ÉDITORIAL : C'est Laurent Dandrieu lui-même qui a suggéré et souhaité que le contenu de l'entretien qu'il nous a accordé, soit intitulé «
Sur l'immigration, nous devons à l'Église la sincérité ».
Cette expression est parfaitement justifiée et se trouve confirmée par le contenu de ses réponses. En effet, il serait très dommageable d'adopter une attitude de pusillanimité, sous prétexte que l'Église ne pourrait «se tromper, ni nous tromper», comme l'expriment, un peu aveuglément, un grand nombre de catholiques pratiquants. Or en matière de drame contemporain de l'immigration, l'Église fait actuellement fausse route. C'est pourquoi, dit L. Dandrieu, «
nous lui devons la sincérité, la force de nos convictions et le courage d'affirmer nos désaccords quand il nous semble que l'avenir de notre religion est en jeu ». Ce qui est bien le cas de ce qui se déroule aujourd'hui sous nos yeux. Aussi, L. Dandrieu termine par : «
Il me semble qu'avec cette question de l'immigration, cette force et ce courage sont plus que jamais requis ».
Un peu dans le même registre, mais absolument pas de la même façon, Philippe de Villiers met en garde contre le danger imminent que représente l'islam en France, dans son livre
Les Cloches sonneront-elles encore demain présenté par Luc Perrel qui confirme les propos de Dandrieu lorsqu'il écrit« L'Église de François - le pape de Délos et de Lampedusa - est islamophile, elle n'est plus
universelle, elle est devenue
cosmopolite ». Là aussi il est bien montré que nous devons aux hommes d'Église la sincérité de leur dire qu'ils ne nous conduisent pas dans la bonne direction.
Bien sûr, ces questions sont très délicates. Mais il faut bien comprendre que même si elle ne plaît pas, la réalité ne peut pas être occultée. C'est ce que nous pouvons appeler la « charité de la vérité ».
Jérôme SEGUIN