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L´étrange pontificat du pape François

Référence : 81643
4 avis
Date de parution : 31 mars 2014
Éditeur : SEL (EDITIONS DU)
EAN 13 : 9782361430580
Nb de pages : 96
13.00
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Description

L'ouvrage est suivi d'un article du R.P. Emmanuel-Marie O.P. : « Les fausses lumières d'une foi dénaturée. Réflexions sur l'encyclique Lumen Fidei ».

Extrait de la préface écrite par le R.P. Pierre-Marie O.P. :  

« Après le concile Vatican II, l'Église est entrée dans le domaine de l'étrange.
« Étrange fut le Concile, car il n'a pas voulu être comme les conciles précédents un concile dogmatique, mais un concile pastoral. Refusant de définir des dogmes, il n'a pas bénéficié de l'infaillibilité. Ses enseignements sont une suite de longs sermons étranges et ennuyeux.
Il faut connaître l'histoire du Concile pour voir comment ce fut l'occasion pour une minorité soutenue par les papes conciliaires d'imposer à l'Église une "nouvelle théologie". Le but étant d'adapter l'Église au monde moderne issu de la Révolution et inspiré par la franc-maçonnerie.
« Les deux premiers papes postconciliaires (si l'on excepte l'éphémère pape Jean-Paul Ier) se sont occupés de propager cette doctrine conciliaire. Cela a donné l'étrange théologie de Jean-Paul II analysée par le professeur Johannes Dörmann, puis l'étrange théologie de Benoît XVI décrite par Mgr Tissier de Mallerais.
« Mais, comme les actions suivent les pensées, nous avons maintenant l'étrange pontificat du pape François. Le pape François est le premier pape qui n'a jamais célébré la messe traditionnelle, qui n'a pas connu, du moins comme prêtre, l'Église d'avant le Concile (il a été ordonné prêtre en décembre 1969). Il applique donc le Concile franchement, sans arrière-pensée, dans les faits. Il n'y a pas vraiment de hiatus entre le pape François Ier et ses prédécesseurs. Simplement il applique leur pensée.»

TitreL´étrange pontificat du pape François
Auteur MARIE (Alexandre)
ÉditeurSEL (EDITIONS DU)
Date de parution31 mars 2014
Nb de pages96
EAN 139782361430580
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)5
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.13
Critique du libraire

Extrait de l'ouvrage :  

« En tant que catholique, me voir en conscience dans l'obligation d'émettre des critiques vis-à-vis du pape constitue pour moi une douleur immense, un véritable déchirement du coeur. Sachez que je me passerais très volontiers d'avoir à écrire ce type d'article et que je serais bien plus heureux si les choses se passaient tout autrement.
« Malheureusement, il se trouve que le pape François, en à peine un an de pontificat, a posé un grand nombre de gestes atypiques et a dit beaucoup de choses qui sont pour le moins troublantes. Les faits sont tellement nombreux que j'ai l'embarras du choix. J'en ai fait une sélection de cinq, prenant ceux qui me semblent être les plus représentatifs du style qu'il a visiblement décidé de donner à l'exercice de sa charge apostolique. Je vais les énumérer en essayant de montrer brièvement en quoi ils peuvent faire l'objet d'une critique réalisée à la lumière du magistère de l'Église. »

Les avis clients
Est-il légitime de critiquer un Souverain pontife en exercice ?
5/5 https://www.lerougeetlenoir.org/
.----. La question n’est pas nouvelle : nous recensons, tout au long des siècles, différentes personnalités critiquant un souverain pontife. Il s’agit de figures plus ou moins importantes, et pas toujours hérétiques ou schismatiques comme un Photius ou un Michel Cérulaire. L’on trouvait encore en France, sous la Restauration, un évêque méridional « gallican » assez tempétueux pour affirmer qu’il n’accorderait pas même au pape le droit de confesser ses ouailles françaises si ce dernier osait s’aventurer dans son diocèse… Alexandre Marie n’en est pas là ; loin s’en faut. En revanche, son essai – rapide à lire – qu’il a publié chez les Éditions du Sel l’an passé n’en est pas moins une accusation (c’est donc une analyse à charge) contre le Saint-Père actuel – ou, plus précisément, contre plusieurs de ses actes et paroles. Goûtez déjà le titre de l’ouvrage : L’Étrange pontificat du pape François [1]. Paru à l’occasion du premier anniversaire de pontificat de François – élu le 13 mars 2013 et intronisé le 19 mars, jour de la Saint-Joseph –, ce livre fait office de pavé jeté dans la mare, pouvant relancer des débats aussi passionnés que dangereux – ou salutaires ? Que l’on soit pourfendeur ou défendeur du pape, ou tout simplement indifférent à toute joute de ce type, la lecture de cet opus est intéressante à différents points de vue et nous renseigne sur de nombreux dires et gestes (que d’aucuns apprécieront quand d’autres les réprouveront) du pape François. Le bilan de sa première année de pontificat, année programme pour toutes les suivantes, prenant la forme d’un véritable réquisitoire, est dressé en cinq parties correspondant à cinq thèmes précis : 1°/ La question de l’Islam ; 2°/ La question du judaïsme ; 3°/ François et la « laïcité » de l’État ; 4°/ L’idéologie homosexualiste ; 5°/ François et la franc-maçonnerie. À cela suit un article, publié à l’automne 2012 dans la revue Le Sel de la Terre (n° 86), portant comme titre : « Les fausses lumières d’une foi dénaturée. Réflexions sur l’encyclique Lumen Fidei ». Il y est question de la définition de la « foi », notamment depuis Vatican II. Nous ne parlerons cependant point ici de cet article placé comme en annexe. Le tout est préfacé par un père dominicain [2]. Précisons qu’il n’y a nul sédévacantisme dans ce vaste exposé : il n’est jamais question de mettre en doute la réalité et la validité du pontificat de François, malgré l’inédit du titre de « pape émérite » porté par Benoît XVI ! Certains faits évoqués par l’auteur sont déjà connus du grand public – notamment l’affaire de l’entretien accordé au journaliste Eugenio Scalfari – mais pas tous. Les citations sont nombreuses, ce qui n’est pas sans donner un aspect percutant aux arguments déployés… Nous devons avouer que certains éléments ne sont pas très rassurants et ont ballotté, au moins un instant, notre conscience. Le tout relance un débat difficile à mener et à alimenter, surtout si l’on souhaite rester sur la voie du salut. Tout un chacun, ou presque, connaît cette célèbre sentence de saint Thomas d’Aquin, l’ineffable Docteur angélique : « Remarquons toutefois que, s’il y avait danger pour la foi, les supérieurs devraient être repris par les inférieurs, même en public [3]. » Mais est-il véritablement légitime de critiquer un souverain pontife dans l’exercice de sa charge ? N’y aurait-il pas là injure à l’encontre du pape François ? Désobéissance ? Ne serait-il pas préférable, au moins, d’attendre sa mort – même si l’exemple du procès cadavérique n’est pas très délicat ni enviable…– ? Ou d’utiliser d’autres moyens, plus cordiaux et filiaux ? Proclamé à l’occasion du premier concile du Vatican, à la fin du XIXe siècle, même si réel depuis le premier pape de l’histoire [4], le dogme de l’Infaillibilité pontificale apparaît comme étant la problématique principales ressortant de cet ouvrage très particulier. Jusqu’où va ce dogme ? Peut-on faire preuve d’esprit critique, jusqu’à friser l’acerbe, vis-à-vis de tout ce qui n’est pas de son ressort ? Peut-on faire une distinction entre le François-pape infaillible et le François-homme faillible sans tomber dans les errements libéraux d’un Lamennais prétendant faire une distinction, en son temps, entre un Grégoire XVI-pape et un Grégoire XVI-homme ? Ou la distinction à faire est-elle entre la personne privée et la personne publique du Saint-Père ? La critique est-elle, au contraire, un devoir ? Aujourd’hui, ce ne sont plus de maigres billets qui sont écrits contre le pape François, mais des livres qui sont imprimés et distribués en librairie. D’où cela vient-il ? Qu’y faire ? Qu’en penser ? Ne sommes-nous pas irrémédiablement brouillés en la matière par les interférences des médias ? Doit-on être indifférent face à tout cela ? Doit-on voir cette liberté d’expression d’un bon ou au contraire d’un mauvais œil ? Faudrait-il plutôt, par vertu de prudence, n’en point parler du tout ? Cette dernière position pourrait être proche de la pusillanimité : posons-nous au moins ces questions… Ne pas le faire serait une faute, une politique de l’autruche nécessairement fatale au bout du compte. [1] Le titre répond à deux autres publications : L’Étrange théologie de Jean-Paul II et l’esprit d’Assise par le professeur Johannes Dörmann (chez Clovis-Fideliter, semble-t-il épuisé) et L’Étrange théologie de Benoît XVI. Herméneutique de continuité ou rupture ? par monseigneur Tissier de Mallerais (aux Éditions du Sel). [2] Voici de larges extraits empruntés à cette préface introductive : « Après le concile Vatican II, l’Église est entrée dans le domaine de l’étrange. Étrange fut le Concile, car il n’a pas voulu être comme les conciles précédents un concile dogmatique, mais un concile pastoral. Refusant de définir des dogmes, il n’a pas bénéficié de l’infaillibilité. Ses enseignements sont une suite de longs sermons étranges et ennuyeux. Il faut connaître l’histoire du Concile pour voir comment ce fut l’occasion pour une minorité soutenue par les papes conciliaires d’imposer à l’Église une "nouvelle théologie". Le but étant d’adapter l’Église au monde moderne issu de la Révolution et inspiré par la franc-maçonnerie. Les deux premiers papes postconciliaires (si l’on excepte l’éphémère pape Jean-Paul Ier) se sont occupés de propager cette doctrine conciliaire. Cela a donné l’étrange théologie de Jean-Paul II analysée par le professeur Johannes Dörmann, puis l’étrange théologie de Benoît XVI décrite par Mgr Tissier de Mallerais. Mais, comme les actions suivent les pensées, nous avons maintenant l’étrange pontificat du pape François. Le pape François est le premier pape qui n’a jamais célébré la messe traditionnelle, qui n’a pas connu, du moins comme prêtre, l’Église d’avant le Concile (il a été ordonné prêtre en décembre 1969). Il applique donc le Concile franchement, sans arrière-pensée, dans les faits. Il n’y a pas vraiment de hiatus entre le pape François Ier et ses prédécesseurs. Simplement il applique leur pensée. Remarquons que l’épithète "étrange" ne signifie pas ici quelque chose d’inattendu et d’incertain. La crise actuelle dans l’Église n’est pas inattendue : elle a été annoncée par la sainte Écriture et les papes nous ont prévenus en publiant les projets des sociétés secrètes. » [3] Saint Thomas d’AQUIN, Somme théologique, IIa-IIae, q. 33, a. 4, ad. 2. [4] C’est un exemple typique du « développement de la foi » si cher à la théologie du cardinal John Henry Newman
Inquiétant
5/5 Rivarol n° 3145 - 12 juin 2014
C'est étreint d'une "douleur immense, d'un véritable déchirement du coeur" que l'auteur, citoyen argentin, dresse l'inventaire des comportements inédits de l'actuel titulaire de la tiare, son auguste compatriote dont le frère dominicain Pierre-Marie, dans sa préface, définit l'orientation comme la stricte application des projets de ses prédécesseurs Jean Paul Il et Benoit XVI qui, en fidèles héritiers de Vatican II, rompirent radicalement avec la théologie traditionnelle. Ordonné en 1969, Jorge Mario Bergoglio, premier prélat issu de la Compagnie de Jésus, n'ayant pas connu la liturgie ante-conciliaire, poursuit "sans hiatus" l'oeuvre d'ouverture au monde moderne annoncée dans la Sainte Ecriture, à savoir l'apostasie des clercs préludant à l'avènement de l'Antéchrist. L'inscription hâtive, voire illicite, au catalogue des saints de Jean XXIII et Jean Paul Il confirme ainsi la volonté de François premier du nom de pérenniser la révolution dogmatique de Paul VI qui ampute et dénature la doctrine catholique à travers les mutations inouïes de la messe, du Code de droit canon et du catéchisme diocésain. Alexandre Marie s'insurge véhémentement contre les démarches scandaleuses de l'occupant du siège de Pierre à l'occasion de rencontres oecuméniques, tel le message adressé aux adorateurs d'Allah à la fin du ramadan : "Nous sommes appelés à respecter la religion de l'autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs", reprenant à son compte la déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations à établir avec les religions non chrétiennes. Le texte affirme en effet que "l'Eglise ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions, considérant avec un respect sincère ces manières d'agir et de vivre, ces règles et ces doctrines" et qu'il est souhaitable d'instaurer "une collaboration avec les adeptes d'autres cultes pour faire progresser les valeurs spirituelles, morales et socio-culturelles qui se trouvent en eux". Tout aussi "édifiante" la première lettre officielle envoyée par François le jour même de son élection au grand rabbin de Rome : éludant honteusement l'irréductible contentieux qui, depuis deux mille ans, séparent les juifs des baptisés, Bergoglio évoque la "protection du Très-Haut" pour faire "progresser leurs relations dans un esprit d'entraide [...] au service d'un monde pouvant être toujours plus en harmonie avec la volonté du Créateur", missive prolongée par "les voeux fervents formulés au même à l'occasion de Pessah". D'ailleurs, selon "l'exhortation apostolique" Evangelii Gaudium de novembre dernier, "l'Ancienne Alliance n'a jamais été révoquée, l'Eglise s'enrichit lorsqu'elle recueille les valeurs du judaïsme". Non content d'exclure toute référence à la Vérité, en prêchant un syncrétisme du pire aloi François évacue le message évangélique et s'interdit de convertir mahométans et talmudistes, "le prosélytisme étant une pompeuse absurdité". L'Argentin fait preuve d'une particulière sollicitude à l'égard des "blessés sociaux" que sont les homosexuels qu'il convient de ne pas "discriminer" mais au contraire "d'intégrer dans la société" ; une communauté LGBT américaine a salué cette largeur d'esprit en l'élisant 'Personne de l'année 2013" ! Affilié au Rotary Club en 1999, l'ex-"cardinal-archevêque" de Buenos Aires continue d'entretenir d'étroits rapports avec la Franc -maçonnerie et ses différentes émanations dont la loge B'nai B'rith, confirmant sa connivence avec les ennemis jurés de la Chrétienté. En regard du magistère ecclésial d'avant le concile, le bilan d'Alexandre Marie sur la première année de cet "étrange pontificat" est accablant. Le frère dominicain Emmanuel-Marie constate quant à lui une parfaite continuité dans le processus de bouleversement théologique dont l'encyclique Lumen fidei, "confuse méditation philosophique, sorte d'introspection existentielle", traduit une conception absolument hétérodoxe de la notion de Foi : définie par la scolastique comme une "adhésion de l'intelligence aux vérités révélées", elle est désormais "une rencontre, l'expérience de l'Amour". En conclusion de son analyse, le Dominicain estime que "c'est une lumière bien pauvre et, de surcroît, mêlée d'abondantes ténèbres". <p align="right">Marie-Gabrielle Decossas <a href= http://www.rivarol.com/ target=_blank>www.rivarol.com</a>
Epoustouflant !
5/5 Marie-Laure
On peut y lire quels ont été ses rapports depuis son arrivée à Rome, avec les musulmans, les juifs, les homosexuels, les francs-maçons, etc. Et toujours l'auteur cite en face les textes des Pères de l'Eglise, tout-à-fait en contradiction avec ces faits et gestes du Pape François ! De quoi réfléchir !
enfin
5/5 Louis
Enfin un livre qui paraît sur ce sujet, j'espère qu'il va nous permettre d'analyser la première année de pontificat du pape, et surtout de voir les orientations pour l'avenir !