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Pour l´amour de l´Eglise

Référence : 108714
3 avis
Date de parution : 17 mai 2019
EAN 13 : 9782372711289
Nb de pages : 152
19.00
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Description
En des pages d'une grande charité missionnaire, Monseigneur Bernard Fellay, ancien supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, évoque son engagement pour le sacerdoce, pour la foi, pour l'Église.
Ce témoignage d'une vie consacrée à la mission et à la recherche de la vérité est aussi le portrait d'un homme au parcours peu ordinaire.
Ouvert à toutes questions, même celles qui fâchent, l'évêque aborde avec profondeur les sujets les plus complexes, qu'il s'agisse de l'histoire de la Fraternité Saint-Pie X, du mode de vie du prêtre dans la société contemporaine et des urgences pour l'Église aujourd'hui.
Un livre événement qui pose à sa façon la question de la place essentielle de la Fraternité Saint-Pie X au coeur de l'Église. 
Né à Sierre, en Suisse, en avril 1958, Mgr Bernard Fellay est un prélat catholique qui a exercé de 1994 à 2018 la charge de supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Il a travaillé activement à la réconciliation entre FSSPX et papauté, et remplit aujourd'hui la fonction de conseiller général de la FSSPX auprès du nouveau supérieur général, l'abbé Davide Pagliarani.
Disciple du cardinal Journet, Robert Landers vit en Suisse et s'intéresse à l'histoire et à l'évolution de l'Église catholique. Il est engagé dans le dialogue pour l'unité de l'Église
.
TitrePour l´amour de l´Eglise
Auteur FELLAY (Mgr Bernard)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution17 mai 2019
Nb de pages152
EAN 139782372711289
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.08
Critique du libraire
L'ancien supérieur général de la FSSPX s'exprime pour la première fois à travers ce livre sur la foi chrétienne et la crise de l'Église, mais également sur les derniers papes qu'il a côtoyés.
Les avis clients
Passionnant !
5/5 Notre Dame de Chrétienté .
.----. Quel livre passionnant donné par Monseigneur Fellay, ancien Supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X ! J’encourage nos amis de Notre-Dame de Chrétienté à lire cet ouvrage qui m’a beaucoup fait penser à la ‘Lettre aux catholiques perplexes’ de Monseigneur Lefebvre écrite en 1985 (éditions Albin Michel). Cette ‘Lettre’ voulait en son temps par son langage simple, accessible à tous, faire comprendre les positions d’un évêque qui demandait simplement à transmettre ce qui lui avait été transmis. Dans un contexte différent - 34 années après - mais avec la même volonté d’être compris de tous, Monseigneur Fellay nous explique l’histoire de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, de sa création à aujourd’hui, sans rien cacher des combats difficiles, en expliquant le sens des choix posés. L’entretien avec Robert Landers sans langue de buis aborde les sujets principaux avec la volonté de prendre de la hauteur : la situation de l’Eglise, la vocation de la Fraternité Saint Pie X, les sacres de 1988, la levée des sanctions, les relations avec Rome, la formation des prêtres, la vie spirituelle, l’évangélisation etc. Un extrait traitant du thème de notre pèlerinage 2019 (La Paix du Christ par le règne du Christ) nous replongera dans nos méditations de Pentecôte : « Toute société, comme toute créature, doit être soumise à dieu et à sa loi. Qu’il s’agisse de la famille, de la société civile, de l’Etat, toute société dépend de son Créateur. En outre, comme Notre Seigneur s’est incarné, il est par sa nature humaine le roi des nations. Toute société lui est soumise. Cela vaut aussi pour la société temporelle. Dès lors, quand nous parlons de l’autonomie du temporel, nous devons faire attention. L’expression est quelque peu ambiguë. Sans aucun doute, il y a une distinction à faire entre l’Eglise et l’Etat qui sont deux sociétés parfaites. L’encyclique Quas Primas de Pie XI le montre bien. Cependant, aujourd’hui, le temporel et le spirituel ne sont plus seulement distingués, mais séparés. Influencés par le libéralisme, beaucoup pensent que la société temporelle est indépendante de l’Eglise. C’est une grave erreur dont vous voyons les conséquences aujourd’hui. Cette « autonomie du temporel » comprise comme une véritable indépendance par rapport au pouvoir spirituel entrave l’action de l’Eglise. Elle l’empêche d’intervenir pour promouvoir la paix des nations, soulager les pauvres, défendre les vies humaines abandonnées à l’arbitraire des lois iniques. Bien des évêques et des cardinaux en sont conscients. Ce principe de séparation les empêche de s’impliquer efficacement dans la vie sociale et politique. Notre Seigneur est le roi du ciel et de la terre. L’Ecriture le dit. Les saints le proclament par leurs écrits et leurs œuvres. C’est pourquoi je crois qu’il faut revenir à la distinction traditionnelle entre temporel et spirituel, en donnant une interprétation juste du fameux ‘rendez à Dieu ce qui est à Dieu, rendez à César ce qui est à César’ ». Nous remercions Monseigneur Fellay d’avoir écrit que « tous ceux qui œuvrent dans l’Eglise avec humilité en faveur de sa Tradition travaillent dans le bon sens », nous faisons nôtres ces propos. Lisant ce livre cet été, je pensais à Jean Guitton, célèbre philosophe et ami de Paul VI, qui rapportait ses relations avec Monseigneur Lefebvre dans un entretien publié en août 1988. Il précisait qu’en dépit des divergences, sur son lit de mort (il avait près de quatre-vingt-dix ans), il souhaitait avoir un prêtre comme Monseigneur Lefebvre auprès de lui. Les catholiques ont besoin d’évêques courageux pour nous aider à « fortifier notre foi » (Rm 4-20) ; le livre de foi, de conviction et d’amour pour l’Eglise de Monseigneur Fellay nous aidera et nous soutiendra dans cet effort. [ Jean de Tauriers sur le Site internet de Notre Dame de Chrétienté, septembre 2019 ]
Une lecture profitable !
5/5 Présent .
.----. Mgr Bernard Fellay est resté durant 24 ans à la tête de la Fraternité Saint-Pie X. Il demeure, depuis l’élection du nouveau supérieur général – l’abbé David Pagliarani – l’année dernière, conseiller général de la Fraternité. Entré tout jeune au séminaire d’Ecône, il est l’un des évêques sacrés en 1988 par Mgr Lefebvre. Sa parole paraît donc autorisée pour faire le point sur les positions de la Fraternité – point nécessaire, car les interprétations les plus variées sont parfois données, ou bien la position d’un membre de la Fraternité montée en épingle alors qu’elle ne reflète pas celle de la communauté. La forme de l’entretien, de lecture agréable et facile, permet d’évoquer de nombreux sujets. Au fil des pages, on trouve ainsi un bref historique de la Fraternité, avec l’évocation du caractère de son fondateur. Mgr Fellay donne une belle définition de la liturgie, qui justifie l’attachement de sa communauté au rite traditionnel : « L’Eglise s’édifie sur la foi et les sacrements de la foi, tandis que la liturgie est l’indispensable vêtement de ces derniers. » Il met en valeur – ce que ne conteste aucune communauté traditionnelle – le rôle décisif de la résistance de la Fraternité aux oukases interdisant le rite tridentin. Elle a notamment permis l’émergence d’autres communautés (même à son corps défendant) et la « résurrection » du rite dit « de saint Pie V », surtout grâce au motu proprio de Benoît XVI, à qui l’ancien supérieur général de la Fraternité exprime sa reconnaissance. L’analyse reste fine : Mgr Fellay reconnaît « le danger d’aller trop loin et d’émettre des critiques infondées ou exagérées, voire de faire des demandes inconsidérées » ; ces nuances donnent d’autant plus de force à son propos. « Nous avons toujours refusé de couper les liens avec Rome », insiste-t-il, réaffirmant le rejet de tout sédévacantisme. Mais il reconnaît qu’Assise a été un élément déclenchant dans la décision de Mgr Lefebvre de sacrer des évêques sans l’aval de Rome, Rome qui souhaitait « la solution biologique », c’est-à-dire la mort de Mgr Lefebvre, pour régler le « problème » de la Fraternité… Loin des caricatures que l’on peut trouver sur les positions de sa communauté, Mgr Fellay explique ce qu’est le véritable œcuménisme, insiste sur la nécessité de la charité : « La grâce est offerte à tout homme. Une personne qui a une conscience bien formée et la suit peut être sauvée, sans connaître la vraie religion. » Il précise, avec l’humour qui colore parfois ces entretiens, que l’on peut être un bon catholique sans faire partie de la Fraternité ! Fatima et la Russie On trouve de belles phrases sur le rôle de l’évêque, l’importance de l’éducation et de la culture générale et littéraire, la vénération pour la Vierge, « notre boussole », le « jeu » entre Dieu et l’homme, et le rôle de coopération qui nous est offert de la part de notre Créateur, ainsi que le rapport entre la Loi et l’Amour. Robert Landers, le journaliste qui pose les questions que l’on attend, pense aussi à des sujets moins convenus : que pense Mgr Fellay, par exemple, des rapports avec les orthodoxes, de la rencontre historique entre le pape François et le patriarche Kiril qui a eu lieu en 2016, de la croissance des communautés orthodoxes en Russie ? L’évêque y voit un lien avec les paroles de la Vierge à Fatima. « Un Etat qui favorise la religion fait toujours œuvre salutaire. L’exemple de la Russie le montre », précise-t-il. « Ce qui se passe en Russie est pour moi comme une première réponse du Ciel, une réponse inachevée, qui n’a pas encore trouvé son aboutissement. » Les discussions avec Rome Bien évidemment, le sujet des discussions avec Rome est abordé. Mgr Fellay rappelle les demandes de la Fraternité : que certains textes « ambigus » du concile Vatican II soient redéfinis. N’est-ce pas ce que demandait Benoît XVI, pense le lecteur ? Mgr Fellay répond à cela que si l’accord ne s’est pas concrétisé du temps du pape émérite, c’est sans doute à cause d’une partie de son entourage, qui y était, quant à elle, farouchement opposée. Qu’en est-il des relations avec le pape François ? Celui-ci, selon Mgr Fellay, « accorde assez peu d’importance à la doctrine. Ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les hommes ». Ce qui peut donner des résultats surprenants. Mais on trouve ailleurs cette proposition : « Il est raisonnable de penser que, durant une période assez longue, nous resterons une communauté à part, avec ici et là des actes de collaboration ponctuelle. » Nous avons là un ouvrage qui, sous sa présentation assez ramassée – 152 pages – et sa forme facilement abordable, répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur la Fraternité Saint-Pie X. Sa lecture sera donc profitable à ses membres comme à ses détracteurs s’ils sont de bonne foi. Ce sont des éléments incontestables qu’apporte celui qui fut son supérieur durant près d’un quart de siècle. [ Signé : Anne Le Pape dans Présent le 29 juin 2019 ]
En tant que catholiques romains, notre place est aussi à Rome
5/5 Salon Beige .
.----. Mgr Bernard Fellay publie aux éditions Via Romana un livre d’entretiens qu’il a accordés à Robert Landers, un fidèle laïc venu l’interroger à Menzingen en 2016. Extrait d’un entretien : « Pour l’amour de l’Eglise » invite à s’interroger sur la place de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans l’Eglise. Cette place ne doit-elle pas être à Rome, car Rome est la tête, mais aussi le cœur de l’Eglise ? Le cœur de l’Eglise, c’est l’Esprit Saint, c’est l’amour de Jésus, et c’est aussi le sacerdoce, si intimement lié à Notre Seigneur et à son Sacré-Cœur. La tête de l’Eglise, c’est le Christ. Ici-bas, le chef visible de l’Eglise est le pape, auquel nous sommes bien sûr soumis, que nous respectons et avons toujours respecté, comme d’ailleurs toutes les autorités légitimes de la hiérarchie ecclésiastique. La place de la Fraternité est au centre, au cœur de l’Eglise. Car le sacerdoce et la sainte messe, intimement liés entre eux, sont le cœur de l’Eglise ; la pompe qui transmet la vie de la grâce dans tout le corps. En tant que catholiques romains, notre place est aussi à Rome. Mais vous savez que nous traversons une crise terrible, une désorientation vraiment diabolique, qui fait qu’à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité, s’est substituée une Rome nouvelle, née du concile Vatican II, une Rome néo-moderniste et de tendance libérale, à laquelle nous devons résister pour garder la foi. Cependant, la “question romaine”, comme la dénommait déjà Mgr Lefebvre, repose entre les mains du Supérieur général. C’est lui qui possède les grâces d’état pour réaliser concrètement le développement des relations de la Fraternité avec Rome. Transmettre la foi semble avoir été la préoccupation majeure de Mgr Lefebvre, mais Vatican II ne fait-il pas partie de la foi ? La transmission de la foi a très certainement été l’une des préoccupations principales de Mgr Lefebvre, car l’évêque est par sa nature de successeur des Apôtres, voué à l’enseignement de la doctrine. Et Vatican II a bel et bien retenu son attention – non pas tant comme matière d’enseignement, car le Concile a voulu être pastoral et non dogmatique –, mais surtout à cause des erreurs, des glissements dangereux, des adaptations qui ont voulu mettre l’Eglise en harmonie avec le monde ; le résultat est devant nous, dramatique et cruel… au lieu de tirer et d’élever le monde vers le ciel, Vatican II a plongé l’Eglise dans les tourbillons du monde temporel… Saint Pie X disait que l’ignorance religieuse était la caractéristique de son temps, quelle est selon vous celle d’aujourd’hui ? Et comment s’y opposer sur le plan spirituel ? Cette ignorance religieuse n’a fait que se développer. Aujourd’hui, il faudrait trouver un mot plus grave encore, mais qui va dans le même sens. Nous sommes entrés dans un désert, un vide abyssal d’ignorance… jusqu’à oublier le Créateur, auteur de ce monde, dont toute créature dépend de manière absolue. Tout autant, le Rédempteur a disparu et par conséquent sa Loi, le véritable amour. L’œuvre du Rédempteur est méconnue, tout comme sa loi d’amour. Notre Seigneur nous a donné, par saint Paul, la solution à ce mal : prêche à temps et à contretemps une doctrine pleine, intègre, emplie de charité et de l’exemple de miséricorde de Jésus. Comment être prêtre dans notre société post-moderne ? Dans une société post-moderne qui a perdu à peu près tous ses repères, le prêtre est plus que jamais nécessaire. Mais il faut se souvenir qu’il possède un caractère profondément intemporel. Le prêtre, c’est un autre Jésus, c’est l’ambassadeur de Dieu, qui donne à ses créatures une loi éternelle, valable pour tous les temps, qui offre et répare les péchés des hommes pour qu’ils puissent être sauvés. Plus que tout, le monde actuel a besoin du prêtre. N’y a-t-il pas à la fois disparition et exagération dans le culte marial aujourd’hui ? Comment trouver l’équilibre ? Là aussi, dans un monde sans repères, les hommes vont en inventer de nouveaux au gré de leurs sentiments. Ainsi il est vrai que le culte traditionnel à l’égard de Marie a tendance à s’effacer. Il n’y a qu’à voir la valeur donnée au chapelet par les masses… Et la foi pure, exigeante se fait supplanter par une recherche de l’extraordinaire… On pense aux “apparitions” de Medjugorje par exemple, où le message et les voyants présentent des aspects plus que douteux… L’équilibre se rétablit dès lors que la foi retrouve sa place primordiale. Alors la sainte Vierge Marie reçoit elle aussi les hommages et l’amour filial du chrétien, elle exerce son rôle de Mère et exige de ses enfants qu’ils se montrent tels. Peut-il y avoir encore un règne social à l’heure de la laïcité acceptée par tous, même par l’Eglise ? Notre Seigneur étant Dieu, a bien affirmé aux Apôtres : “tout pouvoir m’a été donné au Ciel et sur la terre” (Mt 28, 18). Cette phrase doit être prise dans sa totale simplicité ; elle rappelle les droits de Jésus sur toute créature, mais aussi sur la société humaine, sur les pays, les gouvernants. Que ces derniers ne veuillent plus le reconnaître n’y change rien. Il est roi dans le sens plénier du terme et ce titre nous est cher. C’est un devoir profond que de travailler à l’établissement de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Mais rappelons-nous que ce n’est pas d’aujourd’hui que l’Eglise connaît l’opposition ou la persécution. […] [ Michel Janva le 31 mai 2019 sur le Salon Beige ]