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Théologie du Sacrifice - La doctrine de saint Thomas d’Aquin et ses prolongements dans l’oeuvre du père Guérard des Lauriers

Référence : 126230
3 avis
Date de parution : 23 novembre 2022
Collection : CROIRE ET SAVOI
EAN 13 : 9782740324790
Nb de pages : 294
26.00
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Description
Pourquoi l'homme, dans sa relation à la divinité, éprouve-t-il le besoin de poser l'acte du sacrifice précis, dramatique, sacré ? Pourquoi faut-il que cet acte soit sanglant, violent, destructeur ? En a-t-il toujours été ainsi ? Qu'est-ce qu'un sacrifice ? La question intéresse tant celui qui réfléchit à l'homme et à son comportement religieux, que celui qui réfléchit à Dieu et à son intervention dans l'histoire.
Car la foi chrétienne comporte aussi son sacrifice, celui de la croix, rendu présent sur les autels par l'eucharistie. Mais s'agit-il de la même chose ? Peut-on penser la religion chrétienne sur le schéma des religions païennes, avec ses rites, ses sacrifices, son sacré ? Pour répondre à ces questions, l'abbé Jean de Massia interroge la théologie, mais aussi la métaphysique de l'acte sacrificiel, à l'école de deux grands dominicains : saint Thomas d'Aquin, et l'un de des disciples récents, le P. Guérard des Lauriers.
TitreThéologie du Sacrifice - La doctrine de saint Thomas d’Aquin et ses prolongements dans l’oeuvre du père Guérard des Lauriers
Auteur MASSIA (Abbé Jean de)
ÉditeurPIERRE TEQUI (EDITIONS)
Date de parution23 novembre 2022
Nb de pages294
CollectionCROIRE ET SAVOI
EAN 139782740324790
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.40
Les avis clients
Pour info.
4/5 https://www.lesalonbeige.fr/
Le texte ci-dessus a été repris par Le Salon Beige le 29/11/2022.
Un travail de licence...
4/5 https://claves.org/
.----. L’abbé Jean de Massia, prêtre de la Fraternité Saint-Pierre, à l’origine de Claves, doctorant et professeur de théologie dogmatique au séminaire Saint-Pierre de Wigratzbad, publie ces derniers jours le résultat de son travail de licence : une théologie thomiste du sacrifice à la lumière des lectures du P. Michel-Louis Guérard des Lauriers. Pourquoi le sacrifice ? Pourquoi l’homme, dans sa relation à la divinité, éprouve-t-il le besoin de poser l’acte précis, dramatique, sacré du sacrifice ? Pourquoi faut-il que cet acte soit sanglant, violent, destructeur ? En a-t-il toujours été ainsi ? Qu’est-ce qu’un sacrifice ? La question intéresse celui qui réfléchit à l’homme et à son comportement religieux, comme celui qui réfléchit à Dieu et à son intervention dans l’histoire. Car la foi chrétienne comporte aussi son sacrifice, celui de la Croix, rendu présent sur les autels par l’eucharistie. Mais s’agit-il de la même chose ? Peut-on penser la religion chrétienne sur le schéma des religions païennes, avec ses rites, ses sacrifices, son sacré ? Pour répondre à ces questions, l’abbé Jean de Massia interroge la théologie, mais aussi la métaphysique de l’acte sacrificiel, à l’école de deux grands dominicains : saint Thomas d’Aquin et l’un de ses disciples récents, le père Guérard des Lauriers. Il nous montre que le sacrifice est au cœur du mystère du salut : l’homme entre en communion avec son Dieu par le sacrifice. Et si le Christ s’est offert sur la Croix, ce n’est pas pour dispenser l’homme de s’offrir, mais au contraire pour lui rendre la capacité d’offrir un sacrifice agréable à Dieu, pour sa gloire et pour notre salut. Une étude anthropologique et biblique Sans négliger les nombreuses remises en cause de la théologie contemporaine au sujet du sacrifice, un thème dont les supposés relents païens donnent la nausée à certains auteurs modernes, même parmi les catholiques, l’abbé de Massia envisage tout d’abord les principales objections aujourd’hui soulevées contre la persistance du sacrifice dans la religion de la nouvelle alliance. Il envisage ensuite son sujet dans le cadre plus large de l’anthropologie religieuse (notamment à partir des travaux de Rudolf Otto, Mircea Eliade ou Julien Ries), puis dans l’horizon biblique de l’Ancien Testament. Avançant jusqu’au Nouveau Testament, l’abbé de Massia relève que les différents sacrifices identifiés dans le contexte vétérotestamentaire ne sont pas reniés mais assumés et sublimés par la nouvelle alliance, qui les fond en l’acte d’offrande ultime posé par Jésus sur la croix. Le vrai sacrifice Le sacrifice est donc naturel à l’homme, en même temps que clairement voulu par Dieu. Quel est cependant le “vrai sacrifice” que désire le Seigneur ? Reprenant l’acception complexe du terme “verum sacrificium” chez saint Augustin, l’abbé de Massia montre qu’elle n’est en rien contradictoire avec la vision plus complète que donne saint Thomas quelques siècles plus tard. Le sacrifice est ainsi un acte intérieur d’offrande, manifesté extérieurement par un signe sensible, qui prend souvent (du moins après le péché originel) la forme d’une immolation. Sa finalité est double : reconnaissance de la majesté divine et de la dépendance absolue de l’homme, et recherche d’une communion transcendante. Le sacrifice et le péché : le sacrifice racheté A la suite des pénétrantes intuitions du P. Guérard des Lauriers, l’abbé de Massia peut enfin appliquer la notion de sacrifice à notre monde marqué par le péché originel et à la condition particulière de l’homme déchu. Le sacrifice, toujours dû par l’homme en justice, ne peut plus être posé d’une manière acceptable par Dieu. Il faudra qu’un homme-Dieu, seul capable d’unir en lui-même une victime parfaite et un prêtre saint, offre au Père un sacrifice parfait, pour que le sacrifice soit racheté et que l’homme puisse retrouver un chemin de retour vers Dieu. Ce sacrifice unique est le sacrifice du Christ, auquel la vie chrétienne consiste par conséquent à participer et à s’unir en vérité, en particulier dans l’offrande de soi à la messe. Ce dernier développement permet à l’abbé de Massia d’insister avec fruit sur la nécessité de l’offertoire et sur la richesse de son développement dans les prières du missel romain ancien, tel que célébré par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre notamment. Les derniers chapitres du livre, d’une belle portée spirituelle, nous encouragent tous, prêtres et fidèles, à faire de la messe le centre réel de notre vie, articulé sur ce point nodal qu’est l’offertoire, instant privilégié ou notre sacrifice, malgré son imperfection, peut être inclus dans celui du Christ et offert avec lui au Père, en un acte d’une portée et d’une valeur salvifiques infinies. [ Signé : Claves.org 29 novembre 2022 ] P.S. : Claves.org ? Site de formation et d’information catholique lié à l’association « Les Amis de la Fraternité Saint-Pierre »
Entretien ...
4/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. L’abbé de Massia (FSSP) est interrogé dans L’Appel de Chartres sur son ouvrage sur la théologie du sacrifice. Extraits : […] je suis convaincu que la crise doctrinale que nous traversons depuis plusieurs décennies touche de très près la question du sacrifice ; certains perdent de vue l’importance de la vertu de religion dans notre foi, oubliant que le sommet de la vie chrétienne est d’honorer Dieu, de lui rendre hommage, de se reconnaître humble créature devant le Créateur : ce qui se fait justement par le sacrifice et, depuis la Rédemption, par la sainte messe, renouvellement du sacrifice du Christ. La réaction de certains théologiens pendant le confinement (selon lesquels la privation de messe était finalement une bonne chose, et qu’il fallait quitter une vision trop « religieuse » de la foi), les récents débats autour de la place du sacerdoce, du sacré, ou du célibat des prêtres, nous montrent que nous avons là un enjeu crucial de la crise de l’Église. D’où l’importance du thème de nôtre pèlerinage cette année : L’Eucharistie, salut des âmes ! […] La mort du Christ en croix est un vrai sacrifice, un acte d’hommage que le Christ rend à son Père, et qui compense tous les actes de haine que les hommes ont lancés vers Dieu. Au Golgotha, la bonté de l’amour du Christ vient détruire la malice du péché. Mais tout n’est pas terminé après le sacrifice du Christ, au contraire, tout commence ! Car Dieu, qui nous a créé sans nous, ne nous sauve pas sans nous. Il faut encore que le chrétien dise « oui » à son salut, qu’il s’unisse à la croix du Christ par un acte personnel, volontaire, pour obtenir ce salut mérité par le Christ. C’est la participation personnelle à l’œuvre de la Rédemption, que les protestants ne veulent pas voir ; et c’est toute l’importance de la messe. Car si le sacrifice du Christ est renouvelé devant nos yeux à la messe, c’est pour que nous puissions nous y associer personnellement. Nous n’étions pas là, en l’an 33, au Golgotha ; par la messe, c’est le Golgotha qui vient à nous en l’an 2023. […] A la messe, il se passe quelque chose de très important. Le chrétien, parce qu’il est une créature, présente son sacrifice à Dieu, le sacrifice personnel de sa semaine, l’acceptation de ses difficultés, l’offrande de ses joies… C’est le moment, essentiel, de l’Offertoire : ce sacrifice est symbolisé par l’offrande du pain et du vin que le prêtre réalise à ce moment. Seulement, ce sacrifice est bien faible, puisqu’il vient d’un homme pécheur : il ne suffit pas, en lui-même, à faire son salut. Mais à la messe, de même que le pain et le vin sont convertis dans le sang et le corps du Christ, de même, et au même moment, le sacrifice de l’homme est converti, assumé dans l’immense sacrifice du Christ : et ainsi, au final, le chrétien offre personnellement le sacrifice du Christ, unique sacrifice agréable à Dieu, et trouve ainsi son salut. Cette vérité essentielle a malheureusement été tragiquement oubliée, avec la modification de l’offertoire dans le Novus Ordo. C’est aussi pour cela que j’ai voulu écrire ce livre : pour rappeler aux chrétiens qu’il faut participer à la messe, et que la seule vraie manière de participer à la messe, c’est d’y venir pour offrir un sacrifice, un culte à Dieu : cela est magnifiquement exprimé dans la messe traditionnelle, et c’est l’une des raisons les plus profondes de notre attachement à cette forme. 1er P.S. : Extrait de : https://www.nd-chretiente.com/ dans "APPEL DE CHARTRES", numéro 266, mars 2023 et repris par Michel Janva le 20 mars 2023 -Salon Beige . 2ème P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d'âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c'est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l'actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l'appliquer dans la société actuelle.