Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

La foi des démons ou l´athéisme dépassé

Référence : 12631
1 avis
Date de parution : 23 mars 2009
EAN 13 : 9782706706257
Nb de pages : 304
22.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Qui est l'ennemi ? Un minimum de stratégie commande que nous sachions le reconnaître. Rien de pire que de se tromper d'adversaire. Et pas de plus funest erreur que de prendre le moins pour le plus dangereux. De nombreux chrétiens estiment que cet ennemi se trouve surtout parmi les libertains et les luxurieux ; or les démons sont des anges et ignorent les plaisirs de la chair. D'autres voudraient qu'il se rencontre d'abord parmi les athées ou les agnostiques ; or "les démons croient, rappelle saint Jacques, et ils tremblent": pas un article de foi qu'il ne tienne pour véridique ! A quoi j'ajoute, puisque ce sont de pur esprits, qu'ils sont partisans de l'idéal et friands de spiritualités.
Vous commencez à comprendre ? Vous commencez à trembler, vous aussi ? Pour le dire en un mot, nul ne ressemble plus à l'Ennemi qu'un certain type de croyant. Si bien que le démoniaque n'est pas si extérieur qu'on se l'imagine. Si bien que ce peut être vous - ou moi...
Il ne s'agit pas tant ici d'un chapitre arraché à un traité de démonologie que d'une réflexion à la source sur la logique du mal, afin de mieux l'affronter au-dehors de nous comme au fond de nous mêmes. Ce livre est donc un petit bréviaire de combat (et de vulnérabilité), une leçon de ka(ra)téchisme, pour ainsi dire, afin d'apprendre comme saint Paul à "faire du pugilat sans frapper dans le vide" (1 Co 9,27).  

Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, a récemment publié : Pasiphaé ou Comment on devient la mère du Minotaure (DDB, 2009) et La profondeur des sexes (Ed. du Seuil, 2008). Il collabore régulièrementà Art Press, au Figaro littéraire et à Panorama.
TitreLa foi des démons ou l´athéisme dépassé
Auteur HADJADJ (Fabrice)
ÉditeurSALVATOR (EDITIONS)
Date de parution23 mars 2009
Nb de pages304
EAN 139782706706257
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.42
Biographie
Les avis clients
Le refus de Dieu en connaissance de cause !
4/5 Réseau Regain.
.----. L’enfer est pavé de bonnes intentions. L’athéisme en tant qu’il nie l’existence de Dieu ou la divinité de Jésus n’est pas le pire refus de Dieu possible. D’aucuns ont trouvé Dieu et pourtant ne le servent pas ou même le servent d’autant moins. Ils se perdent dans la mesure même où ils l’ont trouvé. Ceux-là ne sont pas athées, ils reconnaissent tous les articles de la foi catholique et, néanmoins, refusent Dieu de la manière la plus radicale, en connaissance de cause. Ceux-là surpassent l’athéisme et nous découvrent un lieu plus ténébreux, d’autant plus ténébreux qu’il se sert de la lumière pour épaissir ses ténèbres. Tel est le lieu du démoniaque. Il concerne premièrement les démons, sans doute, mais un chrétien ne saurait l’ignorer, car il désigne aussi une possibilité tragiquement sienne, celle d’une perdition qui s’ouvre au Cœur même de la chrétienté. Le démoniaque n’est pas tant de vouloir le mal, que de vouloir faire le bien sans obéir à un autre, de vouloir faire le bien par ses seules forces, dans un don qui prétend ne rien recevoir, dans une espèce de générosité qui coïncide avec le plus fin orgueil. L’incongruité de Fabrice Hadjadj tient à son goût pour l’incarnation. Au lieu d’épiloguer sèchement sur des idées et des concepts, il préfère montrer de nouveaux apôtres, hommes et femmes, aux prises avec les démons du siècle. Par leur intercession, les savantes digressions de l’auteur sur la réversibilité des souffrances, la violence du pardon, le mystère du dogme, la nature agonique de la foi, les références à saint Paul et à Origène, à Grégoire le Grand et à saint Jean Chrysostome, se lisent avec une délectation à laquelle son style, à la fois somptueux et gouailleur, brassant les envolées de Bossuet et les invectives de Céline, les fureurs de Bloy et les douceurs de Fénelon, n’est pas étranger. [ Notes de lectures de Georges Leroy ; mai 2009 ]