Etienne COUVERT (1927 - )
Né le 30 juillet 1927, à Lyon, Etienne COUVERT a été professeur de Lettres classiques pendant plus de 30 ans. Cofondateur, avec Jean Vaquié, de la Société Augustin Barruel, dont les travaux sur la crise de l'Eglise sont remarquables. Philosophie chrétienne et histoire religieuse sont deux domaines dans lesquels il excelle. Toutes ses études, ses recherches, n'ont pour but que de servir ces deux disciplines et ont donné naissance à six ouvrages, dont le dernier vient de paraître, parfaitement documentés, accessibles à tous (et ce, malgré la complexité du thème abordé). Leur lecture est primordiale pour comprendre notre monde.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1, 2, 4, 6, 8, 9, 18 et 20
En savoir plusFrancis BERGERON (1952 - )
Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres, dont la série « Clan des Bordesoule », qui s'adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans. La vente cumulée de cette collection à succès a dépassé les 300 000 exemplaires. Par ailleurs, chez Pardès, il a publié plusieurs biographies d'écrivains, dans la collection « Qui suis-je ? » (Bardèche, Béraud, Léon Daudet, Henry de Monfreid, Saint-Loup ; Hergé). Il préside l'association littéraire des amis d'Henri Béraud (500 adhérents, dont plusieurs académiciens). Sur un plan purement professionnel, Francis Bergeron participe à la direction d'un groupe industriel international de premier plan.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 2, 5, 6, 9, 18 et 21.
En savoir plusFrançois-Marie ALGOUD (1920 - 2012)
est né le 1er juillet 1920, à Bois-Colombes, de parents qui lui ont transmis leur foi profonde. Ceux-ci l'ont traduite par tous les actes de leur longue vie.
Marié, père de famille nombreuse, François-Marie Algoud a exercé une activité professionnelle débordante.
Et puis, tout à coup, il lui est tombé sur la tête la pire catastrophe que l'on puisse redouter : la mort accidentelle de son enfant. C'était une fille, la puînée. Véronique était âgée d'à peine vingt-quatre ans. Elle voulait se consacrer aux jeunes paumés. Le choc fut terrible. Toute son attitude traduisait la volonté de ne pas juger son prochain mais de l'aimer. Son immense sourire exprimait sa bonté, sa gentillesse, son souci profond de ce prochain. Elle n'enseignait rien. Elle se donnait avec fougue, avec joie.
Véronique devint son inspiratrice.
Aidé d'une épouse admirable. François Marie Algoud surmonta l'épreuve et transforma totalement sa façon de vivre : il interrompit son activité professionnelle pour essayer de mieux vivre l'enseignement éternel du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'il s'est mis au service des jeunes. Il voulut notamment leur donner des raisons d'espérance el des modèles pour les inspirer dans les difficultés de l'existence.
Il est le fondateur et le président d'honneur de l'Oeuvre chrétienne de la Cité Vivante pour le respect de la vie spirituelle et physique et contre les incitations à la perversion des mœurs et à la violence qui explique le titre de l'un de ses premiers livres malheureusement épuisé : La marée noire de la pornographie (Editions de Chiré, 1992).
Adhérent de l'Action Française, Camelot du Roi très jeune, il participa aux combats. Après sa retraite, il fit éditer par les Editions de Chiré une quinzaine de livres parmi lesquels on remarque 2000 Jeunes Saints, Jeunes Témoins et les 3 tomes de son Maurras.
Il est décédé le 5 janvier 2012 à Poissy.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 6, 10, 13, 15, 17, 18, 20 et 21.
En savoir plusJacques PLONCARD D´ASSAC (1910 - 2005)
est né en 1910 à Chalon-sur-Saône. Il collabore avant guerre comme chroniqueur de politique étrangère à la grande presse parisienne. Il adhère à la politique du Maréchal dont il reçoit la Francisque. Après la guerre, il s'établit au Portugal où il devient un conseiller écouté du Président Salazar dont il écrira la biographie. Il mûrit au Portugal une œuvre de doctrine et de critique historique importante. A partir de 1959 il publie une vingtaine de volumes sur les grands problèmes de l'heure: le nationalisme, le colonialisme, le progressisme chrétien et le communisme, que la critique remarque. « Ploncard d'Assac jouit aujourd'hui d'une réputation internationale, comme écrivain et commentateur politique, mais encore plus comme penseur dont l'opinion est écoutée et suivie par une élite» (Diaro da Manha, Lisbonne). « Un des maîtres à penser de notre temps» (Nouvelles de Chrétienté). « Un auteur qu'il faut mettre très haut» (Pierre Dominique, Rivarol « Un esprit aiguisé et lucide» (Xavier Vallat, Aspects de la France). « Un érudit au parler net et à l'esprit aigu» (Minute), etc. Parlant de l'œuvre de Ploncard d'Assac, le cardinal Cerejeira souhaitera « que ces paroles claires contribuent dans la grande confusion des jours présents à apporter la lumière et la paix ».
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1 à 19.
En savoir plusJean MADIRAN (1920 - 2013)
Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942. Il collabore à l'Action Française et à la Revue Universelle et reçoit la Francisque des mains du Maréchal. En 1944, il entre à l'Ecole des Roches dirigée par André Charlier pour y enseigner la philosophie. Après la guerre, il écrit dans Rivarol de 1951 à 1958, il fonde la revue Itinéraires en 1956, qui deviendra un véritable joyau de doctrine, de politique et de spiritualité ; elle perdurera jusqu'en 1996. Il se lance à partir de 1982 dans la grande aventure de Présent, quotidien catholique de droite, qui devrait être chaque matin dans toutes les boîtes aux lettres françaises. Et il est bien sûr l'auteur d'une quantité d'ouvrages que nous recommandons tous chaleureusement.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 16 et 18.
Michèle Arfel-Madiran, épouse de Jean Madiran, s'est éteinte le 30 juin 2020. Jeanne Smits lui a rendu hommage sur son blog (https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/)
Notide de La Porte Latine : Jean Madiran (1920-2013)
Parmi les grandes figures de la résistance catholique à l'aggiornamento du concile Vatican II, le nom de Jean Madiran figure certainement parmi les plus cités et si on réduit la liste aux seuls laïcs français, rares sont ceux qui peuvent lui disputer la première place. Ce qui est incontestable, c'est qu'il était l'un des derniers représentants de cette génération qui a écrit, qui a contredit, qui a bataillé pour mettre en garde les autorités de l'Eglise, pour redonner courage à ses prêtres fidèles et pour former les générations de demain.
On lui doit la revue Itinéraires qu'il fonda en 1956, à laquelle collaborèrent, entre autres, le P. Calmel, Dom Guillou, Dom Gérard, l'abbé Berto, l'abbé Dulac, Luce Quenette, les frères Charlier, Louis Salleron, Marcel De Corte, Charles De Koninck, Gustave Corçao, Jacques Perret.. Après avoir constamment soutenu la Fraternité Saint-Pie X, en particulier dans un numéro hors-série d'Itinéraires (1976) intitulé La condamnation sauvage de Mgr Lefebvre, Jean Madiran prit ses distances à la suite des sacres épiscopaux du 30 juin 1988. Cependant, interrogé deux ans avant sa mort dans le film Monseigneur Lefebvre, un évêque dans la tempête, il avait tenu à déclarer : « Si la Fraternité Saint-Pie X existe encore aujourd'hui, c'est parce que Mgr Lefebvre lui a donné quatre évêques. Ce qui fait qu'elle a le poids qu'elle a, qu'elle est prise par le pape comme un interlocuteur, c'est parce qu'elle a des évêques » Et de préciser : « Dans l'Eglise, être des évêques, ça compte. Et donc, là, le fondateur avait bien fait, en tout cas il avait fait une fondation durable et assuré les conditions pour que son œuvre dure. »
Il était réputé pour son style chirurgical. On se souvient, en effet, de la dissection méthodique de la « religion de Saint-Avold », le néo-modernisme, dans son maître ouvrage L'Hérésie du XXe siècle, paru en 1968 aux Nouvelles Editions Latines. Dans la postface de la réédition de 1988, il n'hésitait pas à écrire : « S'il me fallait ne laisser après moi qu'un seul livre, ce serait celui-là ».
[ Source : La Porte Latine / Fsspx.Actualités ]
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