L'épopée d'un chef militaire vendéen .----. Premier long métrage du Puy du Fou, "Vaincre ou mourir", en salles ce mercredi 25 janvier, a le mérite d'offrir une plongée si ce n'est historique au moins épique dans ce que fut non seulement l'épopée du chef militaire vendéen François Athanase Charette de La Contrie mais aussi l'horreur des guerres de Vendée.
« Je ne reviendrai ici que mort ou victorieux. » Ces mots, absolus et radicaux, sont ceux prononcés par François-Athanase Charette de La Contrie lors du serment de Fonteclose en 1793 alors que la révolte gronde dans les provinces de l'Ouest. Des mots qui incarnent l'engagement résolu qu'a été le sien en tant que chef militaire à la tête de l'insurrection vendéenne contre la République. De la même manière que c'est à lui que le Puy du Fou a consacré son spectacle Le Dernier Panache, joué depuis 2016 et ayant réuni plus de 12 millions de spectateurs depuis, c'est à Charette que le tout premier long métrage du Puy du Fou consacre son premier film en salles ce mercredi 25 janvier.
De quoi s'agit-il exactement ? Nous sommes en 1793 et voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine royale, s'est retiré chez lui, sur ses terres de Vendée. Mais dans la région, les promesses de la Révolution française laissent vite place à la désillusion et à la colère. Les paysans se tournent alors vers lui pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, Charrette s'impose comme un chef charismatique et un fin stratège à la tête d'une armée. Il devient général de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou, se battant farouchement jusqu'à sa capture et son exécution.
Entre le docu-fiction et la production grand spectacle
Le film, tiré de faits réels, se situe à mi-chemin entre le docu-fiction et la production grand spectacle aux accents d'épopée. Les scènes de bataille sont époustouflantes et on se prend à haleter et espérer avec ces milliers de Vendéens engagés dans cette guerre sanguinaire. Le casting est lui aussi prometteur avec Hugo Becker (Baron Noir, Gossip Girl, Au service de la France.). C'est aussi - et surtout - le premier film consacré à cette figure « héroïque ». Mais certains choix déconcertent néanmoins. Il y a d'abord les interviews d'historiens au début du film qui troubleront les spectateurs venus voir un film d'action. Tout au long du film, l'omniprésence de la voix off, celle de Charette, finit par agacer. Et les nombreuses scènes introspectives sensées représentées les tourments intérieurs de Charette viennent perturber la lecture du film.
Un tiraillement entre deux genres qui s'explique par la genèse même du film qui devait être, à l'origine, un docu-fiction et qui s'est progressivement transformé en film pour le cinéma. Alors, si certains choix peuvent interroger, ils n'enlèvent rien à l'exploit qu'a été de tourner Vaincre ou mourir en seulement 18 jours sur le site du Puy du Fou pour un budget d'environ 3,5 millions d'euros.
Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais.
Alors, bien sûr, les spectateurs pourront tiquer sur telle ou telle longueur, telle scène surprenante, telle maladresse d'enchaînement. Comme ils pourront tout autant sentir les battements de leur cœur s'accélérer lorsqu'ils verront le fameux panache de Charette s'élancer dans la plaine vendéenne pour affronter son destin. Mais est-ce pour cela que l'on ira voir « Vaincre ou mourir » ? Pas seulement. Pas uniquement. Vaincre ou mourir, c'est l'ambitieux défi en partie relevé par le Puy du Fou de donner à connaître, et à respecter, la figure de Charette, ce chef vendéen qui a su si bien incarner jusqu'au bout sa devise : « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais. »
Vaincre ou mourir, de Paul Mignot et Vincent Mottez, avec Hugo Becker, Rod Paradot et Gilles Cohen. En salles le 25 janvier 2023.
[ Signé : Agnès Pinard Legry et publié le 24/01/2023 par https://fr.aleteia.org/ ]
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https://fr.aleteia.org/ - 08/02/2023
Un beau film qui fait revivre toute l'horreur paradoxale de ces temps oubliés de notre histoire .----. Le thème des guerres de Vendée est réputé piégé, au point qu'il n'est presque jamais abordé au cinéma. « Vaincre ou mourir » est un beau film qui fait revivre toute l'horreur paradoxale de ces temps oubliés de notre histoire.
Première réalisation de Puy du Fou films, « Vaincre ou mourir » porte la marque de fabrique du Grand Parc lancé il y a déjà plus de quarante ans par Philippe de Villiers, et particulièrement de son spectacle unique au monde : la Cinéscénie. Un clin d'œil discret est fait dès les débuts du film aux milliers de Puyfolais qui œuvrent bénévolement chaque été à la grande fresque familiale des Maupiliers : lorsque les représentants de la République annoncent le tirage au sort des conscrits pour l'armée de l'Est, l'appel du nom de Jacques Maupiliers et la lutte qui s'ensuit mettent le feu aux poudres et conduisent les Vendéens à solliciter l'aide de Charette pour organiser la résistance armée.
Charette : la trame d'une épopée
François-Athanase de Charette : c'est à travers ce général au grand courage et au blanc panache que « Vaincre ou mourir » nous fait revivre les terribles années des guerres de Vendée, depuis les premières insurrections, avant même la mort de Louis XVI, jusqu'aux derniers feux de la chouannerie, sous le Directoire.
Plutôt que de proposer une véritable fresque historique, Vaincre ou mourir se présente comme une épopée, celle d'un homme appelé à incarné malgré lui la résistance catholique et royaliste à l'oppression révolutionnaire de la Terreur. Le récit alterne entre des séquences de narration à la première personne et des plans ou interviennent les personnages. La chronologie est clairement indiquée dans les transitions entres les différents épisodes. Le film se concentre cependant sur la figure de Charette et sur « ses » guerres de Vendée, sans présenter réellement les autres chefs vendéens et leurs combats. On ne trouvera donc pas dans « Vaincre ou mourir » un aperçu général des opérations militaires opposant Blancs et Bleus, ni de cartes permettant de reconstituer géographiquement les différents mouvements de troupe ou les zones d'influence des grands généraux chouans. Bien que le film commence par quelques courtes phrases d'introduction apportées par des historiens spécialistes du thème, il prend le parti de raconter une épopée, une aventure personnelle, plutôt que de présenter un résumé d'ensemble de cette période complexe.
« Je suis loin d'être un saint, mais je n'irai pas en enfer. »
La complexité du personnage de Charette n'est quant à elle pas occultée. Un des beaux mérites de « Vaincre ou mourir » est de montrer les différentes facettes du général vendéen. Notre héros commence ainsi par se cacher plutôt que de répondre à l'appel de ses paysans révoltés cherchant à se donner un chef. Il apparaît préoccupé parfois excessivement de la gloire, au détriment de l'efficacité politique ou militaire de son action. « Sans panache, qu'est-ce qui nous reste, » affirme-t-il, ou encore « un officier de marine n'abandonne pas l'honneur d'être une cible. » La question du pardon est également abordée et montre le visage contrasté du général : si Charette a d'abord le réflexe d'épargner ses prisonniers, il en arrive, marqué par l'horreur des pratiques des révolutionnaires, aux mêmes pratiques que ses adversaires, malgré les protestations - il est vrai un peu molles - de son aumônier. Bien qu'il ne soit pas mentionné dans le film, on garde à l'esprit le pardon héroïque de Charles de Bonchamps à Saint-Florent-le-Vieil, graciant depuis son lit de souffrance les Bleus capturés dans la bataille même où il reçut sa mortelle blessure. Charette apparaît cependant comme un général humain et disponible, proche de ses hommes et sensible à leurs souffrances, comme en témoigne cette belle réplique prononcée au soir de sa première bataille : « je suis un marin, c'est ma première guerre sur terre, et la plaine n'engloutit par les cadavres. »
« La foi n'est pas une cuirasse contre la mitraille, » dit-il encore. Vaincre ou mourir est pudique sur la vie chrétienne de Charette, et ne prétend pas canoniser son héros, mais le montre cependant luttant pour Dieu et le roi dans une atmosphère chrétienne. La présence de l'abbé est constante à ses côtés, même si le personnage peut parfois sembler un peu falot (et mal rasé) : depuis les premières images magnifiques de messe dans les bois jusqu'à l'ultime absolution donnée au condamné sur le chemin du peloton d'exécution.
Dans les méandres de l'histoire
« Vaincre ou mourir » est ainsi une production courageuse, qui aborde de front les complexités d'une période troublée de notre histoire. Le film présente un résumé historique rapide des événements de la révolution et de la Vendée militaire, des premiers tressaillements à la grande aventure de l'Armée Catholique et Royale, qui échoue devant Nantes et dans la terrible virée de Galernes, ou au traité de la Jaunaye, et jusqu'aux terribles épisodes des Colonnes Infernales et de la trahison des princes - terrible image de Charles X envoyant à Charette son épée plutôt que de venir combattre lui-même sur le sol national. Il montre dans toute son horreur la violence de l'oppression révolutionnaire, le terrorisme d'État du régime de Robespierre en ses conséquences réelles sur les populations locales. Vaincre ou mourir nous plonge aussi dans le contexte des Vendéens de 1793, montrant la proximité comme la distinction nette entre les différentes catégories de la société, la société française à son point de basculement après la période de l'Ancien Régime. Les esprits trop endormis par l'histoire officielle seront sans doute surpris, voire choqués, par la relation sans concession des terreurs révolutionnaires, mais il faut cependant reconnaître que l'aperçu donné par « Vaincre ou mourir » ne manque pas de nuance : les deux camps sont clairement délimités, mais sans manichéisme. Le personnage du général Travot, alter ego bleu de Charette, avec lequel il n'est pas sans partager une certaine complicité et qui lui accorde sa dernière volonté de condamné, est particulièrement riche à cet égard. Du point de vue historique, on est interpellé par l'hypothèse avancée par la production : le traité de la Jaunaye aurait contenu une clause secrète, dont la rupture aurait motivé la reprise du combat par Charette. L'objet de cette condition aurait été la libération de Louis XVII, l'enfant du temple. L'hypothèse sera difficile à prouver absolument, mais elle est séduisante du point de vue historique et cohérente au vu du personnage et du comportement du général vendéen.
Un beau film
« Vaincre ou mourir » est donc un beau film, à voir assurément, en famille, en étant toutefois prudent pour les plus jeunes, qui pourraient être heurtés par la violence des scènes de batailles ou de persécution (destructions, exécutions, viols, ne sont pas montrés avec crudité mais largement suggérés). La grande qualité de la production, à l'image du savoir-faire du Puy du Fou, réside certainement dans le bel esprit avec lequel est retracée l'épopée de ce héros vendéen, dans la beauté des images, des costumes, des scènes en général et de la musique qui les accompagne, et dans la richesse et la profondeur historique et littéraire du texte qui fait la trame d'ensemble. Ce premier long-métrage du Puy du Fou mérite d'être salué et encouragé, et augure le meilleur pour la suite.
[ Signé : Abbé Paul Roy, FSSP 20 janvier 2023 ]
P.S. : Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre ?
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est une société cléricale de vie apostolique et de droit pontifical. Fondée en 1988, cette communauté de prêtres travaille dans l'Eglise catholique à une double mission : la formation et la sanctification des prêtres, et leur action pastorale sur le terrain. Présente dans une quarantaine de diocèses en France, la Fraternité Saint-Pierre sert l'Église en vivant de la liturgie selon la forme extraordinaire du rite romain.
https://claves.org/ - 08/02/2023
Courrez voir Vaincre ou mourir ! Invitation d'un bouffeur de mogettes ! .----. Sorti en salle le 25 janvier, le film Vaincre ou mourir réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, avec un petit budget (cinq millions d'euros) a été décrété d'emblée par la presse de gauche « nanar historique ». Un vrai tir de barrage qui est allé crescendo :
- Peine à convaincre,
- Un long clip de deux heures,
- Réalisation brouillonne,
- Très peu de cinéma, beaucoup de bruit et de fureur prosélyte,
- Violent, sanglant, bruyant, agressif,
- Récit balisé, cloué dans sa vision réductrice du monde,
- Avec des lunettes de chouan et de gros sabots. A fuir au galop !
Au passage, je me permets d'instruire Samuel Douhaire (Télérama) : Les chouans sont au nord de la Loire, en Bretagne, les Vendéens sur la rive gauche, en Anjou, Bas-Poitou.
Un film respectueux des faits
Du point de vue historique, ce film est dans l'ensemble mais aussi dans le détail respectueux des faits. La personnalité de Charette est très bien cernée. Mais le rôle du conventionnel Ruelle, artisan de la pacification est montré sur un jour trop duplice. Kléber méritait mieux alors que Travot qui capture Charette est bien vu. Les propos attribués aux Blancs et aux Bleus tiennent la route même si Charette haranguant ses hommes à Torfou profère des mots d'ordre un peu académiques. Ce qui est arrivé, à titre posthume, à Cambronne. ! Des historiens ont été sollicités dont, parait-il Jean-Clément Martin. Cela étant, je m'étonne qu'on n'ait pas fait appel au meilleur historien de la Vendée, Alain Gérard.
J'ai écrit quelque part : « Une vie de Charette peut s'écrire sur le mode des récits de chevalerie, et on ne s'en est pas privé. Mais, en 1793, la chevalerie « stricto sensu » est morte et la quête du Saint Graal a laissé place à l'affrontement idéologique, à la guerre civile, fratricide. »
De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la « petite guerre », dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l'eau (Mao Zedong). Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s'agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de galerne.
Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d'illusions en attendant l'arrivée à Quiberon d'un fort contingent d'émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l'Ile-d'Yeu, le comte d'Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu'une marche à la mort pour l'honneur et par fidélité aux siens.
Du point de vue filmique, Vaincre ou mourir a d'évidentes faiblesses. Le Charette aux enfers, en effet virtuel, est raté. Le recours systématique au village reconstitué du Puy-du-Fou est pénible, il fait trop carton-pâte.
Pour le reste, c'est bon et même très bon. Hugo Becker est habité par son personnage, tout comme Gilles Cohen (Couëtus) Paradot (La Robrie), Fitoussi (Travot), Constance Gay (Céleste Bulkeley). Les temps de bataille sont très réussis, virevoltants, vécus à plein par des figurants formidables. A l'opposé, filmées à la lumière des bougies, les scènes intimes sont très belles, poignantes.
Mécréant toujours, je me méfiais du côté sulpicien du film, trop de bons prêtres, d'homélies pleurnichardes. cela reste juste, une foi paysanne, rude et celle de Charette plus désinvolte, il avait lu les philosophes.
Et les femmes ? Très bien campées. Les grandes victimes des massacres. Mais nos censeurs ne se sont pas attardés sur ces « Mères courage ». Sans doute parce qu'ils ne savent pas que la république jacobine, conduite par un puceau névropathe, fut à ses pires moments, féminicide.
Je suis donc resté jusqu'à la fin, allant de ma larmichette, ce qui ne m'était arrivé que deux fois, quand Barry Lyndon (Kubrick) perd son fils et lorsque Madonna chante Don't cry for me, Argentina (Evita, 1996).
Courrez voir Vaincre ou mourir ! Invitation d'un bouffeur de mogettes !
[ Signé : Jean Heurtin le 30 janvier 2023 ]
https://www.breizh-info.com/ - 08/02/2023
Merci aux historiens qui ont risqué leur carrière .----. Henry Renoul pour Le Salon beige, présenté par Michel Janva le 29 janvier 2023 .
Il y a les cinéphiles techniques et avertis qui regardent autant les angles de prises de vues, la qualité du son et de la musique, la variété des images et des scènes, l'éclairage du visage des acteurs que l'histoire qui est racontée dans un film.
Il y a ceux qui connaissent mieux l'histoire du personnage mis en scène que le scénariste. Il y a ceux qui pensent que le contexte historique est manquant, sinon faiblement évoqué. Il y a ceux qui auraient préféré une romance d'amour éventuellement impossible entre le héros et une jeune et jolie fille pour faire vibrer les cœurs. Il y a ceux qui regrettent qu'on ne parle pas assez d'eux.
Et puis il y a les spectateurs qui se souviennent que cette histoire a été occultée pendant presque deux siècles, que les associations méritantes, quelquefois l'Église ont maintenu la mémoire de l'épopée des Géants de la Vendée et la répression génocidaire de toute une population insoumise au bonheur promis par la République en 1793. Ceux-là se réjouissent de la sortie de ce film puyfolais « Vaincre ou Mourir » qui, autour de Charette « Roi de la Vendée » raconte dans les détails historiquement incontestables le soulèvement vendéen « pour Dieu et pour le Roy ».
L'omerta est levée, à la fureur des robespierristes révolutionnaires qui avaient tout fait pour que cette tache originelle de la République, contraire aux valeurs républicaines âprement défendues, ne soit pas enseignée dans les écoles et universités françaises, et s'oublie. Aujourd'hui, à grand coup de Une de journaux et de prises de position de journalistes militants, le génocide vendéen est contesté alors qu'il est dorénavant juridiquement quasi reconnu.
Merci aux historiens qui ont risqué leur carrière, aux associations qui maintiennent tels des « Manants du Roy » et aux créateurs de spectacles et de films beaux, biens et vrais !
https://www.lesalonbeige.fr/ - 08/02/2023
Avec Télérama, pas facile de savoir si un film a du succès .----. Avec Télérama, pas facile de savoir si un film a du succès
Pour Télérama, 87 000 entrées dans 188 salles en première semaine, c'est tout juste "correct" :
" dépassé ce cap symbolique. Dans un autre registre, la première production ciné du Puy du Fou, l'inénarrable Vaincre ou mourir, totalise 87 000 adeptes dans 188 " salles au terme de son premier week-end. Un score correct, à son échelle.
Pour le même magazine, 79 000 entrées dans 187 salles, c'est "le meilleur lancement de la semaine".
" L'excellente surprise, c'est Tar, de Todd Field, qui signe le meilleur lancement de la semaine passée avec 79 000 cinéphiles sur 187 écrans. Ce drame fascinant " avec...
Et ils osent encore se prétendre journalistes.
[ Signé : Philippe Carhon le 2 février 2023 sur le Salon Beige ]
https://www.lesalonbeige.fr/ - 13/02/2023
Ma semaine d’observation de l’info (12 février 2023) .----. Mercredi 8 février 2023 - Je suis allé voir hier soir « Vaincre ou mourir », avant qu’il ne disparaisse des salles puisqu’il n’a pas le même budget de diffusion que les « gros » du moment, comme par exemple le dernier opus des Gaulois en Chine.
Agréable surprise que ce film tourné en quelques jours à peine, et qui retrace d’une manière très romantique l’épopée de François Athanase de Charette, héros des guerres de Vendée. La production venant du Puy du Fou et de Canal+, le film ne pouvait pas être mauvais, mais bien entendu cette lourde hérédité a fait grincer des dents l’intelligentsia intellectuelle qui se doit de décerner seule les avis pour les productions artistiques. Je pense d’ailleurs que la « Une » de Libé a plus fait pour les entrées du film que les commentaires trouvés dans la presse plus confidentielle.
Dans les années 50/60 la France réalisait beaucoup de films historiques, ce qui est normal quand on voit la richesse de notre Histoire, face par exemple aux USA qui en sont quasiment dépourvus. Les films de « cape et d’épée » étaient toujours des succès, « Pardaillan », « Le bossu », « Fanfan la tulipe » et bien d’autres, pouvaient rivaliser dans l’hexagone avec les productions hollywoodiennes pourtant dans leurs meilleures années.
Le film a fait 107 000 entrées la première semaine, avec uniquement 188 copies, ce qui fait que l’on a dû passer à 235 copies pour la deuxième semaine, la pub de Libé ayant fait son œuvre.
On peut toujours reprocher certains détails à ce film, la musique, pas toujours bien adaptée, trop de plans rapprochés, y compris sur les scènes de bataille… mais l’essentiel y est. On reçoit une leçon d’histoire comme on a rarement l’occasion d’en recevoir, sur un épisode complètement occulté par les admirateurs de Robespierre. Les guerres de Vendée ont causé plus de 200 000 morts dans ce département qui avait été programmé pour être rayé de la carte à cause de son impertinence envers la vertueuse et pacifique Révolution française (on avait même prévu de changer le nom de Vendée en Vengé !). Et c’est bien ce qui fait grincer des dents nos contempteurs actuels, qui vont promouvoir jusqu’à la nausée « Tirailleurs » dont la seule qualité est de montrer Omar Sy au générique ! Souhaitons que ce film passe rapidement sur le petit écran, ce qui en fera un bon spectacle familial, historique et pédagogique.
Si, conseillés par la critique, vos choix cinématographiques se sont portés sur « Les Tuche » ou « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu ? », allez vite voir du vrai cinéma épique français (ce qui montre que les Américains ne sont pas les seuls à savoir faire ça).
J’ajoute pour terminer que la salle a applaudi le film au moment du générique, ce que je n’avais pas vu depuis La légion saute sur Kolwezi.
[ Signé : Patrice Lemaître le 11 février 2023 ]
P.S. : Patrice Lemaître : ancien directeur d’école, écologiste, régionaliste, partisan d’une Europe aux cent drapeaux, il est notamment l’animateur de la rubrique Ma semaine d’observation de l’info, où il revisite l’actualité hebdomadaire avec recul et malice pour nous apporter un regard sans fard sur nos patries et notre planète.
2ème P.S. / Nice Provence Info est un site d’information libre car il s’attache à rester rigoureusement indépendant de tout parti politique, de toute puissance financière, de toute communauté, de toute obédience publique ou occulte.
https://nice-provence.info/ - 13/02/2023
Une réponse de Jean Auguy : .----. En réponse à un message signé Nicolas Stofflet qui venait de voir le film
N'allant presque jamais au cinéma, j'ai tenu à voir ce film et comme vous j'y suis allé en famille hier Dimanche après-midi.
Première très grosse surprise à Poitiers ville "rose", la salle était bien remplie !
Je ne parle pas de la publicité qui m'exaspère, il y a un prix d'entrée, pourquoi de la pub. en plus ?
Je partage totalement votre avis et je conseille à tous mes lecteurs de se déplacer pour voir ce film , il faut faire nombre, c'est une véritable reconquête culturelle qui se met en route.
J'aurais préféré La Rochejaquelein dont vient d'être réédité le grand livre " Monsieur Henri " du Baron de La Tousche d'Avrigny et le sermon de Mgr Anatole de Cabrière pour l'inauguration de la statue de Saint Aubin de Baubigné ( voir aussi pour les plus jeunes le petit livre de Brigitte Lundi )
Mais de ce fait je vais relire le livre de Philippe de Villiers.
Espérons, le film viendra un jour. Posté par auguy jean, en réponse à Nicolas Stofflet qui était allé voir le film .
[ Publié par "Vendéens et chouans" Histoire et Patrimoine des Guerres de l'Ouest (Vendée - chouannerie) ]
http://www.vendeensetchouans.com/ - 13/02/2023
Comme une lueur d’espérance. .----. Une tribune libre de Louis de Bourbon, duc d'Anjou, et chef de la Maison de Bourbon.
Dans une période où les sujets graves abondent, ne faut-il pas voir comme un heureux signe qu’un film – un simple film – fasse l’actualité ? Je veux parler de Vaincre ou mourir.
Il est rare qu’un film suscite un tel débat. Tel est pourtant le cas de celui réalisé et produit par Le Puy du Fou. Mais, à mon sens, voilà qui n’est pas le fruit du hasard ou de la chance. Ce film arrive au bon moment et est le signe de quelque chose qui le dépasse infiniment. Vaincre ou mourir est un triple symbole.
Symbole d’une France fière de son histoire qui de siècle en siècle a été écrite par des héros qui sont autant de modèles. Héros que l’on admire car ils ont su tout donner animés par l’honneur, la fidélité, le respect de la parole donnée, le courage physique et mental. Charrette comme les autres combattants de la cause vendéenne était de ceux-là. A peine mort, il est entré dans la légende et deux cent trente ans après les évènements il est toujours un exemple. Il est de la race des héros dont on aime faire des films que l’on revoie, de ceux que l’on retrouve dans la Cité de l’Histoire créée il y a peu à La Défense. Ce film est la réponse à toutes les tentatives de gommer notre histoire de France. La France au contraire la revendique, d’où le succès du film alors même qu’il est en dehors des grands circuits habituels et « dérange » une partie des critiques. L’enthousiasme du public en dit plus que les critiques idéologiques.
Ce film est aussi le symbole d’une province qui depuis le génocide ordonné pour l’exterminer a toujours souhaité marquer son identité. Être fier d’être vendéen. En être fier car cette fierté a été payée par plus de 400 000 morts. A l’heure où certains voudraient voir disparaitre les identités nationales, la Vendée revendique aussi une identité locale. Ce film rappelle qu’il y a des différences notables d’une région à l’autre. Les Vendéens sont uniques et ont payé cette identité de leur sang versé. L’épopée commencée en 1793 est celle de tout un peuple qui a réagi. Cette volonté très forte anime toujours la Vendée qui demeure en France une des régions les plus dynamiques, au taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, à la croissance économique supérieure. Ce film a donc trouvé dans les bocages de l’ouest le terreau qui lui fallait et il en incarne le dynamisme. Mémoire et futur y sont intimement liés.
J’en viens à mon troisième point. Ce film me parait être aussi à l’image d’une nouvelle génération qui se lève et qui reprend son destin en mains. Exactement comme il y a 40 ans il fallait redécouvrir une forme de la culture populaire (ce qui fut réalisé par la création, le succès et la croissance du Puy du Fou), il convient désormais de réinvestir tous les pans de la société. Régulièrement remontent vers moi les initiatives de jeunes entrepreneurs qui s’engagent dans les domaines économiques, culturels, de la santé, de l’éducation, demain politiques. Toujours avec succès car ils sont animés du souci du bien commun. Ce film est à cette aune. Il marque un renouveau. Qui aurait pu penser qu’un secteur aussi encadré que celui de la création cinématographique pouvait être bousculé par des initiatives individuelles animées par une intense volonté de faire bien et mieux ? Cette victoire de la volonté est à féliciter.
Vaincre et mourir apparaît bel et bien comme le film d’une espérance retrouvée d’une nouvelle France qui compte gagner et reprendre sa place, dans tous les domaines, dans la vie sociale et dans le concert des nations.
Louis de Bourbon le 13 février 2023
https://www.causeur.fr/ - 14/02/2023
Sortie en DVD pour fin Mai ? .----. 14 février 2023 « Vaincre ou mourir » toujours sur sa lancée.
À peine le film Vaincre ou mourir a-t-il franchi la barre des 200.000 entrées pour sa troisième semaine d’exploitation, qu’on annonce déjà sa sortie en DVD et Blu-Ray pour le 25 mai.
Le succès est au rendez-vous. Aiguillonné par le battage médiatique qui a propulsé Vaincre ou mourir au cœur de l’actualité, le public est resté sourd aux imprécations de la plupart des médias qui vouaient aux gémonies cette production du Puy du Fou inspirée de la vie du général Charette au temps des Guerres de Vendée. Il a même à présent dépassé le seuil des 200.000 entrées. Le site jpbox-office.com donne actuellement un total cumulé de 242.329 pour un nombre de salles qui a dépassé les 300, contre 188 à la sortie du film le 25 janvier.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, notre site annonce déjà la parution de Vaincre ou mourir en DVD et Blu-Ray à partir du 25 mai 2023 ( texte modifié pour donner les ref. de notre librairie ). Si les ventes sont à la hauteur de la fréquentation des salles obscures, ce dont je ne doute guère, la diffusion de ce film va dépasser toutes les espérances. On ne remerciera jamais assez le quotidien Libération pour avoir offert à Charette une telle visibilité en une de son numéro du 24 janvier 2023
[ Signé : Nicolas Stofflet, publié par Vendéens & Chouans le 14 février 2023 http://www.vendeensetchouans.com - Histoire et Patrimoine de la Guerre de Vendée et de la Chouannerie. ]
http://www.vendeensetchouans.com/ - 15/02/2023
Merci au Figaro ! .----. Le Figaro a consacré trois pleines pages à la guerre de Vendée suite à la sortie du film " Vaincre ou mourir"
I. Guerre de Vendée, ces vérités qui dérangent. le Figaro Lundi 13 février 2023 P. 16.
II. Vendée, après la guerre, les massacres " à froid". le Figaro Mardi 14 février 2023 P. 12.
III. Destructions des Vendéens en 1794. le "pacte d'irresponsabilité " le Figaro Lundi 13 février 2023 P. 16.
[ Signé : Alain Texier le 17 février 2023 sur Charte de Fontevrault ]
Charte de Fontevrault ?
La Charte de Fontevrault est un mouvement qui se qualifie de providentialiste en ce sens qu’elle s’en remet en toute confiance dans le projet du Christ pour la France (Kardaillac) en ne soutenant donc, notamment, aucun des deux courants royalistes que sont le Légitimisme et l’Orléanisme. A ces prières, elle joint naturellement l’action militante et c’est ce qui la différencie du Quiétisme.
Ce courant providentialiste, fondé le 25 août 1988 en l’Abbaye royale de Fontevraud, s’en remet à Dieu du point de savoir qui doit être Son lieutenant sur le trône de France tout en appelant les militants royalistes à cesser leurs querelles fratricides
En 2013, la Charte de Fontevrault a rejoint la Conférence monarchiste internationale
https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/ - 17/02/2023
Pourquoi Charette n’a jamais fait l’objet d’un précédent film au cinéma .----. Retour sur Vaincre ou mourir, à l’épreuve des faits et de l’actualité
Plus 200.000 entrées en salles ont été enregistrées, à ce jour, pour le film Vaincre ou mourir, de Vincent Mottez et Paul Mignot, et dont la production est assurée par le Puy du Fou. Un vrai succès populaire auxquels Libération, L’Humanité, Le Monde et Télérama ne sont pas étrangers en ayant attiré l’œil du lecteur et du futur spectateur par sa diabolisation des contre-révolutionnaires vendéens. Le film relate l’héroïsme du chevalier François Athanase Charette de la Contrie, un des chefs militaires de l’Armée catholique et royale dont les hommes périrent dans l’atroce génocide vendéen qui a compté près de 200.000 victimes, dont 40.000 commises par les colonnes infernales en 1793-1794.
L’histoire ? L’aristocrate Charette de la Contrie et son mouvement populaire essentiellement composé de paysans seront défaits dans les marais de Savenay, en pleine Terreur vendéenne. Ils combattent pour Dieu et le roi, en défendant le peuple vendéen face aux armées révolutionnaires qui ont reçu l’ordre de la Convention d’envoyer des soldats républicains assoiffés de sang se réclamant d’une « liberté » fictive. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté », dira Saint-Just.
La Convention nationale, par l’entremise de Barrère notamment, stipule : « Détruisez la Vendée. » Puis elle cherche à anéantir les « brigands », cette « race rebelle ». Les Vendéens sont éradiqués non pour ce qu’ils font mais bien pour ce qu’ils sont. Les décrets d’anéantissement des Vendéens confirment cette réalité historique.
À la tête des colonnes infernales » se trouve le général Turreau- celui qui porte le surnom de « bourreau de la Vendée » -, qui applique scrupuleusement la volonté de la Convention nationale dont le but ultime, en 1794, est d’éradiquer la Vendée par les plus grands massacres organisés. Pour cela, toutes les exactions sont légitimes : femmes violées et éventrées, enfants noyés ou bayonnettés, vieillards cloués aux portes de leurs fermes, etc. Paris les considère comme « la race maudite ». De son côté, Carrier, à Nantes, ordonne que des milliers de prisonniers soient coulés dans la Loire. C’est ce que l’on appellera « la baignoire nationale ».
« Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes qui, au moins celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire » proclame, très franchement, le général Westermann, fier de lui, à la Convention nationale, en novembre 1793. Mais il est bien connu que la Révolution dévore ses propres enfants. Westermann sera exécuté, quelques mois plus tard, pour cause d’une trop grande « indulgence » (sic).
Les exemples de la Terreur sont multiples. La geste chevaleresque de Charette et de son armée catholique et royale s’avère édifiante. C’est bien ce que relate le film Vaincre ou mourir, qui est certes partisan, mais dit une vérité trop souvent interdite. Le film est-il encore partisan, alors ?
Quant aux défauts cinématographiques de cette production française, il faut mentionner le découpage rocailleux au détriment d’un montage plus fluide, un budget trop petit pour égaler les superproductions hollywoodiennes et trop grand pour une épure qui aurait été souhaitable, une apparition artificielle de Louis XVII et d’un cheval blanc ensanglanté. Mais, comme le souligne à juste titre-Jean Christophe Buisson dans Le Figaro Magazine du 20 janvier 2023 : « […] Ce premier film produit par le Puy du Fou possède les qualités didactiques de ses défauts artistiques. » Et Buisson de se poser la question de savoir pourquoi Charette (excellemment interprété par Hugo Becker) n’a jamais fait l’objet d’un précédent film au cinéma, tout en s’efforçant d’y répondre avec justesse : « Parce qu’il prit les armes contre Marianne, aujourd’hui sacralisée ? Sans doute. Après tout, rares sont les films saluant de nos jours les héros qui ont fait la France au nom des rois et non de la République- Bayard, du Guesclin, le Grand Condé… Comme si le roman républicain avait pris le dessus sur le roman national. » Mais existe-t-il un roman national qui fasse abstraction du roman républicain ? C’est une autre question…
[ Signé : Arnaud Guyot-Jeannin, Journaliste et essayiste, le 19 février 2023 ]
P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias.
https://www.bvoltaire.fr/ - 20/02/2023
La tragédie de l'Ouest de la France .----. Vaincre ou mourir : la tragédie de l'Ouest de la France
Il y a bien longtemps j'ai fait une partie de mes études à Bressuire, j'en garde un excellent souvenir grâce aux ami(es), copains et copines que j'ai connu là bas.
Aussi ç'est pour rendre hommage à leur amitié sincère que je poste ce lien sur leur Histoire.
A Bressuire (nord Deux Sèvres) après le passage des colonnes infernales il ne restait plus que l'église et une maison, tout avait été rasé et incendié.
[ Signé : Henry le 17 février 2023 ]
"Vaincre ou Mourir" : "Avant tout un film épique et tragique"
1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré chez lui en Vendée. Dans le pays, les promesses de la Révolution française laissent place à la désillusion. La colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer…
[ Ce site est animé par un auteur indépendant qui traite d' Histoire, politique historique comparée, économie, finance, généalogie, techniques Moyen âge. ]
https://www.henrydarthenay.com/ - 20/02/2023
On espérerait presque que l’enfer existe ! .----. Le film Vaincre ou Mourir sur l’épopée vendéenne déchaîne la haine des professionnels salariés de la critique cinématographique, et suscite l’enthousiasme des spectateurs. Faut-il s’en étonner ?
La plume serve griffonne rageusement contre le panache de Charette. L’Obs se gausse : « Très peu de cinéma, beaucoup de bruit et de fureur prosélyte, le tout saupoudré d’un message chrétien lourdement asséné » ; Le Monde ironise sur ces « molles batailles entre figurants déguisés en paysans vendéens » ; Télérama ricane : « Si les guerres de Vendée m’étaient contées avec des lunettes de chouan et de gros sabots… A fuir au galop ! »
Comme à ses compagnons d’armes, il y a plus de deux cents ans, Charette rappelle fièrement aux spectateurs de Vaincre ou Mourir : « Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi…
« Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition… Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous, elle est une terre. »
Libération rétorque, comme s’il se sentait encore visé, après plus de deux siècles : « Le plus fascinant, dans un film militant ayant transformé ses personnages en alibi, devient la place prépondérante accordée aux concepts, à ces entités sans tête et abstraites, visiblement malfaisantes, contre lesquelles bataillent sans relâche Charette et ses amis.
« Elles ont pour nom république ou histoire. […] Renverser l’histoire, une bonne définition de l’entreprise réactionnaire. »
Plus radical et bien dans l’esprit des colonnes incendiaires de Turreau, Ecran Large voudrait voir le film, ses producteurs et ses réalisateurs, en enfer : « A la vue de Vaincre ou Mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation. »
Charette leur avait déjà répondu : « Il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire !
« Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur… »
C’est cette jeunesse et son panache qui sont psychiquement insupportables pour des post-soixante-huitards déplumés. Mais la critique aboie, et le film passe… dans les salles. A la plus grande satisfaction des spectateurs.
[ Signé : Abbé Alain Lorans Source : Dici n° 429 - FSSPX.Actualités)
Qui sommes-nous ?
FSSPX.Actualités est l’organe de communication de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.
Par cet organe, la Fraternité St-Pie X se propose de fournir une information régulière ainsi qu’une analyse des événements et des documents concernant la vie de l’Eglise.
Le site FSSPX.Actualités se concentre sur l’information générale de l’Eglise, l’actualité de Rome et de la Tradition.
FSSPX.Actualités 33, RUE GALANDE - 75005 PARIS
• Directeur de publication : Abbé Arnaud Sélégny • Rédacteur : Abbé Alain Lorans
https://fsspx.news/fr/ - 21/02/2023
Merci à Riposte Laïque .----. Petit rappel.
La librairie DPF (Diffusion de la Pensée Française) existe depuis presque 60 ans.
Elle a été fondée par Jean Auguy (en 1966), désormais relayé par son gendre François-Xavier d’Hautefeuille.
Elle s’est spécialisée dans le domaine « chouan ».
Elle est donc pleinement dans son objet pour proposer et commenter le DVD du film d’actualité qui déchaîne l’hostilité de la presse alignée :
« Ces dernières semaines, nous avons tous été témoins d’un déferlement médiatique qui a mis en lumière une période tragique de notre histoire : la guerre de Vendée.
L’élément déclencheur ? Le film Vaincre ou mourir, coproduit par le Puy du Fou et Canal+.
Une énergie soudaine a surgi des entrailles de la presse subventionnée ; ses journalistes, saisis de frénésie, ont sorti la grosse Bertha et fait feu… ».
De quoi s’agit-il donc pour déclencher tant de haine chez la meute des chiens de garde de l’oligarchie républicaine ?
Le site publie ensuite des informations reprises de nos messages et 8 commentaires dont nous extrayons celui de " Garde Suisse " qui nous dit :
19 février 2023 à 10h36 La FNAC va également vendre ce DVD. Je rappelle que cette même FNAC est un vecteur important de diffusion de jeux, livres et autres, de nature anti-nationale.
Plutôt que d’acheter à la FNAC. Dans un geste militant, achetez aux « Éditions de Chiré » .
[ Publié le 18 février 2023 , signé : Jacques Chassaing . Nous avons modifié quelques détails ]
Qui sommes-nous ?
En lisant cette réponse, nos amis comprendront le "monde" qui nous sépare mais R.L. ne manque jamais de signaler tout ce qui les intéresse chez nous ! ! ! A quand une même entraide parmi nos amis les plus proches ? ? ?
Le site Riposte Laïque a été créé en août 2007, par des anciens animateurs du journal en ligne Respublica. Il se réclame des principes laïques et républicains, et réunit des patriotes de gauche et de droite qui n’acceptent pas l’islamisation de leur pays, et le silence complice de la gauche et de la droite, devant ce péril mortel pour nos valeurs.
Le journal en ligne Riposte Laïque est édité par l’association israélienne Réponse Laïque
https://ripostelaique.com/ - 22/02/2023
Une bonne synthèse ! .----. Q : Que représente pour vous le personnage de Charette ?
R (Hugo Becker) : C’est un homme de valeurs, un homme de panache, qui a l’héroïsme chevillé au corps. C’est un honneur quand on vous confie de tels personnages à jouer. Il représente aussi à mes yeux la combativité, la détermination, la passion, sa devise parle pour lui « combattu souvent, battu parfois, abattu jamais». C’est quelqu’un pour qui la parole a une valeur, et il tient à la respecter et à l’honorer.
Réservez votre séance
https://www.vaincreoumourir.fr/
Le 25 janvier, le film Vaincre ou mourir sortait au cinéma dans seulement 188 salles (quand on déroule le tapis rouge aux blockbusters américains dans 760 salles en moyenne accompagnés souvent d'une couverture médiatique bienveillante). Malgré cet handicap, dès la première semaine l’objectif des 100 000 spectateurs était atteint, les salles étaient pleines, certains faisant 200 km pour aller voir le film n’écoutant que leur courage et faisant fi des volées de bois vert de nos Fouquier-Tinville :
« Si les guerres de Vendée m’étaient contées avec des lunettes de chouan et de gros sabots... le résultat est si mauvais que même les royalistes détesteront. À fuir au galop ! » (Télérama)
« À la vue de Vaincre ou mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation. » (Ecran large)
« Une bouillie audiovisuelle qui égrène tous les poncifs les plus éculés du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste à coups d’effets visuels d’un autre âge. » (Le Monde).
« Un étrange objet à thèse tout entier engagé dans la défense du ‘c’était mieux avant’ (quand la France était une monarchie catholique), voulant tour à tour nous faire croire qu’il est un film et un docu-fiction soucieux de véracité historique. » (Libération)
Dieu merci, la presse libre, quant à elle, ne jugea pas l’œuvre cinématographique à travers le prisme de l’idéologie révolutionnaire mais bien selon la vérité historique :
« Vaincre ou mourir arrive malgré tout à faire entendre un très beau discours sur le courage et la foi des combattants vendéens, portés par une cause juste et arborant fièrement le Sacré-Cœur. Une scène au milieu du film, très violente, montre les massacres perpétrés par les troupes républicaines sur les Vendéens. C’est d’ailleurs pour cette audace qu’il est important de soutenir une telle œuvre, en dépit de ses défauts, afin d’assurer au Puy du Fou les moyens de sortir d’autres films de cette trempe, avec plus de moyens et d’ambition artistique. » (France catholique)
« Quel est le crime commis par les auteurs et producteurs de Vaincre ou mourir ? Ils font découvrir au grand public l’histoire occultée des guerres de Vendée. Une histoire occultée par plus de 200 ans de « roman national » républicain. Une histoire transmise patiemment par les témoins et leurs descendants, par les historiens locaux, par les associations luttant contre le mémoricide perpétré par les héritiers politiques et intellectuels des « grands ancêtres » républicains, auteurs du génocide de la Vendée. Ce film ouvre une large brèche dans le mur du silence. Puisse le public s’approprier cette histoire, celle des héros et des martyrs de la Grande Armée catholique et royale, et comprendre que tous nos maux, y compris nos maux les plus immédiats, proviennent de la très peu glorieuse Révolution. » (Chiré)
« Qu’avons-nous entendu parmi les critiques ! Film d’extrême droite, intégriste, réactionnaire, antirépublicain (horresco referens), haineux et idéologique. La France moisie, le fond du croupissement de l’eau pourrie du bénitier. La critique acharnée de Libération ajoute tellement d’acide au vinaigre sur de la méchanceté qu’elle passe pour être drôle… Ce film, sans grand budget, sans promotion massive, est un bon divertissement et une belle propagande. Pendant une partie du film, quelque chose pourtant semblait clocher : pas de folles dingues hystériques misandres, d’hommes-sojas en salopette, de noirs transsexuels unijambistes et de non-binaires interlopes folâtres. Au contraire, les femmes sont aussi élégantes et belles que viriles et guerrières ; les gaillards de la Vendée, courageux et costauds, ont les orchidées bien en place. » (La Nef) https://lanef.net/2023/02/08/vaincre-ou-mourir-les-blancs-sur-grand-ecran/
En vous souhaitant une bonne entrée en Carême et une bonne séance de cinéma.
[ Signé : Nicolas Chotard,Président des Lys de France.Trésorier de la Chouannerie du Maine. ]
Qui sommes-nous ?
L’association culturelle et apolitique des Lys de France ( BP 80 434 - 75327 Paris - Cedex 07 - Tél : 06 82 96 73 59 - contact@lys-de-france.org ) a pour objet de contribuer à la connaissance de l’Histoire de France. Elle a la volonté de préserver et faire vivre son patrimoine culturel et spirituel. Par ses œuvres, l’association rassemble les personnes respectueuses de l’art de vivre à la français
https://www.lys-de-france.org/ - 26/02/2023
Mars 2023 plus de 300.000 entrées ! .----. « Vaincre ou mourir » a dépassé les 300.000 entrées
Le résultat aura été inespéré pour ce film tant décrié par la presse à sa sortie : le box-office de Vaincre ou mourir a franchi la barre des 300.000 entrées. Désormais il poursuit tranquillement sa course pour sa 7e semaine d’exploitation dans une cinquantaine de salles.
Ce chiffre de 300.000, atteint au 1er mars, conclut un parcours mémorable. Démenties les critiques outrancières de la plupart des médias, oubliés les réquisitoires des spécialistes ès cinéma ou ès histoire, l’enthousiasme du public a tout balayé. Il suffit pour s’en convaincre de cliquer sur le hashtag #VaincreOuMourir ou de suivre le compte Twitter de Francis Renaud, l’inoubliable interprète de Jacques Maupillier, compagnon d’armes de Charette dans le film.
Après ce succès dans les salles obscures, viendra le temps de la sortie en DVD annoncée pour le 25 mai prochain. Et là, le chiffre du box-office promet de s’envoler.
-***- 6 semaines d'exploitation du 25/01 au 08/03 :
107762 - 73397 - 51790 - 31116 - 14623 - 1005 - Total 304382 -***-
AlloCinéLe box-office du film Vaincre ou mourir sur le site Allo-Ciné
[ Posté par : Nicolas Stofflet le 9 Mars 2023 - http://www.vendeensetchouans.com - Histoire et Patrimoine de la Guerre de Vendée et de la Chouannerie. ]
http://www.vendeensetchouans.com/ - 10/03/2023
« le péché caché de la Révolution française » .----. Dimanche dernier, à l’occasion du 300 000ème spectateurs de Vaincre ou Mourir, l’UGC Cyrano de Versailles accueillait l’équipe du film. Guillaume Allaire, directeur du Puy du Fou films, a rappelé que Le Puy du Fou était né de ce requiem aux morts de Vendée, « le péché caché de la Révolution française » et de citer Reynald Secher « la Vendée c'est un génocide mais aussi un mémoricide, avec ce film vous sortez la Vendée du mémoricide, plus personne ne pourra dire « je ne savais pas » ».
Pour Guillaume Allaire « Le rôle d’une œuvre artistique est de toucher les cœurs et d’ouvrir les portes » Vincent Mottez, le réalisateur-scénariste précisant que le film amène à s’interroger sur cette guerre civile tout en constituant une passerelle vers les ouvrages de spécialistes, le cinéma étant aussi le moyen le plus pertinent pour diffuser la culture populaire, la fameuse « pop culture » dont la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre.
Lors de la sortie de Chouans ! réalisé par Philippe de Broca avec Philippe Noiret et Sophie Marceau, Michel Drucker avait eu l’intention de lui consacrer sur France 2 un « Champs-Elysées », malheureusement le projet ne verra pas le jour pour cause d’indisponibilité de la jeune comédienne. Cette même année 1988, TF1 dirigée par Francis Bouygues, dont l’épouse était mayennaise, avait soutenu le son et lumière de Lassay-les-Châteaux « Jean Chouan l’insoumis » (Le ministère de la Culture refusa, probablement par idéologie, de lui accorder le label « Bicentenaire de la Révolution française »). 35 ans plus tard, pour la sortie du film Vaincre ou Mourir le vent aurait-il tourné ?
Sur les rédactions des grandes chaînes de télévision un black-out s'est abattu ou alors on polémique comme a pu le faire Jérôme Vermelin, rédacteur en chef adjoint de LCI (Groupe TF1) : "Vaincre ou Mourir est distribué par Saje Distribution, une société dont l’objectif est de promouvoir des films "basés sur la foi", souligne son dirigeant, Hubert de Torcy, qui vise un public de "niche" chrétien, "pas hyper cinéphile" mais intéressé par "tout ce qui touche à la foi". Ces derniers mois, Saje Distribution s’est occupée de la diffusion sur C8 de Unplanned, un film américain anti-avortement qui a provoqué l'émoi de nombreux téléspectateurs. Mais aussi de la sortie ciné de Reste un peu, le film de Gad Elmaleh sur sa conversion au catholicisme. Si ce dernier a attiré près de 500 000 spectateurs, Vaincre ou Mourir aura sans doute du mal à franchir la barre des 100 000 entrées, l’objectif annoncé par ses producteurs. "
Cette prophétie de "Oiseau de mauvais augure", qui n'était pas la chouette vendéenne, a été battue en brèche, le film est à sa 7ème semaine d’exploitation avant de prolonger sa carrière sur la plateforme de Canal +, en DVD et Blu-Ray et d’être exporté à l’étranger, en Espagne, Italie, Angleterre, Pologne et Amérique Latine…pour l’instant.
[ Publié le 22 mars 2023 - Signé : Nicolas Chotard, Président des Lys de France.]
P.S. : Qui sommes-nous ?
L’association culturelle et apolitique des Lys de France a pour objet de contribuer à la connaissance de l’Histoire de France. Elle a la volonté de préserver et faire vivre son patrimoine culturel et spirituel. Par ses œuvres, l’association rassemble les personnes respectueuses de l’art de vivre à la française.
https://www.lys-de-france.org/ - 22/03/2023
Merveilleux film Je n’ai certainement pas les mots pour exprimer tout le bouleversement en regardant ce film qui rend hommage à l’histoire vraie (enfin) de notre chère France. J’ai ressenti ce que devait être notre vie sous la royauté faite de charité de force et de courage. Toute ma scolarité a été bassiné aux exploits de la république en évitant de nous parler des millions de meurtres des trahisons et de la prise de pouvoir d’une poignée d’homme sanguinaires. Les charniers ? Ce sont les catacombes de Paris. Le génocide ? Celui des colonnes infernales en Vendée. Un film qui nous montre ce que l’on veut nous cacher. Excellent du début à la fin .
Cathy - 23/05/2023