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Le chemin des estives

Référence : 123682
2 avis
Date de parution : 27 janvier 2021
Auteur : WRIGHT (Charles)
Collection : LITTERATURE FRA
EAN 13 : 9782080236463
Nb de pages : 368
21.00
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Description
"Partout, il y avait trop de bruit, trop de discours. Un jour, j'en ai eu marre de cette frénésie et je suis parti. Certains vont chercher le bonheur en Alaska ou en Sibérie, moi je suis un aventurier de la France cantonale : je lorgne du côté d'Aubusson, du puy Mary et du plateau de Millevaches..." Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire.
Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central. Une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux. 
Ecrivain et journaliste, Charles Wright vit entre l'Ardèche et Paris. Il a écrit une biographie de Casanova qui a reçu le prix Guizot de l'Académie française.
TitreLe chemin des estives
Auteur WRIGHT (Charles)
ÉditeurFLAMMARION (EDITIONS)
Date de parution27 janvier 2021
Nb de pages368
CollectionLITTERATURE FRA
EAN 139782080236463
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)26
Largeur (en mm)136
Hauteur (en mm)209
Poids (en Kg)0.36
Critique du libraire
" Charles Wright, Jai lu, mai 2022. D'Angoulême à l'Abbaye Notre- Dame des Neige en Ardèche, l'auteur, jeune novice jésuite, et son compagnon de route parcourent à pied plus de sept cent kilomètres sans argent ni portable, comptant uniquement sur la générosité et la providence. Cheminant avec l'imitation de Jésus Christ et Rimbaud, le pèlerin livre ses méditations et ses expériences qui font du périple un merveilleux récit qui donne plus que tout envie de les suivre dans cette aventure humaine exceptionnelle ! "
Les avis clients
Un grand bol d'air pur !
5/5 https://renaissancecatholique.fr/
.----. Quelque temps aspirant jésuite, le journaliste et écrivain Charles Wright a consacré le " mois mendiant " prévu par les constitutions de la Compagnie de Jésus à la traversée à pied et sans un sou du Massif Central, d'Angoulême à la Trappe de Notre-Dame des Neiges où résida un temps Charles de Foucauld. 700 kilomètres, en compagnie d'un confrère déjà prêtre, à la rencontre de la France périphérique au contact d'une nature d'une sublime et, parfois âpre, beauté. Celui qui se présente comme un " aventurier de la France cantonale " parcourt des paysages extraordinaires et rejoint les estives, pâturages d'altitude où résident les vaches l'été. Il nous fait découvrir que le bonheur est à portée de main dans une libération des chaînes que nous impose la modernité et que nous acceptons si facilement ; " Ils adorent la main qui les tient enchaînés ", (Britannicus IV,4) Cet ode à la liberté est l'occasion de multiples rencontres où s'entrecroisent l'égoïsme où la générosité des uns et les malheurs de beaucoup. C'est le cœur un peu serré qu'avec notre marcheur nous découvrons qu'une terre qui fut profondément imprégnée de christianisme, ce dont témoignent les noms de ses villages et la multiplicité des chapelles, croix calvaires, etc., est devenue un véritable désert spirituel. En certains endroits le nombre de paroisses est passé de 300 à 6. Quelques prêtres africains maintiennent une présence de l'Eglise. Nous ne discuterons pas les parfois étranges conceptions théologiques de l'auteur et ne retiendrons de sa pauvreté itinérante que le bel hommage rendu, par une plume alerte et vive, à la nature et à la " France des bouts de ficelle " en compagnie de ses deux auteurs fétiches : Arthur Rimbaud et le père de Foucauld. Un grand bol d'air pur ! [ Signé Jean-Pierre Maugendre dans le numéro 171 - mars, avril 2022 de Renaissance Catholique ] PS : Renaissance Catholique est un mouvement de laïcs engagés dans la vie de la Cité afin d’œuvrer au rétablissement du règne social du Christ. Depuis trente années, sous le patronage de Sainte Jeanne d’Arc, notre association s’est engagée dans une œuvre, exigeante, de réforme intellectuelle et morale.
Nous partageons l’essentiel
4/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. Deux jeunes novices doivent partir sur les routes pour le « mois mendiant ». C’est une tradition chez les Jésuites : sans argent, sans connexion, il faut marcher un mois et mendier son gîte et son couvert. Ce n’est pas une mince affaire dans le monde moderne d’autant que c’est le hasard qui a présidé à la formation du duo qui ne se connaît pas. Nos pèlerins choisissent le Massif central. Le narrateur, homme important dans une vie civile dont il ne veut plus, chemine avec l’Imitation de Jésus-Christ en poche, et deux références en tête, l’une littéraire, Rimbaud, et l’autre spirituelle, Charles de Foucauld. Jour après jour les deux hommes marchent par une chaleur torride. Des portes se ferment, d’autres s’ouvrent. C’est l’occasion de radiographier ces Auvergnats : « notre voyage est une longue-vue plongée dans le cœur de cette France de l’intérieur que nous découvrons épuisée, à bout de forces ». Les paysages sont magnifiques, les novices louent le Créateur mais ils sont dans un désert spirituel. Le christianisme a été abandonné.  Pourtant la générosité est souvent là, et nous accompagnons volontiers nos pèlerins, partageant leurs joies et leurs peines, et admirant leur détachement matériel, malgré quelques moments de découragement. Ce journal de marche se lit fort bien. Nous n’approuvons pas toujours les réflexions du narrateur, loin s’en faut, mais beaucoup sont savoureuses : « Avec un smartphone en poche nous aurions bombardé ce point de vue de photos, puis craché un cliché sur Instagrame. Mais nous sommes dépourvus de ces prothèses numériques et pouvons laisser mijoter notre joie vive, conscients que les grands sentiments mûrissent toujours dans le secret. » Ou : « Plus personne n’emploie le terme âmes pour désigner des habitants. La variabilité des mots est un bon indicateur des changements de mentalités, et il n’est pas anodin que ce vocable ait disparu des usages dans une époque où les âmes sont déclarées nulles et non avenues. » Nous partageons l’essentiel avec ce pèlerin qui aime le Christ, veut « écouter le silence » et ne se sent plus chez lui dans le monde moderne. Une promenade salutaire. [ Publié le 20 décembre 2022 par adelacoste sur son blog : leslivresdantoine ] P.S. : Ce blog a une seule ambition : faire partager les lectures qui, depuis plusieurs décennies, m'ont ému, enthousiasmé, impressionné par leurs qualités historiques ou, surtout, littéraires. Il fera référence à des auteurs classiques ou contemporains, célèbres ou oubliés. Seule compte la qualité de l'œuvre avec tout ce que cela peut comporter de subjectif.