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N°173/174 Juil/Août 1991 - J Vaquié : vent de discorde, F Brigneau : l´année terrible

Référence : 64894
Date de parution : 1 juillet 1991
EAN 13 : 0000007648946
Nb de pages : 32
5.25
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Description
Sommaire : 
  • Editorial : Vent de discorde, par Jean Vaquié 
  • Le Concile desméchants m'a assiégé, par Jean Vaquié  
  • 1939-1940. L'année terrible-de François Brigneau, par Jean-Baptiste Geffroy  
  • Mes lectures du mois, par André Figueras  
  • Le marquis de La Rouerie, "Colonel Armand", de Christian Bazin, par Henri Servien  
  • Riaumont, citadelle de l'espérance, de Rémi Fontaine, par Henri Servien 
  • La Contre-Encyclopédie
  • - Duchesse d'Angoulême
    - François-Joseph Bressani 
  • Ecrits de Jean Vaquié
  • TitreN°173/174 Juil/Août 1991 - J Vaquié : vent de discorde, F Brigneau : l´année terrible
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 juillet 1991
    Nb de pages32
    EAN 130000007648946
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial (extrait) par Jean Vaquié :
    Reportons-nous, pour servir de point de départ à notre raisonnement, à la période de la fin du Concile. Certains observateurs particulièrement perspicaces, par exemple l'Abbé Dulac dans le "Courrier de Rome", remarquèrent d'emblée l'ambiguïté des textes qui venaient d'être promulgués. Mais il fallut un certain temps pour que cette ambiguïté soit perçue par les fidèles et qu'elle engendrât l'atmosphère d'incertitude qui n'a cessé de s'aggraver depuis. Il devint peu à peu évident pour tous que l'Eglise avait abandonné son ancienne identité et qu'elle s'en était donné une nouvelle, encore mal définie mais inquiétante. Elle avait néanmoins conservé les anciennes apparences. Le récipient restait le même mais la denrée qu'il contenait avait été changée.
    Aujourd'hui la mutation n'est plus contestée par personne. Le changement d'esprit n'a épargné aucun des organes de l'administration romaine. Aucun n'est resté fermement attaché à l'ancien esprit ni même à la foi proprement dite. Ni le Concile, ni le Conclave, ni le Synode, ni le Consistoire, ni les anciens Dicastères, ni aucune des Maisons Généralices, ni le Pape lui-même ne constituent des môles sûrs auxquels on pourrait se raccrocher. Il n'y a plus aucune instance ecclésiastique qui puisse servir de point d'appui pour une éventuelle réaction. Bref il n'y a plus aucun moyen ecclésiastique de sortir de la crise.
    Le pasteur a été frappé et il s'en est suivi la dislocation du troupeau. Les brebis s'en sont allées par groupes, cherchant un pâturage. Les uns ont dit : "Sauvons l'Eglise par la discipline". Les autres ont dit : "Sauvons-la par la foi". Et d'autres : "Sauvons-la par la piété", Mais les plus nombreux, désabusés par une Eglise qui doute d'elle-même, l'ont quittée. En l'absence d'un bon pasteur, la discipline, la foi et la piété se querellent. Le morcellement est partout. Un vent de discorde souffle sur l'Eglise.