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Rien n´échappe à l´histoire - Dans l´atelier des historiens

Référence : 128237
1 avis
Date de parution : 9 février 2023
EAN 13 : 9782706723483
Nb de pages : 210
18.90
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Description
L'histoire suscite un fort engouement de la part d'un public de plus en plus large. Au-delà du plaisir de rappeler les épopées et les faits et gestes des héros, cette discipline participe à la construction de notre identité culturelle, politique et spirituelle. Ce retour en grâce de l'histoire ne doit pas pour autant dissimuler la tentation de toujours lui assigner un sens. Celle-ci ne tient pas compte de l'épreuve des faits, des drames accumulés au nom du Progrès. La manipulation et l'idolâtrie ne sont jamais loin. L'historien a une visée à la fois plus modeste et plus grande. Artisan appliqué, il se doit d'être humble et rigoureux, mais il pressent aussi la haute vocation de l'histoire : bien au-delà de ses usages politiques et sociaux, elle nous renvoie à la question de la vérité. Elle y contribue, comme toutes les disciplines qui s'efforcent de dire quelque chose de l'homme et de sa liberté.  
Agrégé d'histoire, Ambroise Tournyol du Clos est professeur au lycée Claude-Lebois à Saint-Chamond (Loire). Collaborateur régulier de la revue Conflits, il est l'auteur chez Salvator de Transmettre ou disparaîtr : manifeste d'un prof artisan (2021).
TitreRien n´échappe à l´histoire - Dans l´atelier des historiens
Auteur TOURNYOL DU CLOS (Ambroise)
ÉditeurSALVATOR (EDITIONS)
Date de parution9 février 2023
Nb de pages210
EAN 139782706723483
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.25
Les avis clients
Désertion face à l'histoire.
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Le rationalisme instauré par la philosophie des Lumières a vidé le Ciel et rabattu sur terre l'espérance des hommes : elle n'est plus celle de l'au-delà, mais devient temporelle. Cette espérance, alimentée par la raison, a trouvé son incarnation la plus concrète dans le progrès, technique ou médical, assimilé à un progrès moral. Le rapport au temps est alors devenu la poursuite d'un avenir forcément radieux, nourrie à la fois du discours théorique capitaliste et de sa promesse d'une accumulation matérielle sans fin ; du discours marxiste et de son aspiration à une société égalitaire et sans Etats, qui serait le paradis sur terre ; et de celui des religions séculaires que furent le communisme et le nazisme. Mais l'effondrement du XXe siècle a conduit à un effondrement de cette religion du progrès : après la Shoah et Hiroshima, difficile de prétendre que le progrès technique est forcément moral ! Que reste-t-il aujourd'hui ? François Hartog estime que nous sommes désormais dans un présentisme tout court. A cette crise du progrès s'ajoute une crise de l'avenir liée au réchauffement climatique et à la crise écologique. Puisque le passé n'a rien à nous apprendre et que l'avenir nous échappe et risque d'être une catastrophe, il ne nous reste qu'un présent, porté par le numérique, qui nous pousse à nous replier dans un instant T, seul à même de pouvoir satisfaire notre désir. On veut faire durer autant que possible une existence vidée de son sens. Nous aurions beaucoup à gagner à redécouvrir le rapport chrétien au temps. Nous, chrétiens, avons besoin de retrouver une forme de liberté face à cette condition de tant de nos contemporains, à laquelle nous n'échappons pas. Si nous nous recentrons sur le Christ, nous pouvons retrouver un rapport dynamique et responsable face à l'histoire. Sans cela, nous prenons le risque de la désertion face à l'histoire. [ Propos recueillis par Constantin de Vergennes pour France-Catholique, numéro 3806 du 24 mars 2023 et sélectionné par Michel Janva du Salon Beige ]