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L´homme tue et la femme rend fou - Comprendre l´architecture de la Société du Suicide - Essai

Référence : 93113
1 avis
Date de parution : 28 août 2017
EAN 13 : 9782355120787
Nb de pages : 102
15.00
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Description
La foi et l'obéissance n'étant dissociables dans aucune religion, l'Occident est désormais, plus encore qu'il n'y paraît, un monde d'athées purs et durs. Mais se définir ainsi par la négative n'est pas très éclairant. Car à moins d'avoir perdu la raison, tout homme croit nécessairement en un esprit, c'est-à-dire en une certaine définition du vrai, du bien et du mal. Articulant les fulgurances de René Girard (désir mimétique), de Philippe Muray (festivisme), du collectif Tiqqun (la Jeune-Fille) et de Michel Clouscard (société libérale-libertaire) avec quantité de références bibliques, cet essai iconoclaste révèle un féroce franc-tireur catholique et opère une mise à nu parfaitement sidérante de l'esprit qui gouverne ce qu'il convient d'appeler la Société du Suicide, à savoir le système inventé et promu par l'amour (cathodique) de l'argent en réaction à la défunte Société du Meurtre (nazisme).
Toujours clair, incisif et accrocheur, solidement documenté et d'une logique implacable, L'homme tue et la femme rend fou se balade dans notre époque (féminisme, art contemporain, vedettariat, sadomasochisme, séries télévisées, rock metal, psychiatrie, séduction, terrorisme, etc.) pour nous dévoiler enfin la construction, le mécanisme et le terminus de l'esprit (mauvais) auquel nous obéissons... en nous prenant pour des Lumières.
TitreL´homme tue et la femme rend fou - Comprendre l´architecture de la Société du Suicide - Essai
Auteur VULPILLIERES (Philippe de)
ÉditeurLE RETOUR AUX SOURCES (EDITIONS)
Date de parution28 août 2017
Nb de pages102
EAN 139782355120787
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.25
Les avis clients
Pour se fouetter le sang et l’âme !
3/5 Présent
.----. L’homme tue et la femme rend fou est un OLNI, un « objet littéraire non identifié », un livre à la fois court et dense, foutraque et brillant, étonnant et détonnant, agaçant et stimulant mais toujours percutant. L’auteur veut aider à « comprendre l’architecture de la société du suicide » et pour ce faire, en se basant notamment sur de nombreuses citations bibliques, il décrit notre monde tel qu’il ne va pas depuis sa rupture avec la pensée et la pratique catholiques et l’équilibre que celles-ci apportaient à la société, et plus particulièrement au couple et à la famille. Le sujet pourrait paraître éculé, vu et revu sous de nombreuses plumes, mais il est pourtant traité ici avec originalité et verve, et la pertinence de l’analyse, illustrée par quelques fulgurances stylistiques et des formules brillamment assassines, emportera l’adhésion du lecteur même le plus originellement dubitatif. Nous plongeons ainsi dans les arcanes d’une société de Narcisses dépressifs, entièrement vouée à l’apparence et à la séduction, eux-mêmes au service du dernier Dieu toléré : l’argent. Une société vide et vaine, celle de la jouissance triste et du festivisme obligatoire, une société qui rend malade et pousse lentement et inexorablement au suicide : Il y aurait en France 12 millions de personnes atteintes d’une pathologie mentale, soit un Français sur cinq […] De décembre 2006 à décembre 2012, sous la présidence de Felipe Calderon, la guerre entre forces de l’ordre et narcotrafiquants au Mexique (115 millions d’habitants) s’est soldée par 60 000 morts violentes, soit le nombre approximatif de décès par suicide, en France (66 millions d’habitants, sur la même période. » On n’est pas obligé de partager tous les points de vue de l’auteur – notamment son appétence pour la « pudeur » islamiste opposée à l’exhibitionnisme occidental post-moderne – pour apprécier ce diagnostic féroce et acide, cette dénonciation implacable de l’impasse d’un monde « férocement athée » et privé de transcendance, condamné à la pantomime sinistre de la séduction permanente qui mène à la guerre de tous contre tous. En immolant l’amour conjugal, la parentalité et l’enfance sur l’autel d’un immense, inique et lubrique parc d’attractions pour adultes, les voyoutes intellectuelles et autres divines marquises du féminisme plongent un nombre exponentiel de familles dans le désordre et la misère avant d’y entraîner le corps social tout entier. » Une lecture vivifiante, à défaut d’être très joyeuse ou optimiste. A prendre comme un alcool fort, pour se fouetter le sang et l’âme. [Signé : Xavier Eman pour le quotidien catholique Présent.]