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N° 33 (nouvelle série), janvier 2014 : Le roman de Saint Louis de Philippe de Villiers

Référence : 79920
Date de parution : 31 janvier 2014
EAN 13 : 0000000799201
Nb de pages : 32
3.50
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Description
SOMMAIRE :
- Editorial (p. 2 de couverture)
- Le Roman de Saint Louis, de Philippe de Villiers (par Claude Beauléon) (p. 1)
- Journées Chouannes 2013 : Le Roman de Charette (par Philippe de Villiers) (p. 4) 
La genèse du livre (p. 5) - Les années de marin (p. 7) - La Révolution (p. 11) - Le départ à la guerre (p. 13) - L'espérance du petit Roi (p. 14) - Le dernier sursaut (p. 16) - L'arrestation et la mort (p. 17) 
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 20) 
Saint Martin - Saint François d'Assise - La bataille de la Marne - Pas si vite, sœur Béate ! - Pour Dieu et le Roi... en Vendée.
- La Contre-Encyclopédie : la Procréation médicalement assistée (PMA) (par Luc Perrel) (p. 22) 
Définition (p. 22) - Historique (p. 23) - La PMA en chiffres (p. 23) - Les lois bioéthiques (p. 24) - Des techniques en perpétuel remaniement (p. 25) - Une technique forcément eugéniste (p. 27) - L'avenir des enfants issus de la PMA (p. 27) - Une réflexion morale est-elle encore possible ? (p. 28) 
- Claire Ferchaud, selon Wikipédia (par Claude Mouton-Raimbault) (p. 29)
- La "canonisation" de Vatican II pour son cinquantenaire ? (par Jérôme Seguin) (p. 31)
Critique du libraire
EDITORIAL :
Comme tout ce que nous subissons depuis désormais plus de 200 ans, nous nous trouvons confrontés à un cruel dilemme rappelé par Philippe de Villiers lors de sa conférence sur Charette: "Il était essentiel pour la Terreur et la Révolution française que la Vendée eût tort. Si jamais on déclare un jour que la Vendée a raison, alors c'est toute la Révolution qui est jetée par-dessus bord".
Le dilemme est aisé à comprendre: pour justifier la légitimité de la Révolution et de sa fille adultérine la république, tous les moyens sont mis en œuvre pour jeter l'anathème sur ceux qui leur sont opposés (là se trouve la raison pour laquelle une éventuelle restauration de la monarchie est présentée avec tant de dérision par les media).
Et les exemples se sont ainsi succédé depuis deux siècles qui conduisent peu à peu les contempteurs à s'épuiser pour finir (sauf dans quelques cas de plus en plus rares) par composer avec un régime qui ne fait que nous vilipender.
Parmi ces exemples, il s'en trouve deux assez symptomatiques dans notre histoire récente:
- celui de l'époque de la dernière guerre mondiale au terme de laquelle il était devenu nécessaire que le maréchal Pétain eût tort pour légitimer la position de De Gaulle. Ce qui explique les innombrables campagnes de calomnies qui se répandent contre le vainqueur de Verdun, depuis tant d'années.
- le second exemple est celui que nous évoquons en fin de ce numéro à propos du Concile Vatican II dont il semble qu'il soit actuellement très officiellement procédé à sa "canonisation", en critiquant et discréditant farouchement le dernier bastion de ses adversaires qui étaient pourtant si nombreux et si déterminés dans les années 1965-1980, pour peu à peu, s'amenuiser au fil des années. C'est ainsi que plusieurs ont fini par succomber à la tentation de ne plus être taxés de "schismatiques" !
Et pourtant il n'y a que peu de différence d'état d'esprit entre 1789 et 1965, si l'on en croit les propos tenus par le cardinal Suenens (un des principaux "agitateurs" conciliaires): "Vatican II, c'est 89 dans l'Eglise", confirmés en termes presque semblables par le père dominicain Congar, autre moteur des réformes conciliaires: "L'Eglise a fait, pacifiquement, sa révolution d'octobre". Mesurez bien le sens de ces propos et imaginez-vous que de manière feutrée, soit, mais implacable, les catholiques subissent ce que les tortionnaires bolcheviques ont imposé par la terreur à leurs adversaires pendant plus de 70 ans !  

La rédaction de Lecture et Tradition