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La plupart ne reviendront pas

Référence : 123685
4 avis
Date de parution : 25 août 2022
Auteur : CORTI (Eugenio)
Collection : LITTERATURE ETR
EAN 13 : 9782882507822
22.50
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Description
E. Corti, mobilisé par l'armée italienne en 1942, a pris part à l'épopée du front de l'Est. Il livre le récit, paru dès 1947 en Italie, de l'enfer que fut la campagne de Russie. Il y évoque les noms et les destins de ses compagnons d'infortune et les morts héroïques. Du Don aux lignes amies, il livre une chronique de cet épisode ainsi qu'une interrogation sur la guerre.
TitreLa plupart ne reviendront pas
Auteur CORTI (Eugenio)
ÉditeurNOIR SUR BLANC (EDITIONS)
Date de parution25 août 2022
CollectionLITTERATURE ETR
EAN 139782882507822
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)228
Poids (en Kg)0.49
Biographie
Eugenio CORTI (1921-2014)
Eugenio CORTI (1921-2014) Eugenio Corti est né le 21 janvier 1921 à Besana, en Lombardie (Italie). Il appartient à une génération qui a connu la guerre. Il est d'abord envoyé sur le front russe... Voir plus
Critique du libraire
Rentrée Litteraire 2022 - Encerclées dans une poche aux côtés de la 298e division allemande, plusieurs divisions italiennes, désemparées, vont être anéanties par un ennemi féroce et un froid polaire. Seuls quelques-uns des 30 000 compagnons du jeune écrivain retrouveront leur patrie. 

De ce fourvoiement honteux que l'on s'efforçait d'oublier - l'alliance avec l'Allemagne -, la campagne de Russie était l'épisode le plus douloureux. 

Une génération entière avait été engloutie dans cette guerre qui n'était pas la sienne, absorbée à jamais par l'immensité russe et les camps. L'un des rares survivants de cet enfer en a rapporté un récit minutieux, insoutenable de précision, et pourtant porté par une inextinguible espérance.  

Ce texte bouleversant est la trame historique ayant servi à Eugenio Corti pour écrire son chef-d'œuvre, Le Cheval rouge.
Les avis clients
La guerre sans retour
5/5 https://www.ouest-france.fr/
.----. Histoire. Ils sont des milliers pris dans la nasse. En 1942, des soldats italiens venus renforcer l’armée allemande en Russie sont encerclés par l’Armée rouge. Ils étaient 30 000. On ne comptera que 4 000 survivants dont beaucoup de blessés. Leur quotidien est un enfer permanent. Ils sont assaillis par les soldats soviétiques, souffrent de la faim, de blessures que l’on ne peut soigner et d’un froid terrifiant, jusqu’à – 40 °C. L’auteur, Eugenio Corti, n’a pas eu à puiser dans son imagination pour raconter ces jours de souffrance absolue. À l’époque, jeune lieutenant, il est au milieu de cette armée désespérée et en lambeaux qui cherche une hypothétique survie. Ce quotidien qui fut le sien, il le raconte au ras de la terre gelée en décrivant le martyre de ses camarades, ceux qui mettent un genou à terre et ne se relèveront plus. Le réalisme d’Eugenio Corti (1921-2014) est sans concession. ( Signé : Didier Gourin dans Ouest-France le 06/11/2022 )
Voilà un livre qui m'a pris au tripes pour ne plus me lâcher.
5/5 https://www.babelio.com/
.----. Voilà un livre qui m'a pris au tripes pour ne plus me lâcher. Histoire vraie que celle de l'auteur, Eugenio Corti, qui se retrouva, mobilisé par l'armée Italienne en 1942, officier d'artillerie sur le Front de l'Est. Stalingrad résiste et c'est la débâcle, ensuite. Les Allemands qui se croyaient victorieux se retrouvent dans la situation du chasseur chassé par son gibier. Encerclées dans une poche aux côtés de la 298e division allemande, plusieurs divisions italiennes, désemparées, vont être anéanties par un ennemi féroce et un froid polaire. Seule une poignée des quelque 30 000 compagnons du jeune écrivain retrouveront leur patrie... La campagne de Russie est un des épisodes douloureux. Une génération entière a été engloutie dans cette guerre, absorbée à jamais par l'immensité russe et les camps... C'est toute cette histoire émouvante que Corti nous raconte, me faisant crisper la mâchoire, serrer les dents, tout au long du récit. Cette débâcle, cette fuite en arrière, sur la route que les soldats de Napoléon connaissaient pour l'avoir prise, eux aussi, Corti va la vivre dans sa chair et voir de nombreux compatriotes tomber sur le sol, dans les talus, s'endormir et ne plus se réveiller. Bien qu'ayant combattu aux côtés des Allemands, quand ces derniers fichent le camp, ils abandonnent les Italiens, ne les laissent pas monter sur les chars, les laissent crever comme des chiens sur le bord de la route. Je ne m'excuserai pas pour mon écart de langage parce que c'est ce qui c'est passé. D'un autre côté, les Allemands les moins robustes, ceux qui trainent un peu la jambe furent abandonnés aussi par ceux qui ont poursuivis leur route sans un regard en arrière pour leurs camarades. Honteux ? Lâche ? Horrible ? Dégueulasse ? Oui, et bien plus encore. Cela m'avait choqué, à l'époque, que l'on avance sur la route sans se préoccuper des autres qui tombent ou qui ont du mal. Pourtant, à l'heure actuelle, combien de nous tracent leur route sans se préoccuper des autres, ceux qui marchent moins vite parce qu'ils sont âgés ou dans la pauvreté ? Cela me fait froid dans le dos de penser que rien n'a changé, que les plus robustes poursuivent leur route sans même jeter un regard, tendre une main, aux plus faibles, aux plus démunis. Dans le récit de Corti, ceux qui avançaient voulaient sauver leur peau, juste leur peau... réflexe de survie ? Oui, sans aucun doute. Pourtant, certains se sont arrêtés et ont prêté main-forte aux autres, par solidarité. Ouf, l'être humain a encore de quoi être sauvé. Et vous, qu'auriez-vous fait ? Ne répondez pas, vous ne le savez pas, n'ayant pas fait la campagne de Russie (et moi non plus). Peut-être aurions-nous fait comme ceux qui ont marché droit devant eux, sauvant leur peau... Voilà pourquoi le livre m'a pris les tripes et en y repensant, elles se serrent de nouveau. Récit bouleversant, flamboyant, un récit minutieux, insoutenable de par sa précision, et pourtant porté par une inextinguible espérance... [ Critique de belette 2911 le 06 mai 2012 sur babelio ] P.S. : Babelio est un réseau social dédié aux livres et aux lecteurs. Il permet de créer et d’organiser sa bibliothèque en ligne, d’obtenir des informations sur des œuvres, de partager et d’échanger ses goûts et impressions littéraires avec d’autres lecteurs.
Récit minutieux, insoutenable ...
5/5 https://actualitte.com/
.----. Collection La bibliothèque de Dimitri Première édition : coédition L'Age d'Homme/De Fallois, 2003 Traduction revue et augmentée Mobilisé par l'armée italienne en 1942, Eugenio Corti, l'auteur inoubliable du Cheval rouge, prend part, comme jeune officier d'artillerie, à l'épopée du front de l'Est. Encerclées dans une poche aux côtés de la 298e division allemande, plusieurs divisions italiennes, désemparées, vont être anéanties par un ennemi féroce et un froid polaire. Seuls quelques-uns des 30000 compagnons du jeune écrivain retrouveront leur patrie. De ce fourvoiement honteux que l'on s'efforçait d'oublier - l'alliance avec l'Allemagne -, la campagne de Russie était l'épisode le plus douloureux. Une génération entière avait été engloutie dans cette guerre qui n'était pas la sienne, absorbée à jamais par l'immensité russe et les camps. L'un des rares survivants de cet enfer en a rapporté un récit minutieux, insoutenable de précision, et pourtant porté par une inextinguible espérance. Ce texte bouleversant est la trame historique ayant servi à Eugenio Corti pour écrire son chef-d’œuvre, Le Cheval rouge. [ Publié le :25/08/2022 et signé ORB ] PS : Aux lecteurs dilettantes, aux amateurs et aux passionnés, aux professionnels de l'édition, aux enseignants, libraires ou documentalistes, chaque jour, ActuaLitte.com vient apporter les informations nécessaires à une meilleure vision du monde de l'édition.
Témoignage, caractère documentaire.
4/5 https://www.senscritique.com/
.----. Livre écrit quelques mois après le retour de l'auteur du front russe en 1942, il s'agit d'un témoignage se voulant avant tout fiable, quitte à perdre en qualité littéraire. C'est tout à fait louable, mais il en ressort un texte de piètre qualité, malgré quelques fulgurances, qui est parfois assez affligeant. Cependant, il peut s'agir d'une mauvaise traduction (au moins la 3e en français), hypothèse à mon avis assez crédible vu la faible qualité de la préface, écrite par.. le traducteur. Il faut donc considérer ce livre comme un témoignage et en retirer uniquement le caractère documentaire. Ce qui suffit à en faire une œuvre choc : je n'avais jamais lu une telle description infinie (1 mois de retraite paraît aussi long que ça) d'horreur et de misère. C'est une description détaillée de chaque journée passée à fuire l'ennemi russe, dans un désordre total et en compagnie d'allemands au mépris ahurissant. Ce n'est pas tant la découverte de l'horreur totale qui a pu exister à certains moments de l'Histoire (j'ai suffisamment lu de récits de guerre et de textes historiques pour savoir que c'est quasiment anecdotique, ne serait-ce qu'au regard de la second guerre mondiale dans son ensemble) que l'expérience du récit jour après jours, raconté par un survivant (sur 30 000 soldats italiens prit dans la poche, seuls 4000 en sortirons vivants). On y apprend aussi la manière dont les allemands estiment et collaborent avec les italiens : ils les méprisent totalement, refusant quasi systématiquement de partager leur véhicules, matériel ou baraquements avec eux, y compris les blessés. Ils les utilisent également plusieurs fois comme tampon ou comme leurres et recrutent des soldats parmi eux en utilisant leur position ascendante. Bien que l'auteur nuance quelques fois cette relation de domination (principalement par le fait que les Allemands sont ceux qui protègent la colonne et organisent la retraite, maintenant une discipline qui impressionne véritablement Corti), il est clair que les Allemands ont totalement profités de cette situation. Enfin, on voit aussi un peu la manière dont un jeune officier (l'auteur à 21 ans à ce moment là) perçoit sont pays, ses aprioris sur son armée (totalement surévalués, imaginant le soldat italien comme "soldat ultime"), sur les nations allemande (haine profonde) et russe (vision classiste, étant régulièrement ému par les paysan russe "au visage bon", voir raciste, ce qui n'est pas étonnant pour l'époque) et sur les communistes (idéologie mortifère). Les interprétations chrétienne de l'expérience de guerre (ou plutôt de misère dans la guerre) sont également récurrentes, l'auteur étant très croyant (et le restera ). Bref, un livre à destination des amateurs de récits de guerre ou au lecteur à la recherche d'un témoignage authentique d'une expérience de souffrance et de misère totale. Une lecture partielle peut néanmoins suffire pour percevoir pleinement l'étendu de celle-ci, étant donné le degré de violence qui s'abat sur ces hommes des les premiers jours. [ Signé Zarlox en Août 2022 sur le site Sens Critique ] SENSCRITIQUE ? : SensCritique est un service gratuit qui vous permet de partager vos avis sur les films, séries, livres, BD, jeux vidéo ainsi que la musique. Depuis 2011, SensCritique a recueilli plus de 100M d’avis pour démultiplier la puissance du bouche à oreille culturel.