Prix Louis Marin. .----. Dans notre n° 661 ( mai 2012), nous avions dit tout le bien (justifié) que nous pensions du livre de GERARD BEDEL, Le général de Sonis (Editions Via Romana). Il vient d'obtenir la juste récompense de ses mérites en étant couronné par le PRIX LOUIS MARIN, décerné par l'Association des Ecrivains combattants, qui lui a été remis le 19 mars dernier, dans les salons de l'Ecole militaire, à Paris, par Jacques Dhaussy. Rappelons que notre ami et collaborateur Gérard Bedel est le responsable de la chronique LEGENDA ("Le monde du livre et de l'édition ") qui paraît régulièrement dans notre bulletin littéraire, LECTURE ET TRADITION. Nous le prions d'accepter ici les marques de nos vives félicitations pour cette distinction bien légitime. ( numéro 673 mai 2013 )
Lectures Françaises - 27/04/2013
Loigny ? .----. On connaît peu aujourd'hui la belle figure du général Louis Gaston de Sonis (1825-1887), brillant officier français qui se conduisit courageusement à la bataille de Loigny, y laissant sa jambe gauche. Loigny ? Un village d'Eure-et-Loir où se déroula en décembre 1870 une terrible bataille entre l'armée des volontaires de l'Ouest et l'armée prussienne. Grièvement blessé, Sonis passa la nuit sur le champ de bataille, par –20°, à rassurer et consoler ses soldats étendus eux aussi. Avec un véritable talent d'écriture, Gérard Bedel livre ici le fruit d'une enquête historique menée avec rigueur. S'il s'intéresse bien sûr au soldat catholique, il retrace toute la vie de Sonis, montre ses talents d'officier et son intérêt marqué pour la place de l'Algérie. C'est dans ce pays que le jeune officier fit une partie de sa carrière, avant de participer à la célèbre bataille de Solférino, puis de partir au Maroc. Une belle figure d'officier dévot au Sacré-Cœur. [ Stéphan Vallet dans " L'Homme Nouveau " ( 10 rue Rosenwald - 75015 - Paris ) numéro 1522 du 14 juillet 2012 ]
L'Homme Nouveau . - 08/02/2015
Extraordinairement attachant ! .----. Mettre le nez dans cet ouvrage, c'est ne le quitter qu'à la dernière ligne, c'est découvrir ou retrouver un personnage exemplaire, extraordinairement attachant, un militaire compétent qui a d'abord le sens du devoir d'état, qui a un idéal et une haute idée de son métier, qui aime les chevaux, les meilleurs car il sait qu'une monture médiocre ne peut en aucune façon servir l'officier, une âme droite. Bref un royaliste sous Napoléon III, doté d'une foi exigeante. Dans sa préface, Jean de Viguerie, qui, pour l'AEC, n'est pas un inconnu, relève que le général Louis-Gaston de Sonis (1825-1887), grièvement blessé, le 2 décembre 1870, à Loigny, dans une charge de cavalerie des Prussiens, et qui pendant les dix-neuf heures passées dans la neige parmi les morts et les blessés, recevra les consolations de Notre-Dame de Lourdes, est un officier hors du commun : il s'est marié tôt et a eu douze enfants, il a failli ne pas pouvoir entrer dans la carrière car sans fortune. Il sera toute sa vie « le fiancé de la pauvreté ». C'est un militaire lucide et ses deux longs séjours dans une Algérie à peine pacifiée – il apprend l'arabe et le parle couramment – lui attirent le respect et l'admiration des autochtones : c'est un homme de foi et de prière. Sonis participera à
la bataille de Solférino, « un sacrifice sanglant que je n'oublierai jamais », Bref, un mari exemplaire, un père attentif à l'éducation de ses enfants, comme il le fut à la santé morale des soldats sous ses ordres… Impossible de tout dire. La biographie d'un homme qui a toujours dominé les épreuves physiques (amputation d'une jambe) et morales, et bien entendu les coups tordus des anti-cléricaux. [ Jacques Dhaussy dans " L'Ecrivain combattant " ( 18 rue de Vézelay - 75008 - Paris ), numéro 125 - novembre 2012 ]
L'Ecrivain combattant .125 nov 2012 - 08/02/2015