometteur, Essor, dura peu de numéros. J'y pus cependant, avec la seule recommandation de mon souhait, y faire figurer les premières signatures. Bien sûr, toutefois, j'étais à la recherche du "scoop", comme on dit aujourd'hui. En fait, je tombais d'abord sur un premier "bec de gaz" qui, certes, ne devait pas être unique dans mon existence ! Fernand Gregh, qui patronnait en quelque sorte mes débuts, m'avait dit : "Vous devriez par exemple interviewer Colette. Elle se prete rarement à la chose, mais je vais lui demander de vous recevoir." Et, illico, au téléphone, d'obtenir en effet un rendez-vous pour moi Le bec enfariné, je me présente donc rue de Beaujolais. Une servante m'ouvre, ne me laisse pas dépasser l'antichambre. Du fond d'une de ces belles pièces qui donnent sur les jardins du Palais Royal, l'auteur de Chéri me demande, en quelque sorte à la cantonade, quelle est mon intention. Je la balbutie plus ou moins, et la voix lointaine de Colette invisible me répond : "Je n'ai jamais répondu, et je ne répondrai jamais à des questions de cette sorte." Déconfit, je m'en retournai. Or, quinze jours plus tard peut-être, le même Essor publiait une interview de la même Colette, obtenue par Robert Mallet, qui, poète et venant de publier, si je ne m'abuse, un recueil intitulé l'égoïste clé, avait eu plus de succès que moi. Mallet devait par la suite devenir recteur de l'Académie de Paris, après avoir été à la radio "l'inventeur" tardif de Paul Léautaud. Donc je pris acte, sans lui en vouloir le moins du monde. Je l'ai retrouvé récemment dans une réception, et nous nous sommes reconnus amis. A quelque temps de là, un autre journal paraissait, une presse assez libre bouillonnait alors en ces années; on m'y mit, pour me jauger, à difficile épreuve : obtenir une interview d'Edith Piaf, qui nageait alors en pleine gloire, et passait pour avoir un caractère difficile. Fort de ma première inexpérience, je me gardai cette fois de requérir une introduction, et tout bonnement, "au culot" comme on dit, avant le spectacle je me présentai à la loge de la chanteuse. Aimablement, elle me dit de revenir après le spectacle. Ainsi fut fait. Je me trouvai alors précédé par un homme qui se Jugeait "arrivé", qui railla ma naïveté, et qui me fit comprendre qu'il n'avait pas l'intention de me céder le pas. J'en pris mon parti, lorsque Piaf émergea de l'escalier. Le quidam s'avança, l'air avantageux, pour essuyer une brusque rebuffade : "Je n'ai pas le temps !" Puis se tournant vers moi, tout sourire : "Entrez, monsieur." Elle répondit volontiers à mon interrogatoire, et ce fut mon premier succès dans la profession. Je n'eus plus l'occasion de rencontrer Piaf, mais cet unique entretien m'avait frappé par l'intensit lyrique, et aussi pathétique, qui émanait de ce petit personnage tout vêtu de noir. C'est donc avec grand intérêt que je viens de lire le livre que lui a consacré Jean Jour (Piaf, la môme en noir). Un livre que je tiens pour remarquable à tous égards, pondéré, objectif, approfondi, et brossant de façon fort prenante le portrait de cette hirondelle du Faubourg devenue une aigle royale. Cette vie d'Edith Piaf, sorte de Messaline du peuple, prise entre le génie qui l'habitait de façon brûlante et la Fatalité, en quelque sorte antique, qui ne lui ménagea pas les épreuves et les drames, va de la rue, où elle vit le jour effectivement, matériellement, sur la capote de deux agents de police, va de la rue dis-je aux triomphes internationaux. Avec, tout au long, une cascade d'épisodes émouvants ou scandaleux dont Jean Jour ne nous cache rien, mais les raconte avec ce qu'on pourrait appeler une franchise délicate. Tout avait commencé par un "miracle" que, certes, l'Eglise n'a pas homologué - personne ne lui a demandé d'ailleurs - mais dont la narration ne manque pas d'être troublante. Petite fille quasi abandonnée recueillie par une tenancière de maison close de Bernay, Edith perd bientôt la vue. Elle demeure aveugle pendant quatre ans jusqu'à ce que "la maison Tellier" se déplace en corps à Iisieux pour implorer Sainte Thérèse. Et soudain Edith voit. C'est du moins ce que rapporte la chronique, dont je ne puis, bien sûr me faire le garant. Quoique Piaf ait brûlé sa vie presque follement, quoique I'Eglise lui ait refusé des obsèques religieuses (aujourd'hui Saint-Roch l'accueillerait sans doute), cette femme étrange semble bien avoir été habitée par une sorte de spiritualité, personnage double en quelque sorte, et si l'on peut aventurer la comparaison, comme Paul Verlaine, ignoble et sublime. Depuis le grand Aristide Bruant, personne n'avait eu ces accents brûlants d'authentique "représentant du peuple". Certes, Bruant avait cette supériorité qu'il était l'auteur aussi de ses chansons et grâce aux enregistrements conservés, il me semble pouvoir dire qu'il reste le plus grand dans le siècIe. Dans les premiers débuts fragiles et frissonnants de l'aube à l'abbaye Notre-Dame de Randol, on entend d'abord un seul oiseau dont le gosier minuscule emplit toute la vallée de trilles et de roucoulades. Je ne sais s'il s'agit d'un rossignol. De même, Edith Piaf, comme un rossignol rauque, a comblé vingt années du siècle qui va finir de son chant éperdu, brutal, tout ensemble, et tendre. <p align="right"> André Figueras <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
Sa vie est un roman noir.
3/5 Rivarol N° 2491 du 28/7 au 31/08
Ce n'est pas le premier livre sur cette grande dame de la chanson française, en même temps monstre sacré dont les obsèques au Père-Lachaise, éclipsant les funérailles de Cocteau, s'accompagnèrent de débordements hystériques. Mais il faut savoir gré au journaliste et historien belge Jean Jour de ne rien cacher des ombres sordides qui ont marqué l'extraordinaire carrière de la petite chanteuse misérable des années 20 jusqu'à la vedette internationale d'après 45. Son talent vocal, sa volonté d'acier qui lui permit de surmonter de douloureuses épreuves, notamment dans ses relations avec des partenaires masculins (les hommes de Piaf : Montand, Paul Meurisse, Cerdan, et d'autres) ne l'empêchaient pas de recourir à l'alcool et à la drogue pour combattre une solitude qui mettra à mal sa santé morale et physique. Lattitude de Piaf sous l'Occupation est vue à travers le prisme d'une résistance discutable. En revanche, l'auteur ne signale pas que sa chanson de 60-61, "Je ne regrette rien", fut adoptée comme signe de ralliement par les légionnaires du 1er REP puis les "activistes" de l'OAS. Jean Jour a fait un bon travail de recherches et de synthèse. Que l'on aime ou non Piaf quelques-unes de ses rengaines restent dans la mémoire. Et sa vie est un roman noir et or, où l'on trouve aussi une constante dévotion pour Sainte Thérèse de Lisieux, qui aurait guéri la jeune môme Piaf de la cécité. <p align="right"> <a href= http://www.rivarol.com/ target=_blank>www.rivarol.com</a>
Une vie tourmentée et tumultueuse.
3/5 La Voix du Combattant N° 1660 Décembre.
Phénomène vocal, Edith Piaf devait chanter pour la dernière fois en mars 1963 et mourir doucement peu après. Avec elle était enterrée "presque une légende, une époque en tout cas, celle bien révolue des chansons de rue". Jean Jour revient ici sur cette vie tourmentée et tumultueuse, rappelant que dans les premières années de son enfance elle était aveugle et que sa guérison lui fut accordée grâce (?!) à Sainte Thérèse de Lisieux ; sans aucun doute un des bons moments de sa vie qui n'a pas toujours été sainte ! Encore que, Dieu et la religion ne l'ont jamais quittée... <p align="right"> <a href= http://www.unc.fr/ target=_blank>www.unc.fr</a>