Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

L´année de Jeanne - Conte politique

Référence : 114994
1 avis
Date de parution : 1 octobre 2020
Auteur : FERRAND (Franck)
Éditeur : PLON (EDITIONS)
EAN 13 : 9782259268424
Nb de pages : 288
18.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
C'était en 2023 " Bien placé par les circonstances pour suivre l'épopée de Jeanne, j'eus tout loisir, depuis la coulisse, d'observer cette jeune fille inspirée, de l'écouter, de la comprendre. De l'aider aussi, parfois. Par une chance inouïe, j'eus le réflexe d'enregistrer la teneur de quelques-uns de ses échanges avec toutes sortes d'interlocuteurs, célèbres ou inconnus. C'est la première fois qu'on les trouvera réunis en bon ordre, dans leur version intégrale - transcrits tout droit de mes notes.
Il m'a paru, un demi-siècle après, qu'ils auraient plus de sens encore, resitués dans le contexte agité qui les avait vus naître. Les voici donc pleins de leur force native, aussi percutants pour nous, je crois, qu'ils l'étaient pour nos pères en 2026. " La France de 2026, jamais vraiment remise de la révolution des Gilets jaunes et de la pandémie du coronavirus, est menacée de disparaître en tant que nation ; à Strasbourg, ville insurgée parmi d'autres, une coalition écolo-alternative conduit à la sécession.
Le pays est au bord de l'éclatement. C'est alors que, de ses lointains confins, surgit Jeanne-Antide Aubier. Sans dogmatisme, à coup de propos lumineux et de gestes pleins de courage (qui peuvent rappeler l'attitude d'un Gandhi, par exemple), elle rend confiance au président élu en 2022, évite la sécession et assure la réélection du chef de l'Etat. Mais si Jeanne organise le sacre électoral de son protégé en 2027, elle fait aussi l'amère expérience des trahisons politiques et des doubles-jeux.
Le pouvoir en place l'exclut du jeu et fait d'elle une " personne à abattre ". Toute ressemblance avec l'épopée d'une certaine Jeanne, en 1429-1430 ... est assumée : sont transposés, six siècles plus tard, tous les éléments de l'épopée johannique. Cependant le nom de Jeanne n'est jamais cité - libre au lecteur d'adopter ou non cette grille de lecture. Roman d'anticipation, certes, mais écrit au passé, à la manière d'un récit historique, L'année de Jeanne raconte l'irruption, dans la France de 2025-2026, d'une jeune fille de dix-neuf ans, arrivée de Nouvelle-Calédonie.
Cette prophétesse en herbe, à la fois immergée dans son temps et prévenue contre les travers de l'époque, entreprend, avec une force sereine et contagieuse, de rendre la France maîtresse de ses destinées. Celui qui raconte l'épopée, longtemps après les faits, est un ami et conseiller de la jeune fille, alors chargé de mission à la présidence de la République.  

A propos de l'auteur:  
D'aucuns l'appellent - à juste titre - le prince de l'Histoire. A travers ses spectacles, ses écrits, ses émissions à la radio (Europe 1 et aujourd'hui Radio Classique) et à la télévision, Franck Ferrand est devenu la voix et le visage d'une Histoire narrative vivante et incarnée. La même passion l'anime lorsqu'il plonge dans le roman. D'abord historique, comme la trilogie à succès La Cour des Dames (Flammarion puis J'ai lu), et désormais historico-anticipatif.
TitreL´année de Jeanne - Conte politique
Auteur FERRAND (Franck)
ÉditeurPLON (EDITIONS)
Date de parution1 octobre 2020
Nb de pages288
EAN 139782259268424
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)136
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.36
Les avis clients
Sur les pas de Georges Lenotre .
5/5 https://www.bvoltaire.fr
.----. On connaissait l’anneau de Jeanne, rapporté par Philippe de Villiers. Voici L’Année de Jeanne, imaginé par Franck Ferrand. Parce que l’imagination, cette folle du logis, fait en général mauvais ménage avec l’austère vérité, on s’imagine peut-être que l’historien déchoit lorsqu’il écrit un conte. Pourtant, de ses Histoires étranges à ses Contes de Noël dédiés à ses petites-filles, le pittoresque historien G. Lenotre s’y est bien essayé ! Franck Ferrand, qui nourrit, on le sait, une grande affection pour le descendant de l’illustre jardinier, vient de l’imiter. Ni « étrange », ni « de Noël » – quoique… L’Année de Jeanne est un peu baroque et relève presque du Christmas Miracle -, son conte à lui est « politique ». Franck Ferrand n’est pas de l’ennuyeuse École des Annales. Avec lui, l’Histoire n’est pas une grande suite désincarnée de tableaux statistiques, mais une fresque picturale, de chair et de sang, écrite par de grands hommes providentiels. Ou, à défaut, des jeunes filles. Jacqueline Pascal, citée par Montherlant, ne disait-elle pas que, lorsque les évêques ont des courages de femme, il faut que les femmes aient des courages d’évêque ? L’Année de Jeanne plante le décor : chronologie en abîme. La narratrice est propulsée en 2070 et raconte les souvenirs d’un temps qui, pour nous, appartient au futur : 2023. On aime que les contes se terminent bien, et celui-ci, qui commence par la fin, nous rassure : en 2070, les morceaux de l’archipel seront recollés, le bien commun retrouvé, le communautarisme évaporé, l’Union européenne boutée hors de France. Plus que cinquante ans à attendre, les amis ! Cette année-là est celle de « la déconfiture », comme l’appelle Franck Ferrand, une autre façon de dire qu’il y a grande pitié au royaume de France. Et une pucelle s’est levée. Elle ne venait pas des confins des Vosges mais de Nouvelle-Calédonie et, heureusement, n’a pas eu à reconnaître dans la foule un quelconque dauphin : elle aurait été bien en peine de le faire, étant aveugle. Qui est Jeanne-Antide Aubier, puisque c’est son nom ? « Vous voyez Greta Thunberg ? Eh bien, c’est un peu le même genre en beaucoup moins écolo… plutôt versée dans le roman national, bref, une ado prépubère, imbue de sa petite personne et qui se croit missionnée pour aller trouver le PR et le convaincre de sauver la France au nom du sacré-cœur » décrit, peu flatteur, un haut-commissaire. Un peu de Jeanne d’Arc, un peu de Greta Thunberg, mais aussi, donc, un peu de Claire Ferchaud, pieuse Vendéenne de 20 ans qui, pendant la Grande Guerre, était allée demander au président de la République de se convertir et de « faire broder sur le blanc du drapeau tricolore, l’image du Sacré-Cœur »… rien que ça ! Les fillettes ont toutes les audaces, c’est ce qui fait leur charme et leur succès. La jeune Aubier a enfin un peu de sa sainte patronne Jeanne-Antide Thouret et qui avait pour devise « Quand Dieu appelle et qu’on l’entend, il donne tout ce qu’il faut. » Mais elle est surtout l’enfant du conte d’Andersen, Les Habits neufs de l’empereur, qui ose crier la vérité dans toute son insupportable simplicité : « Le roi est nu ! » Et elle a un avis clair, presque naïf à force de clairvoyance, sur tout : les gilets jaunes le Covid-19, l’immigration… G.K. Chesterton, dont Franck Ferrand nous dit qu’il est l’auteur préféré de sa Greta-Jeanne, aimait à dire : « Un temps viendra où l’on allumera des bûchers pour ceux qui osent rappeler que deux et deux font quatre. » Sur la place du Vieux-Marché de Rouen ou, bûchers médiatiques, sur les plateaux télé. Nul n’est obligé de croire au conte politique de Franck Ferrand. Que, par exemple, en 2070, nous ne compterons plus en euros mais en « francs nouveaux ». Certaines solutions sont un peu trop belles, du reste, comme droit sorties d’un conte… de fées. L’auteur n’est pas Monsieur Irma et ne prétend pas avoir une boule de cristal. Mais il est un fait que si, comme le dit Thucydide, l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement, l’historien est aussi prophète. Que le premier qui n’a pas lâché un jour, en soupirant « Il nous faut une Jeanne d’Arc, il n’y a plus que cela ! », jette la première pierre à Franck Ferrand. Un bon moyen pour éviter que Monsieur Toutestfoutu, père fouettard des temps de « co-vide » – ce sentiment de néant étant à peu près le seul que les Français partagent encore -, descende par la cheminée, il est encore temps de placer ce couplet d’espérance dans les petits souliers, sous ce sapin que nous aurons peut-être… Ou pas. Jeanne, reviens. Ils sont devenus fous. [ Gabrielle Cluzel , Ecrivain, journaliste le 18 novembre 2020 ]